La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Les Troubles Psychosomatiques chez l'Enfant Cours de DES du 13/12/12 Marie-Pauline DEPAGNE Maxime ROLLIN.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Les Troubles Psychosomatiques chez l'Enfant Cours de DES du 13/12/12 Marie-Pauline DEPAGNE Maxime ROLLIN."— Transcription de la présentation:

1 Les Troubles Psychosomatiques chez l'Enfant Cours de DES du 13/12/12 Marie-Pauline DEPAGNE Maxime ROLLIN

2 Plan ● Définitions ● Un peu d'histoire ● Spécificité des tb psychosomatiques chez l'enfant ● Les différentes théories ● Éléments psychopathologiques ● En détail – L'asthme – L'eczéma ● Éléments de thérapeutique

3 Définitions ● Positive : – « Maladies physiques dans le déterminisme ou l'évolution desquelles interviennent des facteurs psychiques ou conflictuelles » Léon KREISLER (école française de psychosomatique ) – Atteinte lésionnelle, organique ou parfois biologique

4 Définitions ● Négative – On exclue donc : ● Le trouble fonctionnel ou psychofonctionnel ● Conversion hystérique ● Retentissement psychologique des maladies somatiques ● Aggravation des maladies somatiques sous l'effet d'un facteur psychologique ● Simulation

5 Définitions ● Dans la CIM-10 et le DSM-IV : Tb somatoformes – Somatisation – Tb somatoformes indifférenciés – Tb hypocondriaque – Dysfonctionnement neurovégétatif somatoforme – Conversion – Sd douloureux somatomorphe chronique

6 Un peu d'histoire ● Hippocrate et l'école de Cos : conception synthétique et dynamique de l'homme ● 1818 : Heinroth terme « psychosomatique » ● Début XXe : Freud et la conversion hystérique ● Fin XXe : – École de Chicago, Alexander : profil de personnalité = lésions spécifiques – Ecole de Paris, Marty, De M'Uzan, David et Fain : pensée opératoire – Ecole de Boston ; Sifneos : alexithymie

7 Un peu d'histoire ● La pensée opératoire est une organisation psychique se caractérisant par : – Un discours factuel, rationnel avec un déficit du fantasme – Une difficulté à mobiliser et exprimer ses affects, à élaborer ou refouler les conflits – Un symptôme « bête », sans sens par rapport au conflit (contrairement à la conversion hystérique) – Relation blanche avec le thérapeute et l'entourage

8 Un peu d'histoire ● Alexithymie : incapacité à lire ses propres émotions – Description inlassable des symptômes physiques – Difficulté pour communiquer verbalement les émotions – Discours répétitif – Production fantasmatique et onirique pauvre – Relations interpersonnelles marquées par une forte dépendance, généralement manifestée par une mise à distance

9 Un peu d'histoire ● En parallèle au XXe s : introduction de la notion de «théorie du stress » – Médiation via les hormones cortico-surénnaliennes – Influence de l'état émotionnel sur le corps ● 1977 : Engel propose le modèle intégratif bio-psycho-social qui lie le corps et l'esprit.

10 Un peu d'histoire ● Léon Kreisler à partir de 1970: – Théorie psychosomatique appliquée aux enfants, – Méthodologie d'étude conjointe pédiatrique et psychanalytique

11 Spécificité du modèle psychosomatique chez l'enfant ● « Il n'y a rien de plus « psychosomatique » qu'un nourrisson » : – Place privilégiée du corps dans les interactions – Fonctions physiologiques servant de base à la communication – Place particulière du symptôme dans la relation mère-enfant

12 Spécificité du modèle psychosomatique chez l'enfant ● Facteur évolutif – Liens entre symptôme et stades maturatifs – Perpétuelle évolution

13 Les différentes théories ● Théorie neuro-biologique : ● Vulnérabilité d'organe ou de système liée au patrimoine génétique ou a l'histoire développementale de l'enfant, révélée par un stress externe (évènement de vie) ou interne (infection) ● Réponse au stress conduisant à une défaillance du système immunitaire

14 Les différentes théories ● Théorie psychanalytique : ● Déplacement d'un conflit inconscient générateur d'anxiété sur un organe lorsque l'enfant est dans l'incapacité d'exprimer ce conflit par une autre voie que la voie somatique

15 Les différentes théories ● Théorie cognitivo-comportementale : ● Troubles sous tendus par – des facteurs de risque complexes et intriqués (stress psycho-sociaux) – des résistance inter-personnelles (tempérament difficile) – des facteurs écologiques (environnement familial) – de gestion du stress (coping)

16 Les différentes théories ● Théorie systémique ● Difficultés adaptatives familiales participant au développement et au maintien du symptôme somatique (hostilité, hyper- rigidité, réorganisation autour du symptôme..)

17 Éléments psychopathologiques ● Selon Léon Kreisler : 3 voies principales d'écoulement de l'excitation ● Mentalisation ● Comportement ● Expression somatique ● Mentalisation = fonction principale du traitement de l'angoisse via la représentation symbolique. Permet de négocier/tolérer/élaborer l'angoisse ● Performance de la mentalisation dépend de la qualité du système préconscient qui dépend lui même de la qualité des interactions primaires.

18 Éléments psychopathologiques ● Les interactions primaires qui dépendent elle mêmes de la qualité de la relation mère-enfant... – Insuffisance chronique d'attachement : carence d'apport affectif et de stimulation ● Rupture ou discontinuité dans la relation mère/bébé ● Défaut majeur d'investissement du bébé par la mère – Surcharge d'excitation : ● Surstimulation du bébé par la mère ● Défaut de pare-excitation de la mère ● Relation symbiotique après éviction du père

19 Éléments psychopathologiques ● Ce déficit de mentalisation forme alors une vulnérabilité psychosomatique... ● Que va venir révéler des « évènements traumatisants » : deuil, séparation mais aussi naissance d'un petit frère ou changement de domicile.

20 Éléments psychopathologiques ● Un autre modèle : Spitz en 1950 – Désordres psychotoxiques = relation inappropriée au niveau qualitatif – Désordres par déficience = relation inappropriée au niveau quantitatif (associé à la dépression anaclitique et au marasme)

21 Éléments psychopathologiques ● Ne pas oublier que tout troubles de l'enfance entre forcément dans le jeu des interactions familiales et à ce titre, à mesure que l'enfant grandit, il pourra évoluer « pour son propre compte » en s'installant, se structurant, se développant... ● Ex : anorexie transitoire → sollicitude maternelle augmentée → réorganisation familiale autour du symptôme → pérennisation du symptôme

22 En détail : l'eczéma ● Peau = lieu de contact particulier et privilégié, barrière contre l'extérieur, enveloppe limitant le dedans, zone d'échange. ● Miroir des influences psychiques : rougeur, sudation, pâleur, horripilation...

23 En détail : l'eczéma ● Pathologie fréquente entre 6 et 10% ● Débute classiquement au 2e trimestre, sur la face, le cou puis s'étend à tout le corps ● Dermite extrêmement prurigineuse ● Guérison spontanément vers 18 mois pour 80% ● Antécédents d'enfants atopiques dans la famille

24 En détail : l'eczéma ● Fréquence élevée des eczémas chez le nourrisson vivant dans un cadre institutionnel ● Origine de la réponse cutanée pathologique liée à l'hostilité « déguisée en anxiété » de la maman, sur un terrain prédisposé. ● La guérison vers 18M serait due à la fois à la maturation physiologique (du système immunitaire) et psychique (acquisition de la marche rendant l'enfant moins dépendant de sa mère)

25 En détail : l'eczéma ● Quelques traits structuraux se retrouveraient chez les enfants atteint d'eczéma : – Grande fragilité émotionnelle (hyper réactivité bronchique // hyper sensibilité affective) – Intensité des besoins affectifs – Intolérance vis à vis des conflits

26 En détail : l'asthme ● Débute vers 3 ans → Adolescence ● Composante psychique reconnue depuis fort longtemps. ● Mécanismes héréditaire allergiques infectieux et toxique également en cause ● Contact allergène → Décharge histaminique → Bronchoconstriction et inflammation des bronchioles avec sécrétion de mucus ● Cascade commune quelque soit le déclencheur : pas de « hiérarchie » des déclencheurs

27 En détail : l'asthme ● Arguments en faveur d'une participation psychologique : – Déclenchement sans allergène – Déclenchement à la suite d'une émotion forte ou d'un stress – Similarité des situations de déclenchement (avec les mêmes personnes, dans les mêmes conditions) – Absence de crise au contact de l'allergène après psychothérapie – Amélioration de la symptomatologie lors de la séparation du milieu familial

28 En détail : l'asthme ● Personnalité de l'enfant et interactions familiales : – Enfant sage, calme, dépendant, soumis, anxieux – Mère rejetante ou du moins froide, conformiste – Echanges affectifs tournant autour de la maladie, la mère soignant l'enfant de sa propre culpabilité – La crise et sa gestion permettrait de détourner et résoudre l'agressivité maternelle

29 En détail : l'asthme ● L'asthme selon Kreisner : – Mères sur-protectrices, ne tolérant que des satisfactions réalisées à leur contact – Fantasme de « retour de l'enfant in utero » – Maladie de la croissance affective – Blocage des processus de séparation-individuation – Maintien du cri-pleur archaïque comme mode de communication

30 Éléments de thérapeutique ● Reconnaître la symptomatologie physique. La prise en charge ne se fait pas « à la place de » mais « en complément de ». L'interdisciplinarité est la règle. ● Un examen somatique approfondi est nécessaire, sans tomber dans l'escalade des examens complémentaires

31 Éléments de thérapeutique ● Évaluation clinique des caractéristiques psychologiques de l'enfant : modalités relationnelles, niveau de développement, capacité à élaborer ou a mentaliser... ● Évaluation de caractéristiques psychologiques des parents et de la dynamique familiale

32 Éléments de thérapeutique ● Évaluer les interactions parents-enfant, la place du symptôme dans la relation et l'impact sur le psychisme parental ● Repérer les éléments déclencheurs dans l'histoire de l'enfant et de sa famille, les antécédents...

33 Éléments de thérapeutique ● Prendre en compte la souffrance de l'enfant et des parents, leurs inquiétudes, leur culpabilité ● Être attentif à la façon dont on aborde les troubles : les parents peuvent parfois vivre le diagnostic de troubles psychosomatiques comme une minimisation voire une négation de la pathologie de leur enfant par le médecin

34 Éléments de thérapeutique ● Interventions à visée thérapeutique : ● Psychanalytique : – Psychothérapie individuelle ou associée aux parents – But sera non seulement la disparition du symptôme mais aussi le rétablissement d'un équilibre psychique satisfaisant ● Cognitivo-comportementale : – Relaxation pour diminuer le niveau de réponse au stress – Entrainement cognitif et psychoéducation à la gestion des symptomes

35 Éléments de thérapeutique ● Systémique : – Guidance parentale – Thérapie familiale à but de modifier les difficultés adaptatives et de rendre compte de la valeur communicationnelle du symptôme. ● Dans tous les cas : – Soutenir les capacités d'expression des émotions de l'enfant – Accompagner la famille

36 Éléments de thérapeutique ● A ne pas faire : – Se contenter du soin psychique sans reconnaître l'utilité du soin somatique – Se contenter du soin somatique « symptomatique » sans évaluer le contexte psychique – Laisser planer le doute entre « participation psychique » et « simulation »


Télécharger ppt "Les Troubles Psychosomatiques chez l'Enfant Cours de DES du 13/12/12 Marie-Pauline DEPAGNE Maxime ROLLIN."

Présentations similaires


Annonces Google