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Publié parAurélien St-Georges Modifié depuis plus de 8 années
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Juin 1791 : Louis XVI refuse le nouveau régime et tente de s'enfuir. Cette tentative rend impossible la monarchie constitutionnelle. C'est le divorce entre roi et la nation. 10 août 1792 : le peuple parisien prend d'assaut le palais des Tuileries, Louis XVI est arrêté. Les sans-culottes réclament une République énergique, l'égalité sociale et l'élimination des ennemis de l'intérieur : tous ceux qui avec l'aide des monarchies européennes pourraient restaurer la royauté.
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21 septembre 1792 : La nouvelle assemblée (Convention) proclame la Répubique le lendemain de la victoire de Valmy. 21 septembre 1792 : La nouvelle assemblée (Convention) proclame la Répubique le lendemain de la victoire de Valmy.
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec Comment réagit la jeune République en danger ?
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec La convention condamne à mort Louis XVI
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En janvier 1793, le roi est condamné le roi à mort par la Convention. L'ensemble des monarchies d'Europe déclare alors la guerre à la France. Le 21 janvier 1793 Le 21 janvier 1793 Louis XVI au pied de l'échafaud par Charles Benazech
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec A. 1792-94 : La République et la Terreur : 1. « la République en danger »
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Fiche 3 ex. 1 : doc. 3 p. 70 Fiche 3 ex. 1 : doc. 3 p. 70 1) Quelles menacent pèsent sur la République en 1793 ? Proposition de correction :
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Au printemps 1793, les frontières sont menacées par la coalition des monarchies menées par l'Angleterre. La Convention décrète alors la levée d'une armée de 300 000 hommes.
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La République est alors déclarée en « danger ». Ces dangers sont : - extérieurs : face à la coalition des monarchies, la Convention lève une armée.
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2) Pour quelles raisons les Vendéens se révoltent-il en mars 1793 ? Fiche 3 ex. 1 : doc. 2 p. 70 Fiche 3 ex. 1 : doc. 2 p. 70 Proposition de correction : Le Vendéen Julien Le Blant (1851-1936)
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Le symbole vendéen Les vendéens refusent la levée des 300 000 hommes et se révoltent. Ces 40 à 100 000 personnes s'organisent en bandes armées autour de chef locaux** et adopte une stratégie de guérilla. Ils développent un projet contre- révolutionnaire, royaliste et catholique. C'est la « révolte » ou la « guerre » de Vendée. * Le comte de La Rochejacquelin * J. Catalineau
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« A la Convention, des députés tiennent des discours alarmants. A partir d’août 1793, le principe de destruction complète de la Vendée est accepté. Il faut brûler le pays, couper les haies, déporter les habitants. En octobre 1793, un représentant révolutionnaire, Carrier, est envoyé à Nantes, ville suspectée de modération face à la Vendée, malgré la masse de prisonniers vendéens qui s’y entasse au risque d'épidémie. Avec l’aide des Sans- culottes* Nantais, il élimine tout risque d’épidémie en mettant au point des méthodes de répression expéditives : les prisonniers sont fusillés sans jugement ou surtout noyés, entassés dans des bateaux qui sont coulés au milieu de la Loire. A partir de décembre 1793, le général Turreau est envoyé en Vendée. Il organise des colonnes incendiaires chargées de dévaster systématiquement la région. Ce délire de destruction entraîne de véritables massacres… » * peuple en armes D'après J-C. Martin « Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée »; Gallimard, coll° Découverte, 1986 3) Qui vise ce décret du Comité de Salut Public ? Sont-ils tous des opposants à la Révolution ? 4) Comment les révolutionnaires règlent-ils le problème de la Vendée ? Fiche 3 ex. 1 Fiche 3 ex. 1
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général Turreau Les noyades de Nantes (inconnu; XVIII s.) En décembre 1793 la Convention réprime sévèrement le mouvement : - le général Turreau organise les « colonnes infernales » : les soldats sillonnent la Vendée et exécutent tous ceux qui sont soupçonnées d'avoir participer à la révolte (soit 20 à 200 000 victimes selon les historiens). - La terreur à Nantes est organisée par Carrier qui fait fusiller ou noyer dans la Loire environ 10 000 personnes. Carrier
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- intérieurs : * les Vendéens royalistes et catholiques refusent la mobilisation et se révoltent.
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En Normandie et surtout en Bretagne la levée des 300 000 hommes provoque aussi le soulèvement de populations rurales. Organisés en petits groupes clandestins, ils adoptent des pratiques de guérillas qui attaquent les hommes et les symboles de la Révolution. Ces soulèvement sont appelés les chouanneries. Enfin de mai à décembre 1793, plusieurs villes provinciales (Bordeaux, Lyon, Toulouse, Marseille, Caen...) se révoltent contre les dérives de la Convention alors que la Terreur commence à être réclamée à Paris et à se mettre en place. Ce sont les révoltes dîtes « fédéralistes ». Ces mouvements sont aussi réprimés. Le pouvoir des hommes de la Convention sort partout renforcé de cette année 1793. Le 9 octobre la ville de Lyon est reprise et est rebaptisée « la ville sans nom ». La répression fait 2000 morts
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*Plusieurs villes provinciales se révoltent contre la Convention.
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec A. 1792-94 : La République et la Terreur : 1. « la République en danger » 2. la Terreur
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ZOOM sur la Terreur ZOOM sur la Terreur La Terreur populaire commence à l'été 1792 alors que les dangers intérieurs et extérieurs menacent la Révolution. Le peuple (les sans-culotte) est l'acteur de cette Terreur (lynchage, commandos de pendeur, massacres) car il craint le soulèvement des contre-révolutionnaires (royalistes, émigrés, prêtres réfractaires...). La Convention qui n'ose s'opposer à lui, laisse faire. Du 2 au 6 septembre 1792, les sans-culottes investissent les prisons et tuent 1 200 prisonniers, sans discernement.
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En printemps et surtout en septembre 1793, la Convention institutionnalise* la « Terreur » à l'ordre du jour. La réalité des pouvoirs est alors exercé par deux comités : - Le Comité de salut public : chargé de prendre des mesures de défenses générales intérieur et extérieur. - Le Comité de sureté générale : chargé de rechercher, d'arrêter et de faire juger devant le Tribunal révolutionnaire les « suspects ». institutionnaliser : rendre officiel et organiser par des institutions Maximilien Robespierre (1758-1794) Député aux États Généraux puis à la Convention, il prends la tête du Comité de Salut Public en juillet 1793 et met la Terreur à l'ordre du jour en septembre.
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La loi des suspects entraîne l'arrestation de milliers de personnes qui sont juger, sans droit de défense, par le Tribunal révolutionnaire. Bilan de la Terreur : - environ 17 000 condamnés à mort par le Tribunal révolutionnaire -env. 40 000 personnes exécutés sans jugements - env. 200 000 victimes de la guerre civile.
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une mascarade antireligieuse ZOOM sur la déchristianisation ZOOM sur la déchristianisation À l'automne 1793, commence le processus de déchristianisation contre l'Église, soutien traditionnel de la monarchie. Toutes les références à la religion chrétienne sont supprimées et tournée en dérision. Les prêtres sont obligés de démissionner.
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Le calendrier aussi est laïciser et devient républicain (jusqu'en 1805). Le 22 septembre 1792 (proclamation de la République) est déclaré comme étant le premier jour de l'« ère des Français » de l'an I. ZOOM sur la déchristianisation ZOOM sur la déchristianisation
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Face à ces dangers, la Convention nomme un « Comité de Salut Public ». Doté de pouvoirs exceptionnels, ce comité instaure de 1793 à 1794 la « Terreur ». La « Terreur » vise à terroriser les “ennemis de l'intérieur”, prévenir et à réprimer toute menace contre révolutionnaire. Tous les suspects sont jugés de manière expéditive par le Tribunal révolutionnaire.
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Robespierre et le Comité de salut public sont confrontés à des critiques de : - ceux qui veulent renforcer la Terreur ( les Enragés - Jacques Roux- & les Hébertistes -Hébert- - ceux qui dénoncent la Terreur (les Modérés ou Indulgents de Danton, C. Desmoulins) Danton& Le journal de son mouvement : Le Vieux Cordelier Hébert Hébert& Le journal de son mouvement: Le Père Duchesne En mars/avril 1793, ces hommes sont « jugés » et exécutés.
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La terreur culmine en 1794 : Robespierre fait guillotiner ceux qui s'opposent à sa politique. Juin 1794 Robespierre par Moreau le Jeune Mais en s'attaquant à ces hommes très populaires, Robespierre montre sa méfiance envers le peuple dont il perd le soutien. De même tous les hommes influents, à commencer par les députés se sentent menacer. Robespierre et le C.S.P. sont isolés. les députés de la convention complotent alors contre lui.
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Caricature britannique, hostile à la Révolution française, 1819 (Cruikshank The_Radical's ArmsGeorge Cruikshank.)
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec A. 1792-94 : La République et la Terreur : 1. « la République en danger » 2. la Terreur 3. la fin de la Convention
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1) Dans quelle contexte militaire se termine la Terreur ? 2) Qu'arrive-t-il à 2) Qu'arrive-t-il à Robespierre ? Pourquoi ? 3) Que marque la fin de Robespierre ? Fiche 3 ex. 2 : Juillet 1794 : la fin de la Terreur Fiche 3 ex. 2 : Juillet 1794 : la fin de la Terreur Proposition de correction :
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Le 9 thermidor an II, Robespierre doit faire un discours à la Convention. Les députés l'empêchent de parler, le mettent hors la loi, puis arrêtent ses partisans. La nuit du 9 au 10 thermidor La nuit du 9 au 10 thermidor Scène de l'arrestation des robespierristes à l'Hôtel de Ville, le 10 thermidor. Au centre de l'image, le gendarme Merda tire sur Robespierre. ( Gravure de Tassaert; B.N.F.)
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Le 9 thermidor an II (juillet 1794), les députés de la Convention effrayés par la Terreur complotent contre Robespierre. Il est arrêté et exécuté. C'est la fin de la Terreur et le début d'un nouveau régime : le Directoire. Exécution de Robespierre et de ses partisans, estampe de Prieur (B.n.F., Paris).
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La Libération des suspects au lendemain du 9 Thermidor
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec 1. la République bourgeoise B. 1795-1799 : Le Directoire
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Une nouvelle Constitution est rédigée fondant un nouveau régime : le Directoire. Ce régime veut mettre fin aux pressions du « petit » peuple en arme (sans-culottes) qui a soutenu la Terreur. Alors que la bourgeoisie étale ses richesses, les inégalités augmentent. Le peuple vit misérablement et est privé de ses droits politiques. Comment se caractérise la réaction à la Terreur ?
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1) Pourquoi Boissy d’Anglas pense-t-il que seuls les propriétaires peuvent voter ? 2) Cette inégalité se retrouve-t-elle dans la Constitution de 1795 ? la Constitution de 1795 ? 3) Que craint Boissy d’Anglas si le suffrage 3) Que craint Boissy d’Anglas si le suffrage universel est proclamé ? universel est proclamé ? 4) A quoi fait-il référence quant il parle des « convulsions violentes » ? 5) Qui sont les grands bénéficiaires de la Constitution de 1795 ? ex.1: le Directoire, une République bourgeoise ex.1: le Directoire, une République bourgeoise Fiche 3.b 1794- 1799 : l'échec de la République bourgeoise Fiche 3.b 1794- 1799 : l'échec de la République bourgeoise doc. 3 p. 74 doc. 3 p. 74
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Le directeur Barras, (1795-1799) Le directeur L.M. La Révellière- Lépeaux Le directeur Jean- Francois-R eubell
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La disette du pain lors de l'hiver 1794-1795, un hiver très rude Gouache des frères Le Sueur (musée Carnavalet) ex.2 : le Directoire : le renforcement des inégalités ex.2 : le Directoire : le renforcement des inégalités
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Les « Incroyables » (hommes) et « Merveilleuses » (femmes) : Mode vestimentaire sous le Directoire de la jeunesse « dorée » (= de la bourgeoisie) qui étale ses richesses et dénonce la Révolution. Leur extravagance se veut être en contraste des années sombres de la Terreur. Détail de la coiffure d'un Incroyable Des Merveilleuses et un Incroyable
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1) Quelle est l'attitude de la bourgeoisie sous le directoire ? 2) Quelle est la condition du peuple ? 3) A quelle autre menace est confronté le Directoire ? ex. 2 p. 74 ex. 2 p. 74 Proposition de correction :
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La nouveau régime se méfie du peuple qui a soutenu la Terreur et lui retire ses droits politiques (rétablissement du suffrage censitaire). Afin d'éviter la dictature*, le pouvoir exécutif est confié à cinq directeurs. La France est dirigée par des propriétaires bourgeois qui étalent leurs richesses. *Dictature : régime politique dans lequel les pouvoirs sont concentrés entre les mains d'un homme.
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II.1792- 1799 : la Ière république : Guerre, Terreur et échec 1. la République bourgeoise B. 1795-1799 : Le Directoire 2. l'échec de la République
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1) Quelles sont les différences oppositions que rencontre le Directoire ? 1) Quelles sont les différences oppositions que rencontre le Directoire ? Quels projets proposent-elles ? 2) Quel est le principal appui du Directoire ? 2) Quel est le principal appui du Directoire ? 3) Quelle peut-être la tentation d'un général ambitieux face à un régime si contesté ? ex. 5 p. 75
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Ce régime est doublement contesté : - par les partisans d'un retour à une République sociale et égalitaire. - par les monarchistes. Le pouvoir s'appuie sur l'armée. En novembre 1799, Napoléon Bonaparte profite de la faiblesse du régime et fait un coup d'État*. *Coup d'État : prise de pouvoir par la force.
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