Coriolan supplié par sa mère Nicolas Poussin (1594-1665) Coriolan Vers 1653, huile sur toile, 112 x 199 cm Musée municipal Nicolas Poussin, Les Andelys.

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1 Coriolan supplié par sa mère Nicolas Poussin (1594-1665) Coriolan Vers 1653, huile sur toile, 112 x 199 cm Musée municipal Nicolas Poussin, Les Andelys © RMN / Christian Jean

2 Nicolas Poussin (1594-1665) Nicolas Poussin est une peintre français du XVIIe siècle. Sacré « premier peintre du roi », il manifeste sa préférence pour les voyages et l'Italie. Il s’intéresse d’abord à l’école vénitienne avant d’élaborer un style original fondé sur l’imitation de l’Antiquité. Cette imitation s’appuie sur plusieurs principes : privilégier des épisodes qui appartiennent à l’histoire ou à la littérature grecque et romaine, donner à voir des sujets qui flattent l’œil tout en incitant à la réflexion ou encore proposer une méditation morale et poétique inspirée du stoïcisme.

3 La composition (1)

4 La composition (2)

5 La composition (3)

6 Les personnages : le parti volsque CoriolanSoldats volsques

7 Les personnages : le parti romain Volumnie et Véturie Matrones romaines

8 Les personnages : les intercesseurs Rome Prêtresses La Fortune

9 Ombres et lumière

10 Couleurs et contrastes Contraste chaud-froid Contraste des complémentaires

11 Interprétations « Poussin ajoute une allégorie de Rome, sous les traits d’une guerrière au sein nu et, à ses pieds, une allégorie de la Fortune appuyée sur une roue. Il suggère par là le passage de l’histoire à la morale universelle : les personnages sont dépassés par les valeurs qu’ils représentent. » « Poussin accroît la tension dramatique en représentant Coriolan mettant la main à son épée. Il veut assassiner sa mère, sa femme et ses enfants et ce geste violent a une importance toute particulière puisqu’il ne figure pas dans les témoignages anciens de Plutarque et de Tite-Live. » « L’œuvre est peinte vers 1653, c’est-à-dire juste après les événements dramatiques de la Fronde. On peut la considérer comme une méditation sur la loyauté que l’on doit toujours à sa patrie. » Source : musée Jacquemart-André « L’œuvre est peinte vers 1653, c’est-à-dire juste après les événements dramatiques de la Fronde. On peut la considérer comme une méditation sur la loyauté que l’on doit toujours à sa patrie. » Source : musée Jacquemart-André