La Communication : Transmettre, Échanger, Construire I. LES THEORIES DE LA TRANSMISSION SHANNON, le canal II LES THEORIES DE L’ECHANGE WEINER, le feedback.

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1 La Communication : Transmettre, Échanger, Construire I. LES THEORIES DE LA TRANSMISSION SHANNON, le canal II LES THEORIES DE L’ECHANGE WEINER, le feedback III. LES THEORIES DE LA CONSTRUCTION DE SENS WEICK, le social

2 ECHANGETRANSMISSION SENS COMMUNICATION « Communiquer à quelqu’un » IMPACT « Communiquer ! » RELATION CONSTRUCTION - CONTEXTE « Communiquer avec quelqu’un » Vision positiviste Vision systémique Vision constructiviste

3 ECHANGETRANSMISSION SENS COMMUNICATION - Shannon : Emetteur/Récepteur -- Daft-Lengel : Richesse des media - Wiener : Cybernétique - Watzlawick: MétaCommu. - Austin : « Dire = Faire » - Winograd-Flores : « Actes de langages », CPAction, CPPossible - Bourdieu, Giddens : Structurant/Structuré - Weick: Equivoque, Dissonance, Construction de sens - Levy-Strauss : Sens = Structure - Habermas : Sens = Consensus

4 I. THEORIES DE LA TRANSMISSION RICHESSE DU MEDIA Riche Pauvre Face-à-face Téléphone Document écrit et adressé (note, mémo, lettre, … ) Document écrit, non adressé (Bulletin d ’informations, rapport standard..) Daft et Lengel, 1986 : Shannon 1946 : Vitesse réaction Variété canaux Personnalisation Langage

5 Les applications aux standards d'INTERNET

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9 La standardisation XML 1 Oasis (avec Sun, et les organismes de normalisation Cefact-ONU Edifact) continue la mise au point de ebXML: approche top down classique. Mais cette standardisation "officielle" ne débouche pas vite… 2. La WS-I (Web Services Interoperability Organisation) (avec Microsoft, IBM, SAP, Oracle, Dassault Systèmes…) avec notamment les standards UDDI pour les registres et SOAP pour les procédures à distance, Ariba avec le cXML, CommerceOne avec le XCBL, IBM avec le SpML, Microsoft avec Biztalk… 3. Le W3C est occupé à coordonner entre eux les nombreux standards de la galaxie XML (XML Schema, XSLT, Xquery, Xpointer, " namespaces "…) XML nécessite une boîte à outils cohérente et simple à utiliser 4. Les utilisateurs EDI, organisés en 10 secteurs d'utilisation et aussi dans l'EWG (Edifact Working Group). Ils coordonnent le développement d'Edifact depuis l'origine

10 II LES THEORIES DE L’ECHANGE Wiener (1950) : - Il est impossible de ne pas communiquer (L’homme se définit à travers son interaction à l’autre, feedback + ou -, communications non verbale..) - Il est difficile de « méta-communiquer » (ex. un malade mental qui guérit désorganise tout son système familial, thérapie de double-contrainte ) Watzlawick (1970):

11 Les applications à la régulation d'un SYSTEME

12 TEMPS Même (synchrone)Différents (asynchrones) ESPESP Même (local) Face-à-face : Salles de décision, Tableaux blancs électroniques, SIAD Interaction asynchrone : Kiosques, Tableaux d’affichage, GED ACEACE Différents (distants) Interaction synchrone médiatée : Téléconférence, Visioconférence Partage d’écran Interaction asynchrone distribuée : Messagerie électronique, Routage des formulaires Les applications à la COLLABORATION

13 (1) Communication médiatisée (utilisateurs interagissant avec d'autres utilisateurs) Média-espaces partagés Collaboratoires scientifiques Espaces sociaux de grande échelle (2) Accès à l'information (utilisateurs interagissant avec des informations ou des objets informatiques) Systèmes de recommandation (filtrage social) Filtrage collaboratif Collecte collaborative d'information (3) Espaces de travail collaboratif (utilisateurs interagissant à la fois avec d'autres utilisateurs et des informations ou des objets informatiques) Assistance aux réunions Espaces collaboratifs d'information Visualisation (4) Mémoire collective et distillation des connaissances (fournissant un sens de l'histoire) Mémoires de groupe et organisationnelle Systèmes de Foire aux questions (FAQ) Logique de décision/Argumentation Localisation de l'expertise (5) Assistance à la collaboration (sous-tendant des outils et des boîtes à outils) Applications partagées et gestion des sessions Notification Interfaces et indicateurs d'activité, d'alerte et de « prise de conscience » (awareness) Contrôle de concurrence Rôles et règles sociales

14 LES COLLECTICIELS : la matrice des tâches Espace de Coordination Espace de Collaboration Espace de Communication

15 VariablesRésultats Recherches correspondantes Participation AugmentationDennis et al. 1988 ; Pinsonneault & Kraemer 1989 ; George et al. 1990 ; McLeod 1992 ; Benbasat & Lim 1993 Consensus AugmentationPinsonneault & Kraemer 1989 ; Nunamaker et al. 1989 RéductionMcLeod 1992 Pas d'effetsWatson et al. 1988 AugmentationDennis et al. 1988 ; Pinsonneault & Kraemer 1989 ; George et al. 1990 ; McLeod 1992 ; Benbasat & Lim 1993 AugmentationGeorge et al. 1990 ; McLeod 1992 Réduction (gain de temps) Nunamaker et al. 1989 ; Dennis et al. 1990 AméliorationDennis et al. 1988 ; Pinsonneault & Kraemer 1989 ; George et al. 1990 ; McLeod 1992 ; Benbasat & Lim 1993 AugmentationSteeb & Johnston 1981 ; Pinsonneault & Kraemer 1989 ; Favier 1993 ; Pervan 1994 RéductionGallupe et al. 1988 ; Watson et al. 1988 ; McLeod 1992 Pas d'effetsLewis 1982 ; Beauclair 1987

16 Les applications du Web social

17 III. LES THEORIES DE LA CONSTRUCTION DE SENS La construction de sens dépend d’un processus d’inférence: co-sélectionner, parmi les implications possibles d’un énoncé explicite, celles qui sont pertinentes par rapport au contexte (Le Consensus d’Habermas, la Conscience Collective de Weick). étudiant/professeur malade/médecin protecteur/protégé… faire bonne figure obtenir une information…

18 Conviction, Mimétisme CONVENTION « Système Ecran » Une application : la théorie des conventions L’écran, modèle de structuration de l’information: INDIVIDUS A D B C Confirmation Système d ’Interprétation Flux +/- complexe +/- cohérente Enoncé et Dispositif Interprétation? Incertitude? Transparence?

19 Rôles des acteurs de l ’échange? Division du travail, « Règles de l ’art » Quelles sont les REGLES? 1. La logique de l ’échange: 2. La logique de la contribution: Conventions de qualification Prendre un taxi? Discuter avec son médecin? Négocier un prêt? Travail en commun, Routines Apprentissage Quelles sont les REGLES? Conventions d ’effort Gérer un diplôme? Faire un cours magistral? Tirer au flan? Dynamique: par les modifications ENDOGENES de la conviction sur le « Normal » Marché Organisation

20 Application au « Sens Making » (WEICK) 1. L ’Organisé est différent de l’Organisant (Organizing) - Le modèle de l’Organisé est fondé sur la stratégie: profit, changement planifié difficile épisodique, buts, culture, sens prospectif, structures, organigramme, plan, éviter les erreurs… - Le modèle de l'Organisant est fondé sur la Communication : réduction d’ambiguïté, changement omniprésent improvisé, sens rétrospectif, conversations, interprétations, traductions, justifications, résilience … 2. Question : Comment fait-on du sens ? (Sensmaking) : la rationalité a posteriori - Comment puis-je savoir ce que je pense, avant d’avoir su ce que je dis? - L’action précède la cognition : l’individu réagit à des crises qu’il a en partie produites, en bricolant une expérimentation par attention vigilante (Modèle de l’improvisation théâtrale).

21 Le « Sens Making » : K. WEICK l’interaction précède la modélisation Dissonance --> Partage - ( Construction Sélection Simplification ) - Créativité Résilience

22  « L'Enaction » : K. WEICK 1. Dissonance et Equivoque Chaque fois que des événements sont en décalage avec les attentes, les individus vont chercher à leur assigner un sens : la construction du sens est un processus de pensée qui utilise le récit rétrospectif pour expliquer les surprises. 2. Le concept d'Enaction Il s’agit de ponctuer l’expérience et de la découper en segments (énaction : la réalité extérieure est une production sociale), avec comme résultat de ne retenir qu’une fraction infime pour construire du sens. Il y a ensuite sélection et rétention : un « segment » d’expérience peut être stocké et servir pour des actions et des interprétations ultérieures) 3. La vigilance collective (capacité à accepter l’impossible, à partir de laquelle l’acuité aux signaux d’alerte s’accroît) : - propension à s’occuper des erreurs - réticence à simplifier les interprétations - sensibilité accrue au contexte opérationnel - engagement pour la résilience - sous-spécification des structures