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Introduction Littérature, cinéma et narration  Indépendance du récit par rapport aux techniques particulières, nécessité d’une technique qui actualise.

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2 Introduction Littérature, cinéma et narration

3  Indépendance du récit par rapport aux techniques particulières, nécessité d’une technique qui actualise le récit.  Selon Claude Bremont, la structure d’une histoire est « indépendante des techniques qui la prennent en charge », le récit « n’est communicable que sous condition d’être relié par une technique de récit, celle-ci utilisant le système de signes qui lui est propre ».  Les éléments du récit sont pris en charge par un médium particulier : écriture, dessin, film ou autre.

4  « Si le récit se visualise en devenant film, s’il se verbalise en devenant roman (…), ces transpositions n’affectent pas la structure du récit, dont les signifiants demeurent identiques dans chaque cas (des situations, des comportements). En revanche, si le langage verbal, l’image mobile (…), se « narrativisent », s’ils servent à raconter une histoire, ils doivent plier leur système d’expression à une structure temporelle, se donner un jeu d’articulations qui reproduise, phrase après phrase, une chronologie ».  Bremont, cité par Vanoyé, postule l’existence de structures narratives antérieures à leur prise en charge par un technique.

5  Chaque technique, chaque moyen d’expression, apporte une réponse spécifique aux problèmes de la prise en charge des divers éléments du récit.  Comment se réalise le processus de narrativisation du film ? Quels sont les rapports de ce support aux éléments et articulations du récit ?

6  Le récit est la « représentation d’un événement ou d’une suite d’événements, réels ou fictifs, par le moyen du langage, et plus particulièrement du langage écrit ». G. Genette, Figure II, Seuil, 1969.

7  « événement ou suite d’événements », cela implique :  Des actions enchaînées  Un ou des agents  Un cadre (lieux, objets, etc.)  Une chronologie  « représentation par le moyen du langage », ceci implique un dispositif de représentation à savoir :  Un énonciateur du récit, un narrateur avoué ou dissimulé  Une énonciation du récit, une narration plus ou moins marquée  Un (ou des) point(s) de vue à partir duquel s’effectue la représentation  Un destinataire du récit, un narrataire spectateur de la représentation.

8  Il y a donc deux séries temporelles…  Celle des événements narrés  Celle du récit  … qui ne sont pas affectées pareillement par la clôture :  La chaîne des événements racontés peut être close ou non ;  Un récit est nécessairement clos (romans et films ont des limites matérielles). C. Metz, Essai sur la signification au cinéma, 1975

9  Le récit est organisé selon une double exigence :  Cohérence de la structuration interne du récit ;  (Re) présentation à un narrataire : le récit est donné à lire (roman) ou à voir/entendre (film). ▪ Fenêtre sur cour (Hitchcock, USA, 1954), ▪ L’homme qui en savait trop (Hitchcock, USA, 1956).

10 Récit écrit, récit filmique

11  Influencé par la littérature, le cinéma reproduit des traits caractéristiques du récit écrit :  Titre : programme de lecture par les effets qu’il produit, les informations qu’il livre concernant le contenu ou le type de récit (ex. Requiem for a dream, Les arts martiaux de Shaolin)...  Découpage en chapitre ou en épisode,  Évolution de la situation et des caractères, …

12  Le personnage est une représentation, un signe global. L’énoncé filmique nous informe sur l’être, le faire et l’importance du personnage.  Les rôles thématiques : ce que sont les personnages définit leurs rôles thématiques, leur statut diégétique dans le récit (médecin, journaliste, secrétaire).  Les fonctions actancielles : ce que font les personnages définit leur fonction actancielle. Greimas propose six fonctions essentielles : le sujet, l’objet, le destinataire, le destinateur, l’opposant et l’adjuvant.  Le statut narratif : l’importance du personnage est liée au degré de focalisation du récit sur lui.

13  Réception différente  Livre-objet manipulable, maîtrise du temps et du rythme de lecture (retour en arrière, lecture en diagonale, saut de page, etc.).  Visionnage collectif du film, manipulation impossible, temps et rythme non maîtrisés, etc.  Moyens d’expression différents  Langue écrite ;  Multiplicité des moyens d’expression (langue écrite, parlée, images, sons, gestuelle…) : chacun pouvant assumer une fonction différente (dialogue/description/action).

14 Rapports entre récit filmique et diégèse

15  Rappel : la diégèse, le récit et la narration  La diégèse est le signifié, le contenu narratif du film. C’est l’univers imaginaire auquel appartient l’histoire et ce que celui-ci provoque chez le spectateur.  Le récit est le signifiant, la forme que prend l’expression de l’histoire. Le film est un système de signes, l’organisation du sens y est plus complexe.  La narration est l’acte narratif producteur qui concerne les rapports existant entre l’énoncé et l’énonciation.

16  Le mode est relatif au point de vue qui régule la quantité d’informations données sur l’histoire par le récit.  Quel est le personnage dont le point de vue oriente la perspective narrative ? Qui voit ?

17  L’ordre recouvre les différences entre le déroulement du récit et celui de l’histoire. Tout récit implique une organisation des événements dans le temps :  Narration ultérieure  Narration antérieure  Narration contemporaine Toutefois, le film produit un effet de contemporanéité.  Manifestation de l’énonciation narrative

18  La durée concerne les rapports entre la durée de l’action diégétique et celle du moment du récit qui lui est consacré.  Manifestation de l’énonciation narrative

19 Point(s) de vue et point d’écoute

20 1. Le point de vue cognitif : la focalisation  La focalisation est définie par une relation de savoir entre le narrateur et ses personnages.  La notion permet de distinguer entre auteur, narrateur et personnages.

21  Quel est le personnage dont le point de vue oriente la perspective narrative (qui voit) ?  Un narrateur omniscient en dit plus que n’en savent les personnages : récit non focalisé ;  Un narrateur ne dit que ce que voit tel personnage : récit à focalisation interne ▪ Fixe (point de vue d’un personnage), ▪ Multiple (les mêmes événements sont racontés par plusieurs personnages), ▪ Variable (on passe d’un personnage à l’autre) ;  Un narrateur qui en dit moins que n’en sait le personnage : récit à focalisation externe.

22  Comment ces différents types de focalisation sont- ils lisibles dans le récit filmique ?  Deux foyers de focalisation dans le récit filmique : les images et le son.

23 2. Le point de vue visuel : l’ocularisation  L’ocularisation caractérise la relation entre ce que la caméra montre et ce que le personnage est censé voir.

24  Que voit-on ? La place de la caméra manifeste  Ocularisation zéro : plans généraux ;  Ocularisation externe : la caméra suit un personnage, aucune autre information n’est donnée au spectateur ;  Ocularisation interne : la caméra suit un personnage, mais des informations supplémentaires peuvent être fournies par différents procédés : ▪ un commentaire off ▪ un aparté ▪ des moments de focalisation interne par le personnage (primaire) ▪ des images subjectives (image mentales, rêve, souvenir, etc.).

25  L’alternance entre personnage voyant/ce que voit le personnage structure le champ/contre-champ. Elle est à la base des effets d’identification au cinéma.  C’est le va-et-vient de la focalisation sur (connaissance du héros) à la focalisation par (intériorisation du regard) qui permet l’identification au héros (ocularisation interne secondaire).

26 3. Le point d’écoute : l’auricularisation  Qu’entend-on ?  Le narrateur laisse entendre plus que n’en entend le personnage : auricularisation zéro ▪ voix off ▪ variation des niveaux sonores pour des raisons d’intelligibilité ▪ musique extra-diégétique : indice de présence de la voix narrative ;  Le narrateur laisse entendre moins que n’en entend le personnage : auricularisation externe ;  Le narrateur laisse entendre ce qu’entend le personnage : auricularisation interne  Différents procédés qui enclenchent une focalisation sur le personnage.

27 Manifestations de l’énonciation narrative

28  Qui parle ?  Considérer l’instance narrative telle qu’elle se manifeste ou se devine dans le texte du récit.  L’instance narrative n’est pas l’auteur (ou le réalisateur).  La situation narrative n’est pas la situation d’écriture.  Le récit implique :  une représentation (un choix d’éléments qui seront organisés, mis en scène),  une communication différée,  l'élaboration d’un discours clos.

29 1. Quand a lieu la narration par rapport aux événements narrés ?  Les temps de la narration par rapport au temps de la fiction :  La narration peut être ultérieure à ce qui est raconté  La narration peut être antérieure  La narration peut être contemporaine  Il existe des types mixtes

30  La prise en charge du récit  par les seules images filmiques,  par une (ou plusieurs) voix et par les images filmiques : ▪ les intertitres du cinéma muet, la voix extradiégétique, la voix de certains personnages manifestent la présence d’une instance narrative ; ▪ il peut y avoir non convergence entre l’image et le son :  Décalage temporel entre la narration parlée et l’image (au présent).

31  D’une manière générale, l’image étant au présent, l’irruption du passé est plus frappante dans le récit filmique :  l’écriture produit un effet d’antériorité de la fiction sur la narration ;  le film produit un effet de contemporanéité.

32  Pour marquer le passage du présent au passé le film dispose de procédés divers :  Coupe franche  Fondu enchaîné  Flou entre image du présent et image du passé  Effet de ralenti/arrêt sur images  Changement d’éclairages, de tonalité, N&B. F. Vanoye, Récit écrit, récit filmique, 2002

33 2. La vitesse du récit : le rapport entre temps diégétique et temps de la narration  Récit à vitesse constante : une même durée diégétique pour une même durée de projection  Ellipse (temps de projection = 0)  Pause (temps diégétique = 0)  Scène (temps diégétique = temps de projection)  Sommaire (temps diégétique > temps de projection)  Scène ralentie (temps diégétique < temps de projection)

34  L’empreinte du temps socio-historique de la narration sur la fiction.  Tout récit porte les traces de l’époque de son élaboration à travers ▪ Les thèmes, les sujets ▪ Les structures narratives et idéologiques ▪ Les techniques d’enregistrement des images et des sons


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