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Publié parMarguerite Truchon Modifié depuis plus de 8 années
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La problématique de la conservation des ressources de la biodiversité dans les pays du sud : tragédie des communs ou gestion patrimoniale éléments de Synthèse
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Constat Les pays en développement sont particulièrement riches en ressources vivantes et en biodiversité. –Présence d’un certain nombre de pays “mégadivers” en Afrique et en Amérique Latine Cette biodiversité est particulièrement menacée –Concurrence de l’agriculture et déforestation –Surexploitation des ressources ligneuses et non ligneuses dans les forêts –Surexploitation des fonds marins –Etc.
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Problématique Comment assurer la protection de la biodiversité, « bien public mondial », et le développement des pays du Sud concernés? Quel mode de gestion de la conservation de la biodiversité, efficace dans l’atteinte des deux objectifs?
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Le point de départ: la « tragédie des communs ». Les ressources vivantes constituent souvent des « biens communs », rivaux mais non exclusifs Le modèle de la « tragédie des communs » prévoit leur surexploitation (solution dominante du jeu des acteurs) Il préconise –Soit le contrôle des ressources par l’Etat –Soit leur privatisation qui permet l’attribution de « droits de propriété » individuels et non ambigus
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Les propositions de l’école de la « propriété commune » Critique de l’hypothèse de l’accès libre et reconnaissance de systèmes de « propriété commune » impliquant une gestion collective La conservation traditionnelle par « mise en défens » par la puissance publique a déstabilisé ces systèmes Il faut les rétablir en impliquant les communautés locales dans les stratégies de conservation. –Il s’agit d’une “gestion patrimoniale”, la biodiversité apparaissant comme un patrimoine à conserver pour les populations. –Cela implique que les populations puissent valoriser ce patrimoine par un certain nombre d’activités. Une stratégie “gagnante – gagnante” (win-win)
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L’évolution des dispositifs concrets. Prédominance pendant longtemps d’une vision étatique et strictement conservationniste de la conservation. –Exclusion des activités humaines des zones de conservation (réserves, parcs nationaux) Mise en place depuis deux décennies de modèles de « transfert de gestion » aux populations locales. –Reconnaissance relative de droits aux communautés locales. –Implication des organisations internationales et des ONG de conservation Mise en place d’activités de valorisation de la biodiversité pour les populations locales. –Notamment, écotourisme, plante médicinales, produits forestiers non ligneux et foresterie « durable »
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Un bilan mitigé Qu’est-ce qu’une communauté? –La « capture par les élites » des droits reconnus aux communautés –L’accentuation des disparités au sein de la communauté. La question des compétences –L’exemple de l’écotourisme Faiblesse de la rentabilité des activités de conservation face aux revenus nés de la surexploitation –L’exemple de Madagascar Conflit entre logique marchande et logique de conservation –Insertion des activités dans des logiques de filière –Risque de pression sur les ressources naturelles des activités de valorisation
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De nouvelles perspectives L’instauration de partenariats public/privé –L’exemple de l’écotourisme La reconnaissance de droits de propriété intellectuelle aux communautés –Labellisation des produits –Lutte contre le bio-piratage
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