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Chapitre II Des droits privés aux droits politiques: La correction républicaine du libéralisme.

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1 Chapitre II Des droits privés aux droits politiques: La correction républicaine du libéralisme

2 Plan du chapitre I – Le républicanisme II – La critique républicaine du libéralisme III – Le libéralisme démocratique

3 Libéralisme et participation politique Libéralisme : volonté de préserver l’indépendance individuelle du despotisme potentiel de l’Etat  droit de tout individu à rechercher son bonheur en menant la vie qu’il croit bon de vivre  >< traditions et aux religions définissant la vie bonne  >< Etat qui imposerait une volonté générale Tocqueville (1805-1889): le repli sur la sphère privée ne risque-t-il pas de signifier la perte de contrôle effectif du pouvoir étatique ?  revalorisation de la participation politique  les droits fondamentaux doivent inclure les libertés politiques nécessaires à la préservation des droits privés Renouveau du républicanisme ?

4 L’Etat républicain Révolution française : sommet du républicanisme  Etat républicain = expression raisonnée de la société  >< arbitre extérieur à la société Modernité du républicanisme et du libéralisme: la société est traversée d’aspirations contradictoires et de convictions divergentes  Libéralisme : assurer une coexistence pacifique de cette diversité  Républicanisme: reconstruire au travers du débat politique une identité et une volonté collectives  processus politique = processus de rationalisation  l’objet du politique ne se restreint pas nécessairement au juste, mais peut inclure également le bien  Bien : construction subjective à édifier >< réalité substantielle à découvrir

5 L’Etat républicain Contractualisme libéral ≠ exercice effectif de la souveraineté populaire  les droits fondamentaux ne préexistent pas au débat démocratique Critique républicaine du libéralisme:  caractère insuffisamment démocratique d’un libéralisme qui conduirait à sa propre négation parce qu’il ne prendrait pas suffisamment en considération les conditions politiques nécessaires à la préservation des droits qu’il entend reconnaître à tout individu.

6 La liberté républicaine Rejet de l’indépendance libérale  indépendance libérale: agir conformément à ses souhaits  autonomie: agir conformément à la raison Etendue exacte des capacités de la raison à déterminer ce que nous devons faire ?  Républicanisme libéral (Pettit) : limitation de la raison à la seule définition du juste  Bien commun = établissement de relations sociales justes  Différence avec le libéralisme: la contrainte ne s’explique pas par la nécessité de défendre la liberté des autres personnes, mais afin de rendre réellement libre  Républicanisme communautarien: raison capable de se prononcer sur le Bien  Bien commun : souci de définir collectivement ce que constitue une vie bonne  Différence avec le communautarisme: le Bien n’est pas donné à priori mais reconstruit collectivement

7 La liberté républicaine Pas de réduction à la liberté politique :  La gestion des affaires publiques n’est pas en soi un mode de vie idéal  Mais une illustration de la subordination de l’intérêt particulier à l’intérêt général, de la sensibilité à la raison (cf. Kant)  Exercice public de la raison Républicanisme : retour du politique  Réinvestissement massif des citoyens dans le politique  Rompre avec le principe libéral de la séparation de la société civile et de l’Etat

8 Démocratie participative vs. démocratie directe Démocratie directe  Petites communautés politiques antiques où existe une forte conscience du bien commun  Référendum décisionnel et élection directe : simple photographie des opinions individuelles  Triomphe de la réduction du politique au seul conflit des intérêts particuliers Démocratie participative  Valorisation de la participation aux citoyens dans le processus décisionnel  Médiation de procédures adéquates de démocratie indirecte : conditions d’une discussion raisonnable entre des acteurs cherchant le bien commun (ex. panels de citoyens tirés au sort)  Représentants davantage préoccupés par l’intérêt général

9 Plan du chapitre I – Le républicanisme II – La critique républicaine du libéralisme III – Le libéralisme démocratique

10 La désaffection du politique Dérive antidémocratique favorisée par la valorisation de la liberté comme indépendance individuelle Le système représentatif : permet un désinvestissement de la souveraineté populaire  Technocratie : gestion des affaires publiques par des experts dont c’est la profession  Autoreproduction de la classe politique  Perte de pouvoir au profit de l’administration (ou d’experts privés) Risque de radicalisation du despotisme doux Perte de possibilité de faire prévaloir son interprétation des droits fondamentaux

11 Technocratie et mondialisation Abandon du pouvoir politique à des professionnels de la représentation  Face visible d’un appareil administratif  Risque d’une transformation de l’Etat libéral en une technocratie  Démocratie libérale = « Cause toujours » ? La mondialisation accroît ce risque:  Restriction des marges de manœuvre du politique sur l’économie  Complexité accrue Citoyens mécontents : peuvent changer de fournisseur  Ne résout en rien les raisons profondes du manque de confiance envers l’Etat  Séparation de l’Etat et de la société civile : préférence pour les mouvements citoyens

12 Gouvernance et despotisme Gouvernement républicain:  Formulation et mise en œuvre d’un projet auquel les citoyens s’identifie  Les citoyens sont membres d’une même communauté se donnant à elle-même ses propres lois et cherchant à s’entendre sur des valeurs partagées Gouvernance libérale :  La légitimité du pouvoir ne dépend pas de la qualité éthique des lois, mais de leur efficacité  A l’heure de la mondialisation, la démocratie libérale est-elle encore un instrument adéquat de gouvernance ? Emergence d’un despotisme doux et diffus:  Diffus: aucun individu ou groupe d’individus ne possède le monopole du pouvoir despote = entrelacement aveugle de divers logiques systémique  Doux: respect formel des droits et libertés individuelles

13 Droits individuels et pouvoir des juges Subordination de la souveraineté populaire au respect de principes supra- démocratiques  Champ démocratique sous la tutelle du pouvoir judiciaire L’énonciation effective des droits fondamentaux ne peut être l’œuvre que de personnes historiques  Importance de la possibilité pour la souveraineté populaire de les réviser  Révision difficile voire impossible des droits fondamentaux  Grande diversité d’interprétations possibles par les Cours de justice  Exemple: mariage homosexuel Hobbes: justification d’un despotisme doux (respectueux des libertés privées)

14 Plan du chapitre I – Le républicanisme II – La critique républicaine du libéralisme III – Le libéralisme démocratique

15 Modernité du républicanisme ? Prémodernité du républicanisme ?  L’homme ne peut mener une vie accomplie que s’il participe activement à la vie politique  Aristote (l’homme est un être politique) + références aux cités grecques ou à la Rome antique Indéfendable tant philosophiquement que politiquement:  Philosophiquement: repose sur une métaphysique dogmatique  Politiquement: la participation publique n’est un idéal accessible qu’à une minorité. La liberté politique serait ainsi irréductiblement liée à une domination économique et sociale. Mais :  Lien entre la participation politique et la démocratie  Le républicanisme peut être présenté comme l’expression politique par excellence du rationalisme moderne  Débat entre le libéralisme et le républicanisme : un débat interne à la modernité  Le libéralisme : réaction face au dogmatisme rationaliste du républicanisme

16 Le libéralisme démocratique Républicanisme : rationalisme politique voyant en l’Etat l’expression raisonnable de la société  Libéralisme: rejet des excès de ce rationalisme  Critique républicaine du libéralisme = retour en arrière  Mais: reconnaissance de l’importance de la participation politique  Volonté d’unir libéralisme et démocratie Transformation de la critique républicaine en une critique interne à la tradition libérale:  corriger le libéralisme afin de l’unir à la démocratie  les libertés politiques comme conditions de possibilité de la préservation des libertés privées  extension des droits fondamentaux Association du libéralisme et de la démocratie encore dominante aujourd’hui  La participation politique reste un mal nécessaire  Etat et société demeurent séparés

17 La contingence du lien entre libéralisme et démocratie Critique du républicanisme:  Manque d’universalité de droits républicains fondés sur l’exercice de la démocratie au sein d’une communauté particulière Droits libéraux vs. démocratie ?  Primauté des droits fondamentaux sur la discussion démocratique  Démocratie subordonnée au respect de principes supra-démocratiques  La démocratie est-elle le régime le plus à même de garantir le respect des libertés fondamentales ?  partis extrémistes, questions écologiques ?

18 Bien commun ou intérêt personnel Motifs du vote:  Libéralisme: incite à voter pour le candidat le plus susceptible de défendre ses intérêts  Républicanisme : opter pour le discours politique le plus conforme au bien commun.  Démocratie: rapport de force conduisant à une tyrannie de la majorité ? Illustrations:  Négociations interprofessionnelles ou concertation sociale ?  Fédéralisme de concertation ou de compétition ?


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