L’approvisionnement de la ville et le développement des circuits courts Atelier 3 : La gouvernance des politiques territoriales de circuits courtsL’expérience.

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1 L’approvisionnement de la ville et le développement des circuits courts Atelier 3 : La gouvernance des politiques territoriales de circuits courtsL’expérience du Pays d’Aubagne

2 Marseille (900 000 hab) Aubagne La Penne s/ H Roquevaire St Zacharie Auriol Cuges Gémenos Peypin St Savournin Belcodène La Bouilladisse La Destrousse 11 communes (6+5 depuis 2007) 95 000 habitants À 15 km de Marseille Le Pays d’Aubagne et de l’Etoile

3 Contexte  Etude de 1991 avec identification des atouts et contraintes : Exploitations familiales Bassin de consommation à proximité Pression foncière Tradition maraîchère provençale Engouement pour le régime méditerranéen Circuits déjà établis et diversifiés avec un rôle important des marchés de détail, mais aussi du MIN et des GMS Démarches individuelles

4 Contexte  Comité de pilotage / concertation  Charte agricole en 1992 = programme d’actions intégrées Action sur le foncier (CIF,…) Réseau d’irrigation Accès au conseil technique = CETA Création d’une marque collective : Les Jardins du Pays d’Aubagne en 1996

5 Rôle de l’Agglo dans les actions « circuits courts »  Création d’une marque collective « Les Jardins du Pays d’Aubagne »  Conviction sur l’utilité d’une politique d’image pour la valorisation des produits locaux et démonstration qu’une telle démarche de différenciation répond à une demande des consommateurs (consultant spécialisé, visite d’expériences,…)  Appui à la création des cahiers des charges (animation groupe de travail, consultant) pour tous les circuits de distribution en présence (MIN, détail, GMS,…)  Financement au travers du CETA de 2 postes de techniciens dont 1 quasiment consacré aux circuits courts.  Actions de promotion et campagnes de communication annuelles sur la durée

6 Rôle de l’Agglo dans les actions « circuits courts »  Création d’une marque collective « Les Jardins du Pays d’Aubagne »  Dynamique longue à mettre en place (4 ans)  Démarche collective volontaire Difficulté à stabiliser le nombre d’adhérents : 21 en 2007 Implication financière des agriculteurs  Crédibilité de la marque en externe (revendeurs, grossistes, consommateurs) : mêmes produits sur différents circuits Démarche qualité, mise en place de contrôles externes

7 Rôle de l’Agglo dans les actions « circuits courts »  Appui à la création d’un GIE en 1999  Etude et aide à la rédaction des statuts  CETA en accompagnement des producteurs qui restent maîtres du GIE  Mise en place d’un réseau de détaillants en 2004  Prospection, mise en place, signalétique  Coordination par le CETA (calendriers production)  Etude de faisabilité sur la création d’un point de vente collectif (demi-gros)  Quantité/saisonnalité  Implication collective des producteurs

8 Rôle de l’Agglo dans les actions « circuits courts »  Vente à la ferme  Route des Fermes en 2005 : promotion et signalétique  AMAP  Accueil de la 1ère AMAP de France en 2001 et du 1er congrès international en 2004  Siège d’URGENCI en 2006  AMAP sur projet communautaire en 2007  Nombre d’AMAP en explosion  Militantisme? Effet de mode?

9 Rôle de l’Agglo dans les actions « circuits courts »  Espace Producteurs sur le marché d’Aubagne  Appui à sa création en 2006 (à l’initiative des producteurs) Conventions multipartites Mission de prospection avec la Chambre d’agriculture Commission « Espace Producteurs »  Enjeu : maintien de la qualité du marché  Accueil de nouveaux producteurs  Communication / Signalétique  Saisonnalité / concurrence avec les autres circuits  Frein réglementaire (non préférence au local)  Freins généraux (baisse du pouvoir d’achat, difficultés d’utilisation)

10 Conclusion  Volonté politique indispensable, accompagnée de moyens techniques et financiers  Enjeu du portage des actions en binôme rôle Agglo / CETA (pour palier au manque de mobilisation)  Évolution des types de circuits pratiqués : explosion des AMAP par rapport à l’abandon du MIN, des marchés, positionnement difficile en GMS  la démarche commerciale reste de la responsabilité du producteur  Pas d’ingérence de l’agglo sur le choix d’un type de circuit en particulier

11 Conclusion (fin)  Des résultats et encore du chemin à parcourir :  rien n’est acquis (aléas du marché, difficultés de développement de certains circuits par rapport aux quantités produites)  Agglo = locomotive (moteur et fédérateur), doit créer les conditions de la mobilisation des acteurs dans la durée

12 Merci de votre attention