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Publié parSalomé Bélanger Modifié depuis plus de 8 années
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INTOX CANNABIS: Sa consommation double le risque de naissance prématurée (Actualité publiée le 19-07-2012) C’est du moins la conclusion de cette étude internationale menée par l'Université d’Adelaide (Australie) publiée dans l’édition du de la revue PLoS ONE. Alors que la naissance prématurée soit, au moins 3 semaines avant la date prévue de fin de grossesse est associée à des problèmes de santé graves pour le bébé à la naissance, puis plus tard dans la vie comme les maladies cardiaques et le diabète, ce résultat, obtenu sur un échantillon de 3.000 femmes enceintes peut faire réfléchir. Par ailleurs, une consommation de quantités importantes de cannabis (4 à 20 joints quotidiennement) induit une diminution significative de la concentration du sperme en spermatozoïdes, avec augmentation du nombre de spermatozoïdes anormaux et baisse sensible de la virilité.
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INFOS Le cannabis altère le traitement de l'information par le cerveau d'où une destructuration de la personnalité et des troubles du comportement, ce que le tabac ne provoque pas. : Le cannabis apporte une sensation d'euphorie, d'apaisement et de détente et une légère somnolence. Il entraine l'oubli des soucis et la relaxation. Il ne permet que "d'oublier" les problèmes pendant le temps de son action et en aucun cas de les résoudre. Dès que l'effet du cannabis s'est estompé, comme pour toutes les drogues, les problèmes ressurgissent. La schizophrénie paraît concerner près de un pour cent de la population générale. On sait son habituelle gravité et le caractère imparfait des thérapeutiques antipsychotiques. Ce un pour cent de ses victimes est la partie émergée d'un iceberg qui pourrait comporter 15 % et peut être même 20 % d'individus vulnérables, lesquels, grâce à un certain "capitonnement" de leur existence ( à l'abri de traumatismes physiques, psychiques et de certains toxiques ), ne décompenseraient pas cet état latent. L'ivresse cannabique est proche du délire cannabique pour un fonctionnement de l'appareil psychique coupé de la réalité; l'expérience structure la fonction ; et ainsi, qui a déliré, délirera. L'apprentissage du délire, chez un sujet vulnérable, pourrait bientôt imposer le délire comme mode de fonctionnement régulier du psychisme. Le pourcentage d'individus consommant du cannabis est exceptionnellement élevé chez ceux qui deviennent schizophrènes, posant de longue date la question de la relation entre ce qui est la cause et ce qui est l'effet.
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INTOX Il faut d'abord bien faire la différence entre "légal", c'est à dire autorisé par la loi et "dépénalisé" qui signifie interdit par la loi mais non poursuivi et ne faisant pas l'objet de sanctions. En droit, le cannabis reste prohibé dans tous les pays d’Europe. Cependant, dans certains pays, l’usage ou la détention d’une petite quantité ne sont pas sanctionnés pénalement (ils sont "dépénalisés"). C'est le cas en Espagne, aux Pays-Bas, au Portugal, en Italie, en Belgique ou en Suisse. Dans la plupart de ces pays, l’usage en public est puni par une sanction administrative.
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Détenir un peu de hasch ou en vendre juste à des copains n'est pas réprimé en France FAUX : Le consommateur ou usager de produit stupéfiant est visé par l'article L3421-1 : " L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 € d'amende " et par l'article R5181 du Code de la Santé Publique (Voir plus haut) Cependant, l'usager peut se voir offrir la possibilité d'échapper à la sanction pénale en acceptant de se rendre dans un centre d'aide et de soins et de suivre jusqu'à son terme le traitement prescrit. Ce dispositif est celui de l'injonction thérapeutique (article L3423-1). Pour la détention ou l'usage d'une petite quantité de cannabis, le juge réprime mais il peut, au cas par cas, adapter la peine aux circonstances selon son appréciation. Le gouvernement redéfinit le mode d'application de la loi pour éviter l'emprisonnement mais rendre plus systématiques les autres sanctions. L'usager revendeur, c'est à dire le toxicomane qui, pour subvenir à ses besoins en drogue, vend des produits, est puni pour trafic comme un "vendeur". Le partage de stupéfiants comme les pratiques "d’achat groupé" de stupéfiants (partage de stupéfiants entre plusieurs usagers qui confient à l’un d’entre eux le soin d’acheter la drogue nécessaire au groupe) sont des actes de trafic sanctionnés comme tels. Le vendeur ou "dealer", c'est à dire celui qui vend ou donne de la drogue à un consommateur est visé à l'article 222-39 du Code Pénal et risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. La peine d'emprisonnement est portée à dix ans lorsque les stupéfiants sont offerts ou cédés à des mineurs ou dans des centres d'enseignement ou d'éducation ou dans les locaux de l'administration
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INFOS Aux Pays-Bas, on peut fumer du cannabis dans les coffee-shops la drogue n'est pas légalisée pour autant, que ce soit pour les "drogues dures" ou les "drogues douces", le trafic, la vente, la production et la détention restent passibles de sanctions pénales. La détention de "drogues douces" (jusqu'à trente grammes) pour usage personnel n'est qu'une contravention, passible d'une amende. De même, la consommation sans détention (dans les coffee-shops par exemple) est une infraction à la loi, mais elle est "tolérée". Selon une directive du ministère public de 1996, la vente de "drogues douces" dans des coffee-shops n'est pas poursuivie et donc "dépénalisée" mais n'est pas légale pour autant, si les règles suivantes sont respectées : interdiction de vendre des quantités supérieures à 5 grammes par transaction et par personne, interdiction de vendre des "drogues dures", interdiction de faire de la publicité pour les drogues, interdiction d'occasionner des nuisances au voisinage, interdiction de vendre de la drogue aux mineurs et interdiction d'admettre les mineurs dans l'établissement. Ne pas posséder un stock supérieur à 500 grammes. L'existence des coffee-shops et leur approvisionnement sont donc illégaux mais seulement tolérés par les autorités néerlandaises. De même, la culture de cannabis pour usage personnel n'est pas autorisée mais n'est pas poursuivie. Cependant, le développement actuel des cultures de nederwiet, variété de cannabis dont la teneur en THC est particulièrement élevée, préoccupe les autorités néerlandaises, qui ont demandé à un groupe de travail de réexaminer la législation, en vue d'une répression de cette production. La culture de cannabis à visée commerciale est un délit passible d'une peine d'emprisonnement de 2 à 4 ans et/ou d'une amende.
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INTOX Le cannabis d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec le cannabis que l'on fumait dans les années soixante-dix. La teneur de la plante en THC (TétraHydroCannabinol, principe psychoactif), qui variait de 1 à 5 % maximum dans les années 60, a été augmentée par hybridations pour arriver aux variétés actuelles qui en contiennent 7 % en moyenne et, comme le Nederwiet, peuvent atteindre jusqu'à 22 % et nous savons que le record en principes actifs en THC du cannabis serait de 38 % sur des variétés transgéniques ; les conseils sur internet pour cannabiculteur (plus de 600 boutiques en ligne) pour une culture hydroponique à domicile ou pour la vente des nouvelles drogues comme les « spices », "Gorilla"et "Sence", cannabis synthétique, ne manquent pas d’aggraver la situation. La teneur du haschisch en THC, est désormais de 5 à 30 % (parfois même jusqu'à 54 %),
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INTOX il perturbe le fonctionnement du cerveau avec une altération du raisonnement, de la mémoire et de la volonté, avec des troubles du comportement et la déstructuration de la personnalité. il crée une dépendance, c'est-à-dire l'esclavage au produit. Ses effets dépendent évidemment de la personne qui le consomme et de la quantité consommée. Sa consommation peut conduire à des accidents, en particulier des accidents de la route, à un échec important de la vie scolaire et professionnelle.
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INTOX FAUX mais parfois VRAI : Bien sûr, tous les fumeurs de cannabis n'ont pas les mêmes réactions, il n'y a pas d'égalité physiologique devant les produits quels qu'ils soient. Le cannabis conduit à une dépendance surtout psychique, la plus longue à soigner. Mais si certains arrivent à gérer leur consommation, d'autres deviennent "accros" au point que la drogue représente un handicap très sérieux dans la poursuite de leurs études et dans leurs relations amicales ou familiales.
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INFOS Chez certaines personnes vulnérables, le cannabis peut engendrer ou aggraver un certain nombre de troubles psychiques comme l'anxiété, la panique et favoriser la dépression. Le cannabis est également susceptible, chez les sujets prédisposés, de révéler ou d'aggraver les manifestations d'une maladie mentale grave, comme la psychose maniaco-dépressive, la paranoïa ou même la schizophrénie.
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INFOS En France, jusqu’à présent, le cannabis, est classé parmi les stupéfiants ; en revanche quelques médicaments contiennent du THC de synthèse et sont prescrits sous surveillance médicale stricte tels que, par exemple, le Marinol, le Nabilone ou le Dronabinol utilisés dans la prévention des nausées pour soulager des malades du cancer qui subissent une chimiothérapie lourde. Le cannabis fumé demeure un danger pour tout usager ; en extraire certains principes actifs pour les conditionner en médicament réservé à certains malades, comme pour le « marinol » ou le « sativex » utilisés dans plusieurs pays européens, permet de maintenir l’interdit sur les autres utilisations. Ont ne fait pas fumer de l’opium pour soulager les malades mais ont extrait de l’opium par synthèse : la morphine, la codéine, … comme sédatif de la douleur et l’usage d’opium demeure interdit. La prescription du Sativex (spray pour pulvérisation sublinguale pour le traitement de la spasticité due à la sclérose en plaques) est envisagée en France (décret 2013-473 du 5 juin 2013 ; J.O. du 7-VI-2013)
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INTOX La consommation de cannabis conduit à la perturbation de certaines notions : distance, temps, perte de vigilance, la mémoire est perturbée, la concentration intellectuelle difficile, le contrôle des mouvements est moins assuré. C'est l'ivresse cannabique. L'ivresse cannabique comme l'ivresse alcoolique est cause de multiples accidents. L'effet est d'autant plus pervers que le consommateur peut avoir l'impression de conserver ses capacités de conduite alors que ses réflexes sont fortement amoindris. Une consommation de cannabis est incompatible, dans les heures qui suivent, avec la conduite automobile ou le travail sur machines-outils ou engins de chantier.
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La fréquence des accidents chez les moins de 27 ans est multipliée par 2,5 avec le cannabis seul ; par 3,8 avec l’alcool seul ; par 4,8 avec l’association alcool / cannabis (Mura et coll., 2003 ; Drummer et coll., 2004).
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La loi du 3 Février 2003 traduite dans l'article L235-1 du code de la route punit la conduite sous emprise de stupéfiant. Le cannabis est classé comme stupéfiant. " Toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu'il résulte d'une analyse sanguine qu'elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 Euros d'amende. Si la personne se trouvait également sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par une concentration d'alcool dans le sang ou dans l'air expiré égale ou supérieure aux taux fixés par les dispositions législatives ou réglementaires du présent code, les peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et 9 000 Euros d'amende. " Les délits prévus par cet article donnent lieu à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire. Soit actuellement 6 points sur les 12. Cette peine peut être accompagnée de peines complémentaires : La suspension pour une durée de trois ans au plus du permis de conduire L'annulation du permis de conduire Une peine de travail d'intérêt général Une peine de jours-amende L'interdiction de conduire certains véhicules L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière L'immobilisation du véhicule
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INFOS 100 à 150 euros d'amende pour l’usage de cannabis. La police et les douanes mobilisées : Nouveau dispositif depuis septembre dernier - Les douanes ont cette possibilité d'une grande efficacité (qui est) d'appliquer une transaction avec l'accord du procureur". En clair, dressé une amende au consommateur de "pétard", "Ce qui éteint les poursuites pénales jusqu'à un certain seuil". Les acheteurs payent une amende proportionnelle à la quantité saisie.
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