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ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA REACTION INFLAMMATOIRE

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Présentation au sujet: "ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA REACTION INFLAMMATOIRE"— Transcription de la présentation:

1 ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA REACTION INFLAMMATOIRE
EN PATHOLOGIE INFECTIEUSE

2 Les différents agents pathogènes sont : - Les bactéries - Les virus
- Les parasites et les agents fungiques - Les prions Chaque agent pathogène Réaction inflammatoire post-infectieuse Lésions inflammatoires non spécifiques et/ou spécifiques 2/28

3 I. INFLAMMATIONS D’ORIGINE BACTERIENNE
 A) Mise en jeu de moyens de défense non spécifiques Ex : l’infection à germes pyogènes Inflammations suppurés : riches en polynucléaires neutrophiles altérés Pus : polynucléaires neutrophiles altérés + fibrine + nécrose tissulaire

4 B) Mise en jeu de moyens de défense spécifiques
Ex : l’infection tuberculeuse 1) Mise en jeu de moyens de défense non spécifiques 2) Moyens dépassés par l’agent pathogène  nécrose caséeuse + BK 3) Nécrose du BK 4) Mise en jeu de moyens de défense spécifiques Réaction d’hypersensibilité retardée (IV) : lymphocytes T sensibilisés cytokines afflux de macrophages Granulome tuberculoïde quasi pathognomonique 4/28

5 5/28

6 Le granulome tuberculoïde
Nécrose centrale caséeuse : amorphe, homogène, éosinophile, acellulaire. Couronne de cellules épithélioïdes, de cellules géantes plurinucléées Couronne lymphocytaire Le granulome tuberculoïde : granulome histiocytaire épithélioïde et gigantocellulaire avec nécrose caséeuse. 6/28

7 Aspécifiques à un stade
C) Concept de lésions spécifiques Spécifique : lésion évocatrice d’une cause ou d’un groupe de causes Agent pathogène  lésions inflammatoires Aspécifiques à un stade de l’évolution Spécifiques à un autre stade Examen bactériologique indispensable pour : Confirmer la présence de la bactérie Identifier le germe pathogène Antibiogramme 7/28

8 Le granulome tuberculoïde
Commun aux différentes formes anatomo-cliniques et évolutives d’infection à BK : Primo-infection tuberculeuse pulmonaire, Miliaire, Pleurésie, Localisation osseuse, Localisation ganglionnaire. 8/28

9 9/28

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13 Granulome histiocytaire épithélioïde et gigantocellulaire

14 Valeur de la nécrose caséeuse
Granulome épithélioïde  granulome tuberculoïde  tuberculose Autres causes de granulome tuberculoïde : Histoplasmose nord-américaine Autres causes de granulome épithélioïde : Infectieuses Mycobactéries atypiques Non infectieuses Sarcoïdose : granulome épithélioïde ± cellules géantes multinucléées Valeur de la nécrose caséeuse et/ou de la présence de BAAR 14/28

15 II. PRINCIPAUX ASPECTS MORPHOLOGIQUES
DES INFLAMMATIONS D’ORIGINE VIRALE Infection virale  mise en jeu de moyens de défense non spécifiques et spécifiques Parasites intra-cellulaires obligatoires avec trois périodes : - Période de latence : pas de traduction morphologique, - Période de stimulation : l’effet cytopathogène est visible histologiquement, - Période de dégénérescence 15/28

16 Aspects morphologiques des effets cytopathogènes viraux
1) Non spécifiques - Ballonisation cellulaire - Vacuolisation cellulaire 2) Evocateurs d’une infection virale - Aspect en verre dépoli du cytoplasme : Virus Hépatite B - Transformation plasmodiale : Virus Respiratoire Syncytial 3) Caractéristiques d’une infection virale - Cytomégalie + inclusion intracytoplasmique ou intranucléaire = Cytomégalovirus 16/28

17 Virus respiratoire syncytial
CMV HSV : Intérêt dans le cytodiagnostic de Tzanck 17/28

18 18/28

19 Certains virus possèdent un pouvoir oncogène à l’origine :
B) Virus oncogènes Certains virus possèdent un pouvoir oncogène à l’origine : - d’une modification de l’apoptose des cellules infectées - et/ ou  capacités de prolifération Virus à l’origine de tumeurs bénignes - Molluscum contagiosum : pox virus - Verrues vulgaires : HPV à faible pouvoir dysplasiant Virus à l’origine de tumeurs malignes - Condylome avec dysplasie : HPV à fort pouvoir dysplasiant - Lymphomes EBV- induits 19/28

20 III. PRINCIPAUX ASPECTS MORPHOLOGIQUES DES INFLAMMATIONS D’ORIGINE
FUNGIQUE OU PARASITAIRE Polymorphisme des agents agresseurs Polymorphisme des moyens de défense (non spécifiques et spécifiques) erzr Polymorphisme des manifestations cliniques et tissulaires Diagnostic positif par mise en évidence de l ’agent pathogène sur coupe histologique ou en parasitologie 20/28

21 Champignons : organismes eucaryotes qui ne sont ni des plantes ni
A) Définitions Champignons : organismes eucaryotes qui ne sont ni des plantes ni des animaux Microscopie : spores ou levures +/- filaments Parasites : 2 grands types - Métazoaires : mise en évidence de l’agent pathogène aisée (vers++) - Protozoaires : mise en évidence de l’agent pathogène ± facile en fonction de sa taille et de sa localisation  colorations spéciales Une approche diagnostique est possible si l’on met en évidence l’agent pathogène 21/28

22 A) Mise en jeu de moyens de défense non spécifiques
Ex : candidose buccale Inflammation suppurée 22/28

23 B) Mise en jeu de moyens de défense non spécifiques
Ex : le granulome tuberculoïde de l’histoplasmose nord-américaine 23/28

24 C) Manifestations pseudotumorales
Le kyste hydatique : Infection par larve d’Echinococcus granulosus Kyste hépatique +++ 24/28

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26 26/28

27 C) Manifestations tumorales malignes
Rare La bilharziose urinaire (Schistosoma haematobium) est incriminée dans le développement de cancers vésicaux Inflammation granulomateuse histiocytaire épithélioïde à corps étranger, persistante Sclérose pariétale + hyperplasie de l’épithélium vésical Lésions favorisant la survenue d’un cancer vésical 27/28

28 FIN


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