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Goût et glandes salivaires

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Présentation au sujet: "Goût et glandes salivaires"— Transcription de la présentation:

1 Goût et glandes salivaires
Joe Marsan, MD, FRCSC Jamie Bonaparte MD FRCSC Otorhinolaryngologie - Chirurgie cervico-faciale Université d’Ottawa

2 GOÛT Gout souvent associe a une sensation plaisante, chocolat, bon vin, fromage etc Dans l’evolution, le gout etait un sense important de defense nous permettant d’eviter des substances toxiques.

3 OBJECTIFS GOÛT GLANDES SALIVAIRES
Décrire la répartition des bourgeons du goût sur la langue. Décrire l’innervation de la langue : composantes sensitive, motrice et sensitive spéciale. GLANDES SALIVAIRES Décrire l’emplacement des glandes salivaires principales et accessoires. Indiquer l’innervation des glandes salivaires principales. Énumérer les fonctions de la salive et trois causes de xérostomie. Définir les termes sialadénite et lithiase salivaire et connaître le tableau clinique de ces deux affections. Reconnaître les caractéristiques qui indiquent la présence possible d’un néoplasme bénin ou malin des glandes salivaires.

4 CERTAINS TERMES ET RAPPELS
Goût : sens chimique perçu par les cellules réceptrices dans les bourgeons du goût Saveur : Fusion de sens qui comprend : goût odorat tactile thermique douleur (épicé) Agueusie : perte totale du goût rare Dysgueusie : distorsion du goût Le goût dépend de l’olfaction Revoir le cours de l’unité 1 portant sur l’olfaction Faites attention aux textes périmés Plusieurs choses ont changé au cours de la dernière décennie en ce qui concerne le goût Saveur: terme plus global associe multiples sensations Perte de l’olfaction souvent ressentie innitiallement comme une perte de gout

5 SENSATIONS GUSTATIVES
Types de bourgeons du goût: Circumvallés (peuvent être gros) Foliés Fungiformes Types de goûts : Sucré – calories Salé – vitamines et minéraux Amer – poison Aigre – bon ou pourri Umami (nouveau) – algues, savoureux; acide glutamique (Japon) Possiblement gras (français)

6 UN BOURGEON DU GOÛT Bourgeon du goût : La cellule réceptrice a :
de 50 à 150 cellules réceptrices (chimiorécepteurs) cellules de soutien cellules basales La cellule réceptrice a : une fibre gustative qui atteint l’extérieur par le PORE GUSTATIF. La salive et les molécules gustatives pénètrent dans le pore gustatif et interagissent avec la fibre gustative impulsion électrique Aucune « carte de la langue »

7 Innervation Langue : Vers le gyrus postcentral Goût : noyeau solitaire
2/3 antérieurs : VII (corde du tympan) 1/3 postérieur : IX, X Sensation : 2/3 antérieurs : V3 (lingual) 1/3 postérieur : IX Moteur : XII (hypoglosse) Vers le gyrus postcentral

8 CAUSES POSSIBLES DES TROUBLES DU GOÛT
ORALES NASO-SINUSALES (PAR OLFACTION) Infection/inflammation : Candida Gingivite Herpes simplex Néoplasique Dégénérative : Âge Sclérose en plaques (neurologique) Paralysie du nerf crânien VII Iatrogène Prothèses dentaires, colles Extraction d’une dent Exposition aux rayonnements (xérostomie) Médicaments — LONGUE LISTE Auto-immune : syndrome de Sjögren (xérostomie) Traumatisme/environnemental : Exposition à des produits chimiques toxiques (p. ex. benzène, acide sulfurique) Métabolique : Hypothyroïdie Diabète sucré Carences nutritionnelles (p. ex. B3, B12, Zn, Cu ou cancer) REVOIR LE COURS DE L’UNITÉ 1 PORTANT SUR L’OLFACTION Infection/inflammation : Rhinite Sinusite Polypes Néoplasique Dégénérative : Âge Sclérose en plaques Maladie de Parkinson Iatrogène : Tabac Cocaïne Traumatisme/cause environnementale : Traumatisme crânien Métabolique : Hypothyroïdie Diabète sucré Carence nutritionnelle (p. ex. A, B6, B12, Zn, Cu ou cancer) Les causes courantes sont en caractères gras.

9 ÉVALUATION DU PATIENT ATTEINT DE TROUBLES GUSTATIFS
ANAMNÈSE EXAMEN PHYSIQUE Histoire de la maladie actuelle : GOÛT : Délai d’apparition Durée Intermittent/constant Facteurs aggravants/de soulagement Symptômes associés Sécheresse de la bouche Parodontopathie OLFACTION : Tel que mentionné ci-dessus – rechercher pour n’importe quelle affection naso-sinusale IVRS?, Traumatisme? Antécédents personnels : Radiation à la région de la tête et du cou Syndrome de Sjögren Reflux G-O Maladies endocriniennes (diabète sucré, hypothyroïdie) VIH Cancer MÉDICAMENTS Tabac/cocaïne Apparence générale Malnutrition, maladie chronique, etc. Examen de la tête et du cou Naso-sinusal Cavité buccale Sécheresse Exsudat Masse Ulcères Dents/gencives (gingivite, etc.) Examen des nerfs crâniens Test d’olfaction, s’il y a lieu Il n’y a pas de test normalisé pour le goût, mais si vous y tenez vraiment : Sucrose (sucré) Chlorure de sodium (salé) Quinine (amer) Acide citrique (aigre Test olfactif OPTEZ POUR DES EXAMENS QUI CONFIRMERONT VOS OBSERVATIONS ET VOS SOUPÇONS

10 DISTORSION DU GOÛT : CAS Nº 1
Une femme de 45 ans atteinte du sida présente une distorsion du goût depuis un mois. À l’examen : Diagnostic : Diagnostic: candidase de la cavite orale

11 DISTORSION DU GOÛT : CAS Nº 2
Un homme de 45 ans présente, depuis 3 ans, une perte progressive du goût. À l’examen : Diagnostic : Diagnostic: polypose nasale

12 DISTORSION DU GOÛT : CAS Nº 3
Un jeune homme de 25 ans présente une distorsion du goût depuis 1 semaine. Il présente aussi des lésions de la cavité buccale douloureuses. À l’examen : Diagnostic? Diagnostic: Herpes simplex type I

13 Questions?

14 GLANDES SALIVAIRES

15 Glandes salivaires Principales : Accessoires : Glande parotide
Glande submandibulaire Glande sublinguale Accessoires : 600 à 1000 Tapissent toute la cavité buccale, les piliers des amygdales et la base de la langue Chaque glande a son propre canal

16 HISTOLOGIE DES GLANDES
Histologie séreuse, muqueuse ou mixte

17 GLANDES SALIVAIRES PRINCIPALES
Glande parotide : Le conduit parotidien (Sténon) s’ouvre à la 2e molaire supérieure Cellules séreuses Le nerf facial la traverse Glande submandibulaire : Conduits submandibulaires (canal de Wharton) sous la langue Mixte, mais prédominance de cellules séreuses Près des nerfs lingual et hypoglosse Glande sublinguale : Conduits sublingaux mineurs (canaux de Walther) Mixte, mais prédominance de cellules muqueuses

18 PHYSIOLOGIE DES GLANDES SALIVAIRES
En 24 heures, la sécrétion salivaire moyenne est de à ml État de repos : Salive produite à un rythme de 0,001-0,2 ml/min/glande Lorsque stimulées par le SN autonome : La production de salive augmente à 0,18-1,7 ml/min/glande SN parasympathique : transmis, VII, IX nerf crâniens Fibres postganglionnaires libèrent de l’acétylcholine (Ach) Récepteurs muscariniques sur les glandes (aucun nicotinique) La stimulation produit une sécrétion acineuse (peu épaisse) Ainsi, les anticholinergiques sont antisialagogues (p. ex. scopolamine) SN sympathique : transmis par la vascularisation artérielle Norépinephrine La stimulation de la glande produit de la salive visqueuse et peu abondante, riche en solutés organiques et inorganiques Innérvation para sympathique de la glande sous-mandibulaire: noyau salivaire supérieur, nerf facial Parotide: noyau salivaire inférieur, nerf glosso-pharyngé Innérvation sympathique: par les fibres le long des artères

19 FONCTION DE LA SALIVE Lubrification
Facilite la mastication et la déglutition Facilite la parole Essentielle au goût Maintient l’hygiène buccale Rôle protecteur (contient des IgA)

20 Trouble de la salive Xérostomie : Sécheresse de la bouche
Causes courantes : Médicaments Irradiation de la tête et du cou Syndrome de Sjögren Sialagogue: substance stimulant la production de la salive comme le jus de citron.

21 Évaluation d’un patient qui présente une tuméfaction des glandes salivaires
Anamnèse Examen physique Délai d’apparition Durée Aiguë/chronique Progression Lente/rapide Aggravation/Soulagement p. ex. manger Symptômes associés : Douleur Paralysie du nerf facial Fièvre Sécheresse des yeux/de la bouche Apparence générale du patient Glande : Quelle(s) glande(s) est/sont touchée(s) Changements cutanés Cavité buccale Observation et palpation Tuméfaction du plancher de la bouche Calculs Canal (?pus) Cou : Lymphadénopathie Amplitude des mouvements Atteinte neurologique (VII, IX) Voies aériennes : Surtout si on craint une grave infection

22 Tuméfaction des glandes salivaires – un diagnostic différentiel
Infection (sialadénite): Bactérienne (sialadénite)—Staphylococcus aureus la plus courante Virale—oreillons Granulomateuse—tuberculose Inflammation : Lithiase salivaire Mucocèle Sarcoïde Congénitale : Kyste de la fente branchiale Dégénérative/Cystique Lésion lympho-épithéliale bénigne Auto-immune : Syndrome de Sjögren Néoplasme : Bénin Malin Primaire Métastatique Médicaments : Œstrogène (contraceptif) Métabolique : Obésité Hypothyroïdie Syndrome de Cushing Goutte Diabète Alcool

23 SIALADÉNITE—Infection d’une glande salivaire
La glande parotide est la plus courante Diminution de l’activité bactériostatique de la salive vs glande submandibulaire (GSM) La salive mucineuse de la GSM a une [] plus élevée de lysozymes, IgA; elle contient aussi de l’acide sialique et des glycoprotéines de poids moléculaire élevé, qui la rendent plus bactériostatique. Risques (pensez « stase salivaire ») : Déshydratation (c.-à-d. le patient en période postopératoire) 40 % des cas surviennent en période postopératoire et commencent habituellement entre le 3e et le 5e jour postopératoire Plus courants après une chirurgie abdominale Médicaments Débilité Pierres/calculs Rétrécissement du conduit Mauvaise hygiène buccale Absorption orale diminuée

24 Cas # 1 Un garçon de 7 ans présente, depuis 2 jours, une tuméfaction bilatérale douloureuse des glandes parotides associée à une fièvre.

25 Oreillons Cause virale
La cause la plus courante de tuméfaction bilatérale des glandes parotides Douloureux Associé à une fièvre Traitement : Symptomatique (traiter la douleur et la fièvre) Être aux aguets pour une infection bactérienne surajoutée Complications : Orchite (inflammation des testicules) Surdité de perception

26 Cas # 2 Au 5e jour postopératoire (résection de l’intestin), un homme de 65 ans présente une tuméfaction unilatérale de la parotide apparue soudainement. Érythème et sensibilité associés

27 SIALADÉNITE Présentation :
Apparition soudaine d’une tuméfaction diffuse de la glande Induration Sensibilité Salive +/- purulente à l’ouverture du conduit (massage) Organismes : Bactérienne Staphylococcus aureus , Streptococcus pneumoniae, E. coli, Haemophilus influenzae , Bacteroides melaninogenicus, Streptococcus micros Traitement : HYDRATATION!!!!!!!!!!! Améliorer l’hygiène buccale Massage de la glande (évacuer l’abcès…) Culture du pus et antibiogramme Antibiotiques On devrait noter une amélioration en 48 heures (mais pas une résolution complète) Si la situation empire, que la fièvre persiste ou qu’il n’y a pas d’amélioration, envisager une TDM du cou avec produit de contraste pour exclure un abcès

28 Cas # 3 Un homme de 45 ans, par ailleurs en santé, présente depuis un an une tuméfaction intermittente de la glande submandibulaire qui guérit spontanément.

29 Lithiase salivaire – calculs dans la glande ou le conduit salivaire
Tableau clinique : Tuméfaction récurrente douloureuse qui apparaît pendant les repas et qui guérit La plupart des calculs seront éliminés spontanément Peut parfois devenir infecté Examens : Si les symptômes sont chroniques, envisager une échographie, une sialographie ou une TDM pour déterminer la taille et l’emplacement du calcul Taux de calcium sérique Traitement : Aucune infection et le calcul n’est pas palpable : Massage de la glande (de l’arrière vers l’avant) Réconfort Analgésique au besoin Aucune infection et gros calcul : Tel que mentionné ci-dessus Cependant, l’évolution est habituellement chronique et les infections sont récurrentes On peut envisager l’extraction du calcul ou l’ablation de la glande La lithotritie est aussi utilisée dans certains centres La voie d’abord endoscopique est maintenant utilisée Infection : Voir sialadénite

30 Lithiase salivaire Glande submandibulaire : Glande parotide :
Plus courant (80 %) Gravité La salive est plus alcaline La salive a une concentration plus élevée en calcium et en phosphate La salive contient une concentration plus élevée de mucus Conduit plus long 90 % radio-opaque Glande parotide : 20 % 90 % transparent aux rayons X Glande sublinguale : < 1 %

31 Lithiase salivaire Calcul (bleu) de la glande sous-mandibulaire avec dilatation (dilatation) du canal de Wharton. Le calcul est souvent visible ou palpable dans la cavité orale.

32 Lithiase salivaire Sialogramme de la GSM
Calcul dans le plancher de la bouche (GSM)

33 Cas # 4 Une femme de 45 ans présente des yeux secs, une sécheresse de la bouche et une tuméfaction intermittente de la parotide.

34 Syndrome de Sjögren Deuxième maladie auto-immune la plus courante, après la polyarthrite rhumatoïde Destruction à médiation lymphocytaire des glandes exocrines menant à la xérostomie et à la kérato-conjonctivite sèche Classé comme une maladie auto-immune, mais aucune donnée convaincante démontre que les autoantigènes causent des lésions tissulaires 90 % survient chez les femmes adultes Primaire : glandes exocrines seulement Secondaire : associé à une autre maladie auto-immune (le plus souvent la polyarthrite rhumatoïde) 80 % des cas primaires (30 à 40 % des cas secondaires) présenteront une tuméfaction de la parotide (intermittente ou permanente), habituellement bilatérale et indolore Diagnostic : SSA (anti-La) et SSB (anti-Ro) : 95 % sensible, 90 % spécifique Biopsie de la lèvre rarement utilisée Traitement : Symptomatique (larmes et salive artificielles) Sialagogues, hydratation (limonade) Surveiller le développement de lymphome

35 Cas # 5 Un homme de 35 ans séropositif pour le VIH présente une tuméfaction bilatérale progressive non douloureuse de la parotide depuis 4 mois.

36 Lésions kystiques lympho-épithéliales bénignes de la parotide
Surviennent chez une petite partie des patients atteints du VIH, surtout durant le stade précoce de l’infection Les lésions kystiques des glandes parotides devraient indiquer le besoin d’effectuer des tests VIH La pathogenèse n’est pas claire\deux théories : Se développe à partir d’un tissu lymphoïde qui existe déjà dans les glandes salivaires. Infiltration secondaire du tissu lymphoïde des glandes salivaires associée à une infection au VIH. Traitement : Principalement esthétique, bien qu’il puisse soulager l’inconfort Bonne résolution ou diminution avec un traitement antirétroviral

37 Cas # 6 Un homme de 45 ans présente une masse ferme au niveau de la glande parotide à croissance lente depuis des années La fonction du nerf facial est normale. Aucune lymphadénopathie.

38 NÉOPLASMES DES GLANDES SALIVAIRES
Glande parotide 80 % des néoplasmes des glandes salivaires 80 % bénin vs malin Glande submandibulaire 10 % des néoplasmes des glandes salivaires 60:40 B:M Glandes salivaires accessoires 30:70 B:M

39 TABLEAU CLINIQUE DES NÉOPLASMES DES GLANDES SALIVAIRES
Masse indolore La douleur suggère une malignité (envahissement périneural) Habituellement à croissance lente (bénin et malin) Malignité par Atteinte du nerf facial Adénopatie cervicale Atteinte cutanée avec ulcération de la peau

40 COMMENT POSER UN DIAGNOSTIC?
Aspiration à l’aiguille Sensibilité > 95 % Spécificité 96 % (bénin), 88 % (malin) IMAGERIE Rarement nécessaire pour les affections bénignes TDM/IRM sont importantes pour la détermination du stade et la planification chirurgicale des affections malignes

41 Parotidectomie

42 Excision de la glande submandibulaire

43 Revue des OBJECTIFS GOÛT GLANDES SALIVAIRES
Décrire la répartition des bourgeons du goût sur la langue. Décrire l’innervation de la langue : composantes sensitive, motrice et sensitive spéciale. GLANDES SALIVAIRES Décrire l’emplacement des glandes salivaires principales et accessoires. Indiquer l’innervation des glandes salivaires principales. Énumérer les fonctions de la salive et trois causes de xérostomie. Définir les termes sialadénite et lithiase salivaire et connaître le tableau clinique de ces deux affections. Reconnaître les caractéristiques qui indiquent la présence possible d’un néoplasme bénin ou malin des glandes salivaires.

44 QUESTIONS?

45 RÉFÉRENCES Bailey B. Otolaryngology—Head and Neck Surgery, 3rd Edition. Lippincott Williams and Wilkins, 2001. Dhillon RH et East CA. Ear, Nose and Throat and Head and Neck Surgery, 2nd Edition. Churchill Livingstone, 2000. Arnold WJ et al. Diseases of the Head and Neck: An atlas of histopathology. Thieme Medical Publishers, 1987. Primary Care Approach to Taste and Smell Patient handout on loss of taste and smell Review on sialadenitis


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