1 INTRODUCTION A L’APPRECIATION D’IMPACT AVEC UNE PERSPECTIVE D’ACTEURS Document 2 Quelle définition de l’impact ?

Présentation au sujet: "1 INTRODUCTION A L’APPRECIATION D’IMPACT AVEC UNE PERSPECTIVE D’ACTEURS Document 2 Quelle définition de l’impact ?"— Transcription de la présentation:

1 1 INTRODUCTION A L’APPRECIATION D’IMPACT AVEC UNE PERSPECTIVE D’ACTEURS Document 2 Quelle définition de l’impact ?

2 2 Une définition à plusieurs options Les définitions sont nombreuses. A titre d’exemple, la définition du CIEDEL: « C’est la situation issue de l’ensemble des changements : -significatifs et durables, -positifs ou négatifs, -prévus ou imprévus, dans la vie et l’environnement des personnes et des groupes et pour lesquels un lien de causalité direct ou indirect peut être établi avec l’action de développement. »

3 3 Des convergences dans les définitions sur –l’idée de changement/ effets, –les changements sont positifs et négatifs, –les changements sont attendus/ voulus ou non

4 4 Beaucoup de questionnements… Option « objet du changement » Ces changements concernent-ils des changements d’état (les conditions de vie des gens, l’environnement), le bien-être des populations et/ ou des changements de comportement des individus ?

5 5 Option « durabilité / significatif / structurant» Durabilité Ces effets doivent-ils être durables ou non ? La durabilité se traduit-elle par la persistance dans le temps ou par la viabilité des changements ? Ceci pose la question de la pertinence de l’échelle de temps retenue: qu’est-ce que le long terme ? ex : Dans le cas des actions d’urgence certains effets sont significatifs sans être durables.

6 6 Significatif Ces effets doivent-ils être significatifs ? Ceci pose alors le problème des perspectives du jugement : qui juge si un changement est significatif ou non ? le bénéficiaire du changement ? le porteur du changement ? Un changement peut être significatif sans être durable. La durabilité est-elle plus fondamentale qu’un changement significatif ?

7 7 Structurant Les changements doivent-ils être « structurants » ? (porteur de changements structurels sur les institutions locales, la situation socio-économique et politique d’une société). Cette notion est intéressante mais restrictive.

8 8 L’impact et la chaîne des résultats Classiquement, l’impact intervient comme la dernière étape de la chaîne des résultats: Moyens Activités Résultats Effets Impact Influence du contexte et des acteurs locaux est croissante

9 9 L’impact dans le cadre logique Logique d’intervention Indicateurs (IOV) Sources de vérification Hypothèses Objectif(s) global(aux) * certains considèrent des IOV Impact Objectifs spécifiques IOV EFFETS RésultatsIOV RESULTATS ActivitésMoyens

10 10 Selon ce schéma un exemple de projet d’hydraulique villageoise… ActivitésConstruction de 20 puits Résultats20 puits d’eau potable fonctionnels Effets Réduction de la charge de travail des femmes Accès à l’eau potable des populations Nouvelles pratiques d’hygiène ImpactDiminution de la mortalité infantile

11 11 Mais la réalité est plus complexe et multi- dimensionnelle… Les changements ne sont pas linéaires, ils ne font pas nécessairement suite aux résultats. Les changements sont dus à une myriade de facteurs combinés entre eux d’une certaine manière. Des mêmes moyens ne produisent pas forcément les mêmes changements. Un changement peut être soudain, non continu, imprévisible. =>d’où les limites d’un cadre logique rigide

12 12 L’impact dans tout le cycle du projet PROGRAMMATION STRATEGIQUE EVALUATION MISE EN OEUVRE / SUIVI APPROBATION/ FINANCEMENT FORMULATION /INSTRUCTION IDENTIFICATION Suivre les changements positifs, négatifs, attendus ou non Prévoir les effets attendus Apprécier les changements

13 13 La difficile question de l’attribution Les changements doivent-ils être attribuables à une intervention, à un acteur ? Sont-ils la conséquence directe d’une succession linéaire de résultats d’une action ? –Une intervention n’est jamais isolée. –L’attribution relève donc d’hypothèses sur l’interaction entre le projet et l’environnement. –Elle reste très subjective.

14 14 A retenir: Il est impossible de faire le lien entre une intervention donnée et les changements globaux dans les conditions de vie de populations. L’attribution de la responsabilité d’un impact à un facteur précis (où un acteur particulier) ne peut se faire sans avoir recours à un certain nombre d’hypothèses et une part de subjectivité.

15 15 Il existe des moments où il paraît plus opportun d’apprécier les effets de l’intervention sur son environnement proche et plus lointain (au-delà des bénéficiaires et des acteurs directement concernés). L’appropriation par l’environnement lointain (non directement concerné par le projet), indique que les conditions sont réunies pour permettre d’espérer un impact positif.

16 16 L’impact se conçoit à différentes échelles qui sont en interrelations L’échelle locale (ou partielle) lié à une intervention ou une grappe d’interventions limitées et précises - de type projet ou programme L’échelle global liée à un ensemble de facteurs qui dépassent les projets ou programmes de développement pour concerner d’autres instruments ou politiques d’aide (voir plus globalement de politiques internationales).

17 17 Articulation entre les échelles d’appréciation de l’impact Intervention A Effets + IMPACTIMPACT Echelle global = Impact sur les conditions sociales, économiques et politiques déterminant les situations globales de vie des populations Les aires de changements concernées par une intervention Echelle locale ou partielle = impact de l’intervention sur une ou plusieurs aires de changement précises mesurées par le triangle des effets : interactions du projet avec son environnement immédiat Effets - Activités Influence Contexte International Influence contexte national Influence contexte locale

18 18 A l’échelle locale… Il n’existe pas de méthode idéale ou de recettes pour apprécier ces effets / impact partiel, on recense diverses méthodes qui sont toutes une combinaison ou séquences d’outils et de méthodes plus ou moins classiques

19 19 … on distingue schématiquement deux types d’approches … des méthodes plus classiques d’évaluation de l’impact qui partent du point de vue des intervenants ONG ou des bailleurs afin de mesurer les changements induits par le projet des méthodes plus « souples » qui s’inscrivent dans des démarches de suivi des effets et de négociations des points de vue et jugements avec un objectif marqué d’apprentissage et d’ «empowerment» (Cartographie des Incidences de ACDI, ALPS de ActionAid,… )