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PROBLEMATIQUE DE L’HABITAT EN RDC
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I.INTRODUCTION II. CONDITIONS POUR MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE LOGEMENT COHERENTE ET VOLONTARISTE III. PLANIFICATION DE LOGEMENT IV. CONCLUSION
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I.INTRODUCTION Dans la vie de l’homme l’habitat constitue un de ses besoins essentiels, c’est pourquoi c’est un des droits fondamentaux de l’homme. L’habitat constitue aussi un élément stabilisateur des nations, surtout en matière de paix social. Aussi tout gouvernement doit se préoccuper de créer les conditions nécessaires afin de
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permettre à ses concitoyens d’avoir un logement décent.
On comprend pourquoi lors de son discours d’investiture pour son second mandat, le Président de la République son Excellence Joseph KABILA KABANGE, dans le cadre de son projet de société La Révolution de la Modernité, prône une politique de logement volontariste.
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En revenant en arrière de notre histoire, le colonisateur a pu mettre en œuvre une politique d’habitat à partir de quelques projets comme Fonds du Roi, Fonds du bien être indigène etc.., Ceci a permis à donner un logement décent à une certaine catégorie de la population. Après l’indépendance, quelques projets ont permis de réaliser quelques constructions comme celles de la cité Salongo, de l’ONL, de la Cité verte et de la Cité Maman Mobutu.
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Depuis lors, notre pays n’a pas pu continuer cette politique de logement entrainant dans ce secteur un déficit évalué en 2000 à plus de 3 millions d’unités de logement.
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Beaucoup de difficultés ont entravé le développement d’une politique cohérente de logement dans notre pays à savoir: Manque d’un instrument financier permettant au congolais moyen de financer son logement à moyen ou long terme. Manque d’un instrument financier permettant à l’Etat d’assurer la viabilisation des sites destinés à l’érection des zones résidentiels et le financement des logements sociaux.
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Manque d’une loi permettant l’incitation des opérateurs du secteur immobilier. Manque de développement des matériaux locaux de construction pouvant entraîner une diminution de coût de logement.
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II. CONDITIONS POUR MISE EN PLACE D’UNE POLITIQUE DE LOGEMENT COHERENTE ET VOLONTARISTE
Dans la situation actuelle au regard de nos moyens financiers très limité (faible budget), il sera difficile à l’Etat de développer une politique cohérente et volontariste d’habitat. L’ Etat doit recourir à d’autres ressources. Comme dans plusieurs pays comme la Tunisie et le Sénégal, il faudra mettre en place un instrument qui permettra à l’Etat de disposer des ressources supplémentaires destinés à financer ce secteur. Par exemple un fond de solidarité d’Habitat.
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Ce fond pourra être mis en place par une loi.
Un prélèvement obligatoire de 1 à 2% de salaire de base de chaque citoyen employé aussi bien dans le secteur public que privé devra alimenter ce fond, certains matériaux de construction devant générer une taxe qui pourra aussi alimenter ce fond. Le fond géré par une structure légère disposant pour son fonctionnement de 10% des ressources récoltées et 90% des ressources devront être affectées au financement par l’Etat : des travaux de viabilisation des sites devant recevoir des zones résidentiels, de la bonification de taux d’intérêt de la banque spécialisée d’habitat, de la construction des logements sociaux et de la recherche du développement des matériaux locaux de construction.
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L’acquisition d’un logement décent pour le congolais moyen ne peut se faire que dans une période suffisamment long allant de 15 à 20 ans comme dans la plupart des pays même développés. Aussi un instrument financier pour ce faire doit être mis en place. C’est la raison d’être d’une banque d’Habitat. Le processus de mise en œuvre de cette banque est amorcé, L’Etat doit trouver les moyens d’accélérer ce processus. Les termes de références étant élaborés par une structure interinstitutionnelle, les moyens doivent être débloqués pour finaliser les études de faisabilité afin de passer à l’étape de la constitution de cette banque.
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Une impulsion de l’Etat est nécessaire au démarrage de la banque par une participation majoritaire (51%), mais cette participation devra diminuer au fur et à mesure de l’extension de la banque jusqu’ atteindre un seuil de 10%. L’Etat pourra bonifier le taux d’intérêt à partir des fonds de solidarité de l’Habitat.
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Accélérer la révision du code de l’urbanisme Élaborer de code de construction. Elaborer une loi pour inciter les opérateurs immobiliers à investir dans la construction des logements surtout sociaux.
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L’Etat doit encourager la recherche par les spécialistes (Ingénieurs et Architectes) pour développer les matériaux locaux de construction et le type de maisons à construire adaptées à notre environnement. Ceci aura pour effet de réduire les coûts de construction et d’améliorer l’accessibilité du plus grand nombre de nos compatriotes au logement décent. Voilà une opportunité de créer une industrie des matériaux locaux de construction.
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III. PLANIFICATION DE LOGEMENT
Dès que les conditions ci-dessus évoquées sont mises en place, l’Etat doit penser planifier la réalisation des logements aussi bien en ville que dans le monde rural. Dans le monde rural, on devra profiter du concept regroupement des villages lancé par le Chef de l’Etat Son Excellence Joseph KABILA KABANGE pour mettre en place une véritable politique de logement en milieu rural.
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Ces villages regroupés qui pourront se faire autour d’une activité agricole ou économique permettront en même temps de lutter contre l’exode rural et de diminuer la pression de logement en milieu urbain. Dans le milieu urbain, l’aménagement des quartiers structurés avec des logements décents permettra de lutter contre les différents défis des quartiers précaires (la criminalité, le phénomène Kuluna, les constructions anarchiques etc…).
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Au regard des moyens disponibles l’Etat devra planifier par province le nombre de logements surtout du type social à construire par an aussi bien en milieu urbain que rural. Les mesures incitatives devront être envisagées pour amener le secteur privé à investir en province de manière que l’équilibre d’accessibilité au logement décent soit respecté. Le logement à multiple propriétaires (HLM) est en encourager car il pourra réduire le coût des équipements communautaires au nombre d’habitants, mais il faudra mettre en place un programme d’éducation de nos populations qui ne sont pas habituer avec le système de copropriétaires.
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IV. CONCLUSION Notre pays a les atouts pour mettre en place une véritable politique de logement. Les pouvoirs publics doivent s’investir pour mener les reformes adéquates et mettre en place les instruments nécessaires à la mise en œuvre de cette politique. L’habitat étant un élément stabilisateur dans un pays il importe que toute l’attention des pouvoirs publics soit focalisée pour concrétiser l’accessibilité du plus grand nombre au logement décent. Cela aura pour effet d’améliorer la vie sociale de nos concitoyens, l’environnement de nos quartiers propulsant de ce fait le développement de notre pays.
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