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Publié parCamille Clément Modifié depuis plus de 8 années
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Développement professionnel d’enseignants des 1er et 2 nd degrés - une équipe de recherche (7 EC) qui travaille depuis 2003 - étudier les tendances communes et les singularités Une présentation en 5 points: - filiation des travaux engagés - définitions construites, conceptions investies - choix méthodologiques - tendances communes - singularités
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- Filiation des travaux engagés - un 1er ouvrage collectif : la professionnalisation des enseignants relève d’une intention sociale de transmission- construction-développement-évolution des compétences, capacités, savoirs et connaissances caractérisant la profession concernée, et, dans le même temps, de développement de l’identité professionnelle des personnes. - un 2nd ouvrage collectif s’appuie sur des travaux empiriques permettant de comprendre comment les enseignants se professionnalisent en début de carrière dans une tension entre offre institutionnelle et positionnement des sujets.
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Une proposition de définition… -Professionnalisation (dispositif proposé aux sujets) et développement professionnel (dynamique des sujets) correspondent à l’articulation de 3 éléments: 1-une intention (côté organisation) de « mise en mouvement » des sujets dans les systèmes de travail par la prescription de compétences (traduisant une conception du “bon professionnel”) et la proposition de dispositifs particuliers permettant de les développer, traduisant une offre de professionnalisation 2-un processus de développement des activités (côté individu ou groupe) dans ces dispositifs assorti souvent d’une demande, émanant des sujets, de reconnaissance par l’organisation 3-et un processus de transaction (individu et organisation) en vue de l’attribution de compétences à l’individu à partir des process d’action développés
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La professionnalisation comme transaction identitaire Un schéma d’ensemble susceptible de penser les liens entre activité/ développement professionnel (sujet) – compétence/ professionnalisation (tiers) – négociation identitaire (sujet-tiers) ACTIVITE relève du SUJET = (ce qu’il fait) une CONFIGURATION SINGULIERE sujet-environnement-activité, support d’affects, de significations et d’APPRENTISSAGE NEGOCIATION IDENTITAIRE IDENTITAIRE (entre offre et demande enjeu d’attribution/reconnaissance de place) COMPETENCE relève du TIERS (l’institution, le politique...) attendue et/ou attribuée = une qualité ATTENDUE et/ou ATTRIBUEE (à l’individu par un acte d’EVALUATION à partir du constat de la réussite de l’activité du sujet. La compétence est produite par l’acte social d’évaluation, elle n’est pas une qualité intrinsèque du sujet) Développement professionnel Professionnalisation
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Vers une problématique commune - « le processus de développement professionnel des enseignants s’effectue dans les espaces de la formation formelle (en IUFM), de la transition formation-travail (alternance IUFM et établissement scolaire) et du travail investi (en établissement scolaire). Il correspond à trois dynamiques : - - une dynamique de transformation/production de connaissances et de « compétences » ; - - une dynamique de transaction entre une offre institutionnelle de professionnalisation, un mode de contrôle des professionnalités et des modalités effectives de construction de celles-ci comme enseignant stagiaire puis titulaire ; - - une dynamique de transaction « biographique » individuelle entre l’identité héritée et l’identité vécue ou en construction/transformation ».
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- Choix méthodologiques - pas tant une démarche d’analyse de l’activité (ce qui supposerait une préférence pour le recueil de traces de l’activité) mais plutôt une méthodologie permettant l’analyse de l’évolution des significations que les individus donnent à leur propre activité. -options méthodologiques : - - L’utilisation de petits échantillons choisis comme illustratifs (plus que représentatifs) de la réalité analysée, - - La réalisation d’entretiens semi-directifs permettant de recueillir des « représentations », des significations traduisant le vécu des sujets à propos de leur développement professionnel, dans le but de caractériser les dynamiques identitaires en jeu. - - Deux d’entre nous ont également utilisé l’observation de séances de formation
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- Tendances communes (1) -une (tension) transaction identitaire entre une offre de formation et un vécu sur le terrain -elle passe également par l’élaboration de problèmes professionnels communs qui se construisent et s’instruisent avec les pairs en formation La même règle pour tous est-elle équitable ? Que signifie bien se tenir en classe ? Quelles modalités d’évaluation choisir et selon quel équilibre ? Connaître le passé de l’élève est-ce un avantage ?
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- Tendances communes (2) - le développement professionnel est finalement vécu comme une « épreuve »: -les formateurs de l’IUFM viennent à plusieurs reprises observer la pratique du stagiaire dans la classe, -la relation avec le pair-tuteur n’est pas toujours très simple, -les discours tenus respectivement par le tuteur et les formateurs ne sont pas toujours congruents (des désaccords ne sont pas rares), -l’accueil par les pairs dans l’établissement n’est pas toujours vécu comme chaleureux,… Se joue là aussi l’enjeu du jugement venant du regard d’autrui, sans que le stagiaire ne sache toujours quels sont les critères qui organisent ce jugement
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- Singularités (1) -Des environnements d’apprentissage distincts -Le développement professionnel passe par l’élaboration de problèmes professionnels différents (PE/PLC) : « tenir Sa classe » contre « transmettre Sa discipline »… -premier degré, les problèmes professionnels dominants sont « faire autorité » (auprès des élèves et des parents : être reconnu comme un interlocuteur valable), « tenir sa classe », « s’intégrer à l’équipe ». -second degré, les problèmes professionnels relevés concernent davantage « comment parler de sa discipline ? », « comment la transmettre ? ». Ils sont différents d’une discipline à l’autre
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- Singularités (2) -entre « ritualisation » (1er degré: avoir SA classe pour se sentir professionnel) et « conscience disciplinaire (Reuter) » (2 nd degré: être reconnu par le concours SPECIALISTE de sa discipline) -un ancrage temporel différent du sentiment de devenir un professionnel de l’enseignement (concours versus T1) -cela explique probablement des attitudes différentes à l’égard de l’offre de formation
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