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Publié parYvette Durant Modifié depuis plus de 10 années
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Realisé par Mohamed Amine Tmimi encadré par M.Essafi.
Exposé sur la flexisécurité Realisé par Mohamed Amine Tmimi encadré par M.Essafi.
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Plan Introduction Signification de concept Historique de la notion Les types de flexibilités et de sécurité sur le matché de travail. Le model danois (DANMERK) Les limites de model danois conclusion
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Signification du concept
La flexicurité se caractérise comme étant un système social conjuguant une grande facilité de licenciement pour les entreprises, à des indemnités longues et importantes pour les salariés licenciés. Ainsi cette notion sert de cadre à un processus visant à établir des objectifs nationaux en faveur de l’adaptation et du changement dans le domaine de l’emploi, de la productivité, de la flexibilité, de la sécurité. Elle suppose un équilibre entre les droits et responsabilités des employeurs, des travailleurs, des personnes à la recherche d’un emploi et des pouvoirs publics. Ainsi il s’agit d’une nouvelle façon d’envisager la flexibilité et la sécurité sur le marché du travail. Cela oblige les entreprises à aider leurs travailleurs à acquérir de nouvelles compétences. Quant aux travailleurs c’est leur capacité et leur volonté d’adaptation qui sont de plus en plus sollicitées .
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Historique de la notion
La notion de "flexi-sécurité" trouve son origine en 1995 aux Pays-Bas suite à une note du ministre du travail, Ad Melkert, intitulée "Flexibility and Security". Elle débouche en 1999 sur la loi « flexibilité et sécurité » (« wet Flexibiliteit en Zekerheid ») dont l’objectif majeur est de réduire le dualisme du marché du travail, c’est-à-dire l’existence d’une main-d’œuvre stabilisée sur des marchés primaires et d’une main d’œuvre peu sécurisée sur des marchés secondaires beaucoup plus flexibles. Concrètement, cette loi consiste à faciliter le recours aux contrats de travail temporaires par les entreprises, à attribuer les mêmes droits aux travailleurs en matière de sécurité sociale quel que soit le type de contrat et à soumettre les agences de travail temporaire à des règles plus strictes. C'est toutefois l'expérience danoise qui sert le plus souvent de référence dans la représentation qui domine les débats actuels sur cette notion. Au Danemark, la notion de « flexicurité » est mentionnée pour la première fois dans une publication de 1999 du Ministère du travail (Arbejdsministeriet) dans laquelle est décrit le fameux « triangle d’or » : grande flexibilité du marché du travail, avec des règles de licenciement souples système d’indemnisation généreux des salariés en situation de chômage politiques actives de l’emploi, visant à éviter le chômage de longue durée et à contrôler la disponibilité et la motivation des chômeurs .
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les types de fléxibilité et de la sécurité sur le marché de tarvail
Flexibilité Sécurité Flexibilité numérique externe Sécurité du poste de travail Flexibilité numérique interne Sécurité d’emploi Flexibilité fonctionnelle Sécurité de revenu Flexibilité de salaire Sécurité combinée
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Le model danois (DANMERK)
Au cours des dernières années, la flexicurité danoise a attiré beaucoup d’attention au Danemark comme au niveau international. L’intérêt se focalise sur ce qui est maintenant connu sous le nom de triangle d’or (Madsen, 2006), notion qui englobe la facilité des entreprises à embaucher et à licencier, une compensation de salaire élevée en cas de chômage et une politique active du marché du travail centrée sur la reconversion et la formation continue . Ce système contribue à un niveau de mobilité très élevé sans que les salariés perdent leur certitude de revenu. Tandis que « le triangle d’or » est devenu le pivot du débat, on peut se demander s’il constitue véritablement le noyau de la flexicurité danoise. La dynamique du « triangle d’or » joue sans doute un rôle important mais ne peut être isolée des caractéristiques du marché du travail danois dont il fait partie. En dehors du système des négociations collectives et de dialogue entre les partenaires sociaux, cette dynamique ne se serait probablement jamais développée et ne pourrait pas fonctionner . le « triangle d’or » décrit le rôle que joue le système danois des conventions collectives et des relations professionnelles pour le développement des processus à l’origine des arrangements de flexicurité par lesquels les partenaires sociaux, au niveau national comme au niveau des entreprises, tentent de négocier un équilibre raisonnable entre flexibilité et sécurité .
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Les limites de le model danois
Depuis que le modèle danois de "flexicurité" a été mis en place, au milieu des années 1990, c'est la première fois qu'il se trouve exposé à une forte crise. Il semble bien y résister puisque, depuis la mi-2008, le taux de chômage est passé de 1,7 % à 3,7 % de la population active, faible donc par rapport au reste de l'Europe. Mais il n'est pas certain que ce succès soit dû aux caractéristiques du modèle - il allie la facilité de licencier pour l'entreprise et une forte incitation à la recherche d'emploi sous peine de sanctions, à des allocations plutôt généreuses et à un accès rapide à la formation continue. Tout d'abord, le secteur privé est bien plus touché que le public (fonction publique n'est pas, au Danemark, synonyme de garantie de l'emploi). Parmi les adhérents du syndicat Metal, principale organisation du privé, le taux de chômage est passé en un an de 1 % à 8 %. Dans le secteur public en revanche, il se maintient à un niveau très bas grâce aux nombreux départs en retraite, tous remplacés.
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Les limites de le model danois
Ensuite, les allocations chômage supposées généreuses sont plafonnées à 100 euros par jour. Sur le papier, elles représentent 90 % du salaire. Dans la réalité, elles ne dépassent pas, en moyenne, 55 %, et sont en baisse régulière depuis vingt ans. Autre constat : depuis l'entrée en vigueur du système, les aspects formation et incitation ont été, en réalité, peu utilisés. Jusqu'en 2008, la croissance danoise était telle que les chômeurs n'avaient pas de peine à retrouver vite un emploi. Ils ont donc été peu nombreux à suivre des formations vraiment qualifiantes. Et les autorités n'ont guère eu besoin de brandir la menace des baisses d'allocations. Maintenant que les emplois sont plus durs à trouver, la réponse du gouvernement a été de débloquer, début septembre, un milliard de couronnes (134 millions d'euros) pour créer nouvelles places de stages afin d'occuper des jeunes chômeurs. Il est en effet difficile de pousser ou de préparer ces derniers à occuper des emplois... que les entreprises ne sont pas en mesure de proposer !
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Conclusion!
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