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Référence 26 : La récolte et post-récolte. Contexte Ajouter une diapo sur le contexte du cours.

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1 Référence 26 : La récolte et post-récolte

2 Contexte Ajouter une diapo sur le contexte du cours

3 Résumé La récolte, le battage, et le séchage constituent des opérations décisives pour garantir une bonne productivité et une bonne qualité du produit. Tous les efforts consentis depuis la préparation du sol peuvent être compromis lorsque ces opérations sont mal effectuées. Cette référence fait le point sur les différents facteurs à considérer pour éviter des grandes pertes en quantité et qualité de paddy lors de ces opérations.

4 La date de récolte La détermination de la date optimale de récolte est le facteur le plus important car il peut occasionner de pertes importantes et affecter la qualité du paddy.

5 Une récolte précoce se traduit par un nombre important de grains immatures dont les conséquences sont : une perte de rendement en paddy, un taux élevé de brisures et un faible pourcentage de riz entier.

6 Une récolte tardive expose la culture à la verse, aux oiseaux, aux rats et aux insectes. Elle occasionne une baisse du rendement et de la qualité du paddy, avec des taux de brisures élevés et des rendements à l’usinage faibles.

7 Les facteurs suivants indiquent le moment le plus opportun pour procéder à la récolte: 80 % de la panicule ont la couleur de la paille (jaune), 20 % au moins de la base de la panicule ont atteint le stade pâteux (dur), Si vous enlevez la balle du riz, le grain est clair et dur.

8 Les méthodes de récolte Les pertes à la récolte sont relativement élevées (en fonction des variétés et de l’état de la culture) mais peuvent être significativement réduites en effectuant la récolte à temps. Dans les cas de récolte tardive les pertes peuvent facilement atteindre 15 à 20 % de la production.

9 La récolte manuelle s’effectue généralement à l’aide de faucilles. La parcelle doit être asséchée au préalable (drainage 15 jours avant), pour faciliter le déplacement et éviter que les grains ne germent du fait de leur contact avec l’eau (humidité) ou ne se salissent avec la boue; toute chose pouvant affecter la qualité du paddy. La hauteur de coupe est fonction des objectifs post-récoltes du producteur (mode de battage, vente de la paille etc.) et des équipements de récolte utilisés. La récolte manuelle est fastidieuse et prend beaucoup de temps; il faut 15 à 20 personnes pour récolter un hectare par jour, lorsque la faucille est utilisée. La récolte peut également s’effectuer à l’aide de couteau. Dans ce cas précis, ce sont les panicules qui sont récoltées.

10 Les moyens mécaniques sont très peu utilisés en riziculture de bas-fonds en Afrique. La faucheuse ISA, en cours de développement par l’ADRAO et partenaires pourrait potentiellement occuper une place importante dans le mode de récolte, notamment au niveau des petites exploitations.

11 Séchage Les gerbes récoltées sont exposées au soleil pendant 24 à 48 heures. Cette opération est utile pour faciliter le battage et rabaisse le niveau de l’humidité à un taux convenable pour l’usinage ou le stockage du paddy (14-15 %). Le séchage est suivi de la mise en meule. Pour faciliter la manipulation lors du battage et empêcher les dégâts d’oiseaux, la meule doit être disposée en forme de cercle ou de rectangle, et les gerbes disposées de manière à avoir les panicules orientées vers l’intérieur de la meule. Un séchage trop poussé diminue la qualité du grain et l’expose aux déprédateurs (oiseaux, rats) tandis qu’un séchage insuffisant rend plus ardue le battage et favorise le développement des bactéries et champignons au moment du stockage.

12 Battage C’est l’opération qui consiste à séparer la graine de la panicule sans l’endommager. Il peut s’effectuer manuellement, comme de façon mécanique. Le battage manuel se fait en général avec des fléaux ou sur un fût vide, il est surtout utilisé au niveau des petites exploitations. Le battage manuel est une opération très pénible et nécessite beaucoup de main-d’œuvre.

13 Le battage mécanique est effectué par des batteuses à poste fixe (Borga, Votex, ASI). Il est rapide et indispensable en riziculture intensive. Cependant dans le choix des équipements, les facteurs socio-économiques doivent être pris en compte afin qu’ils s’insèrent mieux dans les systèmes de productions des paysans (impact, service après vente, ergonomie, coût d’acquisition et de prestation etc.) Les chocs subis par le paddy lors du battage occasionnent le clivage des grains et peut avoir des conséquences sur leur pouvoir germinatif. La batteuse ASI développée par l’ADRAO, présente en plus de ses performances très intéressantes (rendement horaire), peu de risque de clivage du fait de son système de battage à flux axial. Elle est en plus dotée d’un système de ventilation qui lui permet de fournir un produit propre, ne nécessitant aucune opération de vannage.

14 Stockage Un stockage correct du paddy doit obéir à certaines normes pour : préserver la viabilité et le pouvoir germinatif lorsqu’il s’agit de semences, préserver la qualité du paddy destiné à l’usinage, éviter les pertes dues aux maladies, insectes et rats, et éviter des cas de moisissure. Cette opération souvent négligée par les producteurs est souvent la cause principale de la dépréciation de la qualité du paddy récolté. Le paddy récolté est considéré comme un produit biologique vivant, car la semence est un organisme vivant dont la croissance est momentanément suspendue. La qualité du paddy peut être détériorée par les bactéries et champignons, dont les conditions favorables de développement sont : le taux d’humidité élevé du paddy, une humidité relative de l’air et une température élevée dans le magasin.

15 Afin de prévenir ces risques les mesures suivantes doivent être observées dans le stockage du paddy: Sécher convenablement le paddy battu au soleil, jusqu’à obtenir un taux d’humidité avoisinant 14%. Ce pourcentage est atteint si le paddy est séché au soleil pendant 24 à 48 heures (avec au moins 8 heures d’ensoleillement par jour) et si la récolte a été faite au bon moment. Un séchage trop poussé expose le grain à des fluctuations internes de l’humidité, occasionnant de forts pourcentages de brisures à l’usinage. Mettre le paddy dans des sacs en jute, (neufs de préférence), pour permettre une bonne aération du produit stocké (identifier au besoin, en précisant le nom de la variété et la date de récolte). Nettoyer le magasin de stockage et pulvériser l’intérieur avec une solution de malathion à 2% ou tout autres produits appropriés pour protéger le paddy contre les attaques d’insectes etc. Laisser sécher avant d’y introduire le paddy.

16 Disposer des palettes de bois, à même le sol, afin de permettre une aération tout autour et en dessous des sacs stockés. Laisser de l’espace entre le stock et le mur du magasin. Arranger les sacs de paddy, l’un sur l’autre en prenant soin d’alterner leur direction. Ne jamais stocker de produits chimiques (engrais, herbicide etc.) avec le paddy. Inspecter le stock une ou deux fois par semaine, si vous décelez la présence d’insectes ou de rats, traiter à nouveau, de préférence avec des bio-pesticides, comme le neem. En cas de stockage prolongé, vérifier le taux d’humidité, s’il s’élève trop, sécher à nouveau le produit au soleil. Pour éviter ce problème, exposer le stock de temps en temps au soleil pendant une journée.

17 Le transfert du paddy dans les rizeries Cet aspect de la filière rizicole est souvent négligé par les producteurs et constitue l’une des principales sources de contre performances des riziers. La qualité du paddy, plus particulièrement le taux d’humidité du grain est un facteur déterminant pour le rendement à l’usinage et la qualité du riz usiné. Lorsque le taux d’humidité du grain est top élevé (plus de 14 %), une bonne partie du riz est broyé (moulue) affectant ainsi le rendement. Lorsque le taux d’humidité du grain est trop bas (moins de 10 %) le pourcentage de fines brisures devient également élevé, affectant le rendement à la transformation. Pour garantir un bon rendement et une granulométrie intéressante (produit essentiellement constitué de riz entier, de riz intermédiaire et de brisé avec peu ou pas de fines brisures), le taux d’humidité du grain au moment de l’usinage doit être se situer entre 12 et 14 %. Ainsi, après avoir respecté toutes les recommandations relatives au dernier drainage à la date de récolte, aux conditions de séchage et de battage, le paddy destiné à la transformation doit être acheminé sans délai à la rizerie.

18 Bibliographie consultée / Pour en savoir plus Donovan, C., K.M. Miézan, M.C.S. Wopereis, B.S. Diack, B. Douthwaite, 1998. Technology transfer from Asia to Africa sets the stage for public and private sector collaboration in new technology in Senegal. IRRN 23 (2): 41-42. Wopereis, M.C.S., K.M. Miézan, C. Donovan, A.M. Ndiaye, B. Douthwaite, 1998. A new Senegalese Thresher / Cleaner responds to small-farmer post- harvest needs. IRRN 23 (2): 39-41.


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