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HABITUATION Plan du cours 1. Exemples d ’apprentissage par habituation 2. Définition de l’habituation 3. Phénomènes associés à l’habituation 4. Les paramètres.

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1 HABITUATION Plan du cours 1. Exemples d ’apprentissage par habituation 2. Définition de l’habituation 3. Phénomènes associés à l’habituation 4. Les paramètres de l’habituation 5. Utilisation de l’habituation en thérapie

2 1. Exemples d’apprentissage par habituation Il s’agit aussi d’un apprentissage. La forme la plus simple d’apprentissage. La diminution de certaines réactions émotionnelles reposerait, en partie, sur un apprentissage par habituation. Pourquoi s’intéresser à l’habitiation ?

3 1. Exemples d’apprentissage par habituation Quelques situations où apparaît l’apprentissage par habituation. Chez les chiens : audition = modalité sensorielle très développée. Spectre sonore: Chien: 20 cycles/s. à 50 000 cycles/s. Homme : 20 000 cycles/s. Chiens de chasse: entraînement à ne pas craindre le bruit d’un coup de feu Chez le nourrisson : son regard a tendance à fixer moins longtemps les personnes qu’ils connaît le plus et à s’attarder à celles qui lui sont le moins familières ou totalement étrangères. Dans un avion, les parachutistes au moment du saut: différences entre les novices et les expérimentés au niveau des signes physiologiques et comportementaux de la peur.

4 1. Exemples d’apprentissage par habituation Pourtant un point commun relie ces exemples: Le déclin ou la disparition d’un comportement qui, normalement, est déclenché par une stimulation précise. Caractéristiques communes des exemples: La fréquence d’apparition ou intensité d’un comportement donné diminue à la suite de la présentation répétée d’une stimulation.

5 2. Définition de l’habituation Le phénomène d’habituation est une diminution graduelle et relativement permanente de l’intensité ou de la fréquence d’apparition d’une réponse ou d’un comportement, par suite de la présentation répétée d’un stimulus inconditionnel spécifique. Phénomène d’habituation = modification observable du comportement. Phénomène d’habituation processus d’habituation Processus d’habituation = processus inobservable d’apprentissage sous-jacent à cette modification.

6 2. Définition de l’habituation Habituation et sensibilisation On appelle phénomène de sensibilisation, cette augmentation momentanée d’une réponse à un stimulus qui se répète. Après quelques présentations du stimulus le phénomène d’habitation commence à se manifester à son tour, et à mesure que le stimulus se répète, l’intensité de la réponse diminue graduellement. Habituation et sensibilisation sont deux phénomènes qui surviennent souvent dans des circonstances semblables et qui peuvent même se suivre. Faciles à distinguer

7 2. Définition de l’habituation Habituation et sensibilisation PhénomèneCaractéristique SensibilisationAugmentation de la réponse inconditionnelle ou de la réponse d’orientation HabituationDiminution de la réponse inconditionnelle ou de la réponse d’orientation

8 2. Définition de l’habituation Exemple d’utilisation de l’habituation Ex: La spécificité de l’habituation au stimulus est très utilisée dans l’analyse du développement du nourrisson. On se sert du phénomène d’habituation pour comprendre et analyser les processus d’attention et de mémoire chez les bébés (moins de 2 ans). Présentation répétée d’un stimulus donné On mesure l’attention qu’il y porte Attention soutenue puis diminution graduelle quand le stimulus est présenté plusieurs fois en succession ou lorsqu’il est disponible durant une période assez longue. Habituation à la réponse d’attention. = indice de la mémoire du nourrisson

9 3. Phénomènes associés à l’habituation Généralisation du stimulus Le déclin de la réponse a lieu en présence du stimuli d’habituation ou de stimuli qui lui sont très semblables. Pour être adaptatif, l’apprentissage doit pouvoir se généraliser. Différences entre les situations doivent être d’une importance ou d’une signification négligeable. Il y a généralisation si le déclin de la réponse en présence du nouveau stimulus B, qui est semblable au stimulus d’habituation A, apparaît plus rapidement ou plus facilement que si le stimulus est présenté de façon répétée sans habituation préalable au stimulus A (Wyers, 1973).

10 3. Phénomènes associés à l’habituation Généralisation du stimulus La généralisation de l’habituation est directionnelle : il y a généralisation de l’habituation au stimulus le plus efficace vers le stimulus le moins efficace, mais pas de généralisation de l’habituation au stimulus le moins efficace vers le stimulus le plus efficace. l’immersion in vivo : le sujet est immergé en réalité dans la situation anxiogène au niveau maximum d’intensité jusqu’à ce que la réponse d’angoisse s’éteigne. Généralisation de l’apprentissage aux situations moins anxiogènes

11 3. Phénomènes associés à l’habituation Déshabituation La déshabituation consiste en une annulation de l’habituation, et donc dans une réapparition de la réponse au stimulus spécifique ayant produit préalablement un déclin de cette réponse. A la suite de l’introduction ponctuelle d’un nouveau stimulus B

12 3. Phénomènes associés à l’habituation Récupération spontanée et rétention de l’habituation Le simple passage du temps peut restaurer une réponse HabituationRepos = Période au cours de laquelle le stimulus d’habituation n’est pas présenté Restauration de la réponse initiale dès la première présentation La récupération spontanée existe pour presque toutes les réponses Exemple: Au cours de la thérapie: interruption de la pratique de l’exposition

13 4. Les paramètres de l’habituation Quels sont les facteurs qui accélèrent ou ralentissent le déclin de la réponse et sa relative spécificité au stimulus ? L’intensité du stimulus d’habituation Plus l’intensité du stimulus d’habituation est faible, plus le déclin de la réponse est marqué ou rapide. Plus l’intensité du stimulus d’habituation est intense, moins le déclin de la réponse est rapide.

14 4. Les paramètres de l’habituation Quels sont les facteurs qui accélèrent ou ralentissent le déclin de la réponse et sa relative spécificité au stimulus ? La fréquence de stimulation Plus la fréquence de stimulation est élevée, plus l’habituation est rapide ou prononcée. La force de la réponse diminue plus vite si l’intervalle entre les stimuli est court que s’il est long. Cette relation a été fréquemment observée mais compte de nombreuses exceptions pour être acceptée d’emblée. À évaluer pour chaque type de réponse

15 4. Les paramètres de l’habituation Quels sont les facteurs qui accélèrent ou ralentissent le déclin de la réponse et sa relative spécificité au stimulus ? Les stimuli contextuels Les stimuli contextuels, c’est-à-dire les stimuli de l’environnement qui accompagnent le stimulus d’habituation jouent également un rôle. Le déclin de la réponse, ne dépend pas uniquement de l’intensité du stimulus d’habituation, mais de sa relation entre celui-ci et les autres stimuli de l’environnement. Ex: La présence du thérapeute lors d’exposition in vivo peut atténuer la réponse émotionnelle * * Il est essentiel de conserver à l’esprit que le thérapeute est aussi un modèle (apprentissage social, Bandura, 1977)

16 5. Observation de l’habituation en thérapie L’habituation est un processus psychobiologique essentiel. libère de l’emprise de stimuli et permet l’attention à d’autres elle s’avère importante dans l’extinction des comportements d’évitement* Ex: gestion de la réponse émotionnelle de peur face à un stimuli phobogène = exposition graduée in vivo jusqu’à atténuation ou disparition des réponses de peur Règles à suivre (cf. Rachman, 1990): (réduire l’activation physiologique) commencer par affronter des formes atténuées du stimulus organiser des séances relativement longues et fréquentes Rachman, S. (1990), The determinants and treatments of simple phobias, Advances in Behavior Research and Therapy, 12: 1-30. Il est également essentiel d’identifier les cognitions clefs qui doivent être remises en question. Intervention du processus d’extinction

17 5. Observation du phénomène d’habituation en thérapie Vignette clinique: phobie des oiseaux Melle S a 23 ans au moment de sa consultation. Elle présente une phobie des oiseaux. Cette phobie est très invalidante et la gêne pour se déplacer. En effet, elle ne peut approcher un oiseau à moins de 5 m de distance. Elle peut passer cependant rapidement près d’un pigeon à 2-3 m. Elle situe le début de ses troubles à l’âge de 3 ans. Elle invoque des facteurs déclenchants pour expliquer l’origine de sa phobie: à l’âge de 3 ans, elle était élevée par une grand-mère qui avait des poules. Ses cousins la poursuivaient avec des plumes d’oiseaux, ou bien excitaient les poules contre elle.

18 5. Observation du phénomène d’habituation en thérapie Étude des stimuli qui déclenchent l’anxiété du sujet. Se limiter à quelques situations clairement définies et qui correspondent à des situations invalidantes pour le sujet et SPECIFIQUES à la peur des oiseaux. Exemples: « Traverser une place avec des pigeons » « Voir un oiseau dans le ciel » « Toucher une plume d’oiseau »

19 Définition d’une hiérarchie des stimuli (situations) anxiogènes: « une hiérarchie d’anxiété est une liste de stimuli centrés sur un même thème et rangés selon la quantité d’anxiété qu’ils provoquent » (Wolpe, 1975). 100 traverser une place avec des pigeons 100 Voir les oiseaux (Hitchcock) 100 Toucher une plume d’oiseau 100 Voir un oiseau à moins de 5 m 80 Voir un oiseau empaillé 70 Lire une description ornithologique 70 Voir un oiseau en cage 50 Regarder une photo d’oiseau 50 Voir une plume d’oiseau à 15-20 m 40 Voir un oiseau s’envoler 30 Voir un oiseau loin dans le ciel 20 Voir un oiseau en plastique 10 Entendre le mot oiseau Perturbation anxieuse

20 Expositions en accord avec la patiente 1.Première séance d’exposition in vivo Un oiseau en plastique est placé sur le bureau du thérapeute à un mètre de la patiente. L’ anxiété subjective est de 5 (échelle 0-8) puis, après 5 minutes, elle est de 2. On approche l’oiseau en plastique de la patiente Fin de séance: tâche à domicile: regarder les oiseaux dans le ciel jusqu’à diminution significative de la réponse anxieuse 2.Deuxième séance d’exposition in vivo Une plume est placée à 2 mètres de la patiente puis elle est rapprochée progressivement (un mètre). L’ anxiété subjective est de 7. Durée 30 minutes. L’anxiété subjective est de 2. Fin de séance: tâche à domicile: regarder des photographies d’oiseaux jusqu’à diminution significative de la réponse anxieuse

21 5.séances d’exposition in vivo suivantes Mettre la plume dans son sac. Traverser les places publiques Toucher un oiseau en cage Avoir un pigeon en cage à domicile et le toucher 6. Postcure Un mois après la fin du traitement. Son pigeon est mort Elle porte toujours une plume dans son sac Elle sort normalement, n’évite plus les oiseaux Huit mois après la fin du traitement Elle sort maintenant normalement Elle élève deux faisans dans son jardin Va au poulailler A vu « les oiseaux » de Hitchcock.


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