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Publié parJosselin Durand Modifié depuis plus de 8 années
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Melle B, 25 ans Sibylle Jammal HEGP-Médecine interne Février 2013 Paris V Sibylle Jammal HEGP-Médecine interne Février 2013 Paris V
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Melle B, 24 ans Hospitalisée début février pour douleurs abdominales, vomissements et ictère. MDV : en couple depuis 7 ans, d’origine marocaine, en France depuis l’âge de 18 ans. Consultante dans un cabinet de conseil. Pas d’intoxication alcoolo-tabagique. ATCD : Rhinite allergique Appendicectomie, amydalectomie, végétations, plastie mammaire pour mamelon surnuméraire. TTT : aérius, pilule Hospitalisée début février pour douleurs abdominales, vomissements et ictère. MDV : en couple depuis 7 ans, d’origine marocaine, en France depuis l’âge de 18 ans. Consultante dans un cabinet de conseil. Pas d’intoxication alcoolo-tabagique. ATCD : Rhinite allergique Appendicectomie, amydalectomie, végétations, plastie mammaire pour mamelon surnuméraire. TTT : aérius, pilule
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Melle B, 24 ans HDM : We au Maroc le 2 février : consulte pour dyspareunie et sécheresse vaginale : prescription d’ovule pour des leucorrhées malodorantes. Le 5 février, en France, brûlures mictionnelles, fièvre à 38,5°C, douleurs lombaires droites. ECBU positif à E.Coli, traitée par Oroken puis ciflox pour PNA droite. Persistance de douleurs abdominales, nausées, vomissements, apparition d’un ictère, consulte au SAU. TA 103/68, 109 FC, T° 38,8, Ictère, sensibilité de la fosse lombaire droite, Bio : sd inflammatoire biologique, CRP à 59 mg/l, Cytolyse hépatique à 10 fois la normale, cholestase. Echo abdo : pas de dilatation des voies biliaires, vésicule biliaire alithiasique à parois fines, HSM HDM : We au Maroc le 2 février : consulte pour dyspareunie et sécheresse vaginale : prescription d’ovule pour des leucorrhées malodorantes. Le 5 février, en France, brûlures mictionnelles, fièvre à 38,5°C, douleurs lombaires droites. ECBU positif à E.Coli, traitée par Oroken puis ciflox pour PNA droite. Persistance de douleurs abdominales, nausées, vomissements, apparition d’un ictère, consulte au SAU. TA 103/68, 109 FC, T° 38,8, Ictère, sensibilité de la fosse lombaire droite, Bio : sd inflammatoire biologique, CRP à 59 mg/l, Cytolyse hépatique à 10 fois la normale, cholestase. Echo abdo : pas de dilatation des voies biliaires, vésicule biliaire alithiasique à parois fines, HSM
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Melle B, 24 ans Dans le service : Hépatosplénomégalie palpée Douleur ébranlement lombaire droit Adénopathies cervicales et pharyngite Dans le service : Hépatosplénomégalie palpée Douleur ébranlement lombaire droit Adénopathies cervicales et pharyngite
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Melle B, 24 ans Biologie : NFS : Syndrome mononucléosique Sérologie VIH : négative Sérologie CMV : infection ancienne Sérologie EBV négative à 2 reprises en IgG et IgM Sérologie Hépatites A,B,C,E négatives Devant ce sd mononucléosique : MNI test positif et quantification de l’ADN EBV positif à 2 reprises. Diagnostic d’une mononucléose infectieuse avec hépatite symptomatique le 14.02.13 Biologie : NFS : Syndrome mononucléosique Sérologie VIH : négative Sérologie CMV : infection ancienne Sérologie EBV négative à 2 reprises en IgG et IgM Sérologie Hépatites A,B,C,E négatives Devant ce sd mononucléosique : MNI test positif et quantification de l’ADN EBV positif à 2 reprises. Diagnostic d’une mononucléose infectieuse avec hépatite symptomatique le 14.02.13
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Hépatite à EBV EBV : Herpes virus Mononucléose infectieuse, cancer naso-pharyngé, lymphome de Burkitt, syndrome lymphoprolifératif lié à l’X, néoplasies chez l’immunodéprimé… Physiopathologie : lymphoprolifération bénigne chez l’immunocompétent EBV-> lymphocytes B : lymphoprolifération polyclonale B Conséquences : réponse immunologique : prolifération polyclonale de lymphocytes T CD8 (syndrome mononucléosique) qui vont limiter la prolifération des lymphocytes B infectés. Angine et hépatite : interprétés comme expression clinique des destructions cellulaires entrainés par réaction immunitaire cellulaire T Latence du virus dans les lymphocytes B et immortalisation, sporadiquement, infection lytique avec libération du virus > transmission salivaire EBV : Herpes virus Mononucléose infectieuse, cancer naso-pharyngé, lymphome de Burkitt, syndrome lymphoprolifératif lié à l’X, néoplasies chez l’immunodéprimé… Physiopathologie : lymphoprolifération bénigne chez l’immunocompétent EBV-> lymphocytes B : lymphoprolifération polyclonale B Conséquences : réponse immunologique : prolifération polyclonale de lymphocytes T CD8 (syndrome mononucléosique) qui vont limiter la prolifération des lymphocytes B infectés. Angine et hépatite : interprétés comme expression clinique des destructions cellulaires entrainés par réaction immunitaire cellulaire T Latence du virus dans les lymphocytes B et immortalisation, sporadiquement, infection lytique avec libération du virus > transmission salivaire
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Hépatite à EBV Clinique typique de la mononucléose infectieuse : Fièvre, asthénie, angine, adénopathies, splénomégalie Biologie : sd mononucléosique (grands lymphocytes hyperbasophiles), cytolyse hépatique : hépatite biologique, rarement symptomatique ++, anémie hémolytique Hépatite symptomatique : rare, peu de documentations. « Characteristics of EBV hepatitis among patients with jaundice or acute hepatitis », L.J.Vine, Alimentary Pharmacology and Therapeutics, 2012, 36: 16-21 « Epstein Barr Virus hepatitis », Diamantis P. Kofteridis, European Journal of Internal Medicine, 2011, 22 : 73-76 Clinique typique de la mononucléose infectieuse : Fièvre, asthénie, angine, adénopathies, splénomégalie Biologie : sd mononucléosique (grands lymphocytes hyperbasophiles), cytolyse hépatique : hépatite biologique, rarement symptomatique ++, anémie hémolytique Hépatite symptomatique : rare, peu de documentations. « Characteristics of EBV hepatitis among patients with jaundice or acute hepatitis », L.J.Vine, Alimentary Pharmacology and Therapeutics, 2012, 36: 16-21 « Epstein Barr Virus hepatitis », Diamantis P. Kofteridis, European Journal of Internal Medicine, 2011, 22 : 73-76
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Hépatite à EBV « Characteristics of EBV hepatitis among patients with jaundice or acute hepatitis », L.J.Vine, Alimentary Pharmacology and Therapeutics, 2012, 36: 16-21 : sur 1995 patients recrutés pour anomalies du bilan hépatiques, 1098 avaient une occlusion biliaire, sur les 897 restant : 394 ont eu une sérologie EBV, 17 sur 394 avaient une hépatite à EBV. (4,3%). 15 sur 17 présentaient un ictère. Seulement 2/17 présentaient les symptômes de MNI. « Epstein Barr Virus hepatitis », Diamantis P. Kofteridis, European Journal of Internal Medicine, 2011, 22 : 73-76: étude rétrospective, sur 41 patients infectés à EBV et ayant une hépatite biologique, 29 avaient une cholestase, 2 ictériques. « Characteristics of EBV hepatitis among patients with jaundice or acute hepatitis », L.J.Vine, Alimentary Pharmacology and Therapeutics, 2012, 36: 16-21 : sur 1995 patients recrutés pour anomalies du bilan hépatiques, 1098 avaient une occlusion biliaire, sur les 897 restant : 394 ont eu une sérologie EBV, 17 sur 394 avaient une hépatite à EBV. (4,3%). 15 sur 17 présentaient un ictère. Seulement 2/17 présentaient les symptômes de MNI. « Epstein Barr Virus hepatitis », Diamantis P. Kofteridis, European Journal of Internal Medicine, 2011, 22 : 73-76: étude rétrospective, sur 41 patients infectés à EBV et ayant une hépatite biologique, 29 avaient une cholestase, 2 ictériques.
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Hépatite à EBV Fulminante : « exceptionnelle », 87% de décès, ttt par acyclovir, transplantation hépatique Aigue : « fréquent », atteinte hépatique dans la MNI : 80 à 90%, mais formes symptomatiques ictériques bcp moins fréquentes Chronique : « rare » Fulminante : « exceptionnelle », 87% de décès, ttt par acyclovir, transplantation hépatique Aigue : « fréquent », atteinte hépatique dans la MNI : 80 à 90%, mais formes symptomatiques ictériques bcp moins fréquentes Chronique : « rare »
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Hépatite à EBV Perturbation du bilan hépatique maximale entre 2eme et 4eme semaine après le début des symptômes Sérologie : 1ers anticorps : Ac anti VCA : IgM et IgG d’élévation concomittante, puis IgM disparaissent, persistent les IgG Plus tard : 2 à 3 mois plus tard : anticorps EBNA persistant Perturbation du bilan hépatique maximale entre 2eme et 4eme semaine après le début des symptômes Sérologie : 1ers anticorps : Ac anti VCA : IgM et IgG d’élévation concomittante, puis IgM disparaissent, persistent les IgG Plus tard : 2 à 3 mois plus tard : anticorps EBNA persistant
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Hépatite à EBV MNI test : détection rapide des anticorps hétérophiles transitoires sur lame. Utile en urgence pour diagnostic entre leucémie aiguë et MNI. A coupler à la sérologie. Traitement : symptomatique, éviter les ttt hépatotoxiques… MNI test : détection rapide des anticorps hétérophiles transitoires sur lame. Utile en urgence pour diagnostic entre leucémie aiguë et MNI. A coupler à la sérologie. Traitement : symptomatique, éviter les ttt hépatotoxiques…
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Hépatites non alphabétiques
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