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Publié parGuillaume Francis Paré Modifié depuis plus de 8 années
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Exemple des agdals pastoraux : les pâturages d’altitude sont interdits d’accès pendant tout le cycle de reproduction des espèces herbacées, et « ouverts » aux troupeaux une fois ce cycle fini (une fois que les graines sont tombées au sol) Exemple de la taille des arbres en « trogne » qui renforce les capacités de résistance et de production (foliaire, fruits, petit bois) des arbres Une gestion collective qui se surimpose aux gestions individuelles et permet à une assemblée de sages de prendre les décisions qui s’imposent (fermeture de pâturages ou de forêts, mise de la propriété individuelle à disposition du collectif en période difficile, zones interdites de chasse ou collecte) Gestion de l’eau en région désertique : infrastructures, mais aussi partage collectif, mais aussi rôle des arbres, etc…
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Construction des savoirs locaux relatifs à la gestion des ressources naturelles en contexte de contrainte ou d’aléa climatique fort : des savoirs adaptatifs qui intègrent le changement et la possibilité de changement, en évolution constante = qui s’adaptent en permanence aux changements de l’environnement (à l’encontre des idées reçues)
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Une attitude globale qui intègre la variabilité potentielle des conditions de l’environnement : on ne fige pas les savoirs ou les pratiques (y compris les pratiques sociales : organisation sociale de la production), on n’encourage pas les pratiques qui bloquent les capacités d’évolution (des variétés, des races ou des agro-écoystèmes) Exemple d’évolution en apiculture au Maroc : la transhumance des ruches, de plus en plus répandue, qui permet de profiter des floraisons éloignées lorsque les floraisons locales ne sont pas suffisantes
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Habitude de veiller à maintenir une certaine fluidité entre « sauvage » et « domestique » qui permet de conserver les capacités adaptatives du sauvage, ou d’aller « puiser » dans le sauvage » quand le domestique a été décimé : exemple : châtaignier : on maintient dans les vergers des pieds issus de graine qui viennent féconder les variétés et apporter en permanence une possibilité de création de nouvelles variétés, testées et conservées selon les besoins exemple : continuum entre essaims sauvages et domestiques, on a recours aux premiers pour repeupler les ruches lorsque les essaims domestiques ont été réduits après un hiver rigoureux, ou après une ou deux années de sècheresse
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le collectif prime lorsque qu’il faut prendre des décisions dans des conditions de difficulté, d’aléa ou de changement (exemple des agdals forestiers au Maroc) Des variétés (semences végétales, races animales) qui sont pensées en bien commun et permettent à chacun de procéder à ses propres expérimentations
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Les savoirs locaux, en particulier en conditions climatiques extrêmes = une mine d’informations sur la façon de gérer la sècheresse, la pluviosité excessive, ou les aléas interannuels mieux les renseigner dans cette optique « climatique » Mieux comprendre les mécanismes qui permettent l’adaptation de ces savoirs : dans leur essence, dans leur transmission, dans les apprentissages Revisiter l’intérêt des « communs » pour la lutte contre (ou l’adaptation au) CC : quels mécanismes sociaux permettent au collectif (à l’intérêt collectif, à la pratique collective) de prendre le pas sur l’individuel lorsque l’intérêt collectif est en danger ? Des notions à revisiter : la « propriété privée » au sens du droit occidental, en particulier de la propriété individuelle et privée de la terre comme support de la production alimentaire ; les politiques commerciales sur la privatisation des semences au profit de groupes industriels (et l’interdiction pour un agriculteur de multiplier ses propres semences, ou d’expérimenter sur ses propres variétés)
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Réapprendre l’alliance avec le sauvage, et non pas (en agriculture) la lutte totale, généralisée, indifférenciée, contre le sauvage (« mauvaises herbes » vs. adventices, « ravageurs des cultures » vs. « auxiliaires des cultures ») Les savoirs locaux comme le produit d’une intelligence collective, et non d’une production d’experts : les expériences empiriques individuelles et collectives d’adaptation au CC, mises en commun et soumises à des collectifs de plus en plus élargis, ne représentent-elles pas une solution à explorer ? Les préconisations des experts ne nécessitent-elles pas, de façon systématique, une mise à l’épreuve et un retour de la part des individus et des collectifs les premiers concernés ?
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Déplacements et relocalisation des réfugiés climatiques Identités et citoyenneté Droits fonciers (accès et légitimité) Reconnaissance des « droits » à l’environnement Développement économique respectueux et adapté
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