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Publié parHugon Lemercier Modifié depuis plus de 10 années
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Lindexation des salaires au Luxembourg : éléments de réflexion
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CEPLDialogue analyse - mars 20062 Une indexation qui na aucune raison dêtre remise en cause 1.Lindexation : comment et pourquoi ? 2.Une économie qui nest pas exagérément inflationniste 3.Une inflation qui affecte davantage les ménages modestes 4.Une indexation à vocation sociale 5.La politique de santé ne passe pas par une modification de lindexation 6.Coût de lindexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 20063 Quest-ce que lindexation des salaires ? Liaison des salaires au niveau du coût de la vie, cest- à-dire aux prix à la consommation ; généralisée en 1975 Automatique au Luxembourg parce que, dès que linflation augmente de 2,5% sur une moyenne mobile de six mois, les salaires sont augmentés dans la même proportion Un certain degré dautomatisme connu aussi dans dautres pays
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CEPLDialogue analyse - mars 20064 Pourquoi une indexation des salaires ? Choix politique, emprunt de solidarité, en faveur de la cohésion sociale visant à conforter le niveau de vie et le bien-être de la population Atout pour le Luxembourg : climat social excellent et productivité particulièrement élevée (avec des coûts salariaux évoluant à un rythme inférieur à ses partenaires)
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CEPLDialogue analyse - mars 20065 Contribution à la croissance : variation par rapport à la période précédente
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CEPLDialogue analyse - mars 20066 Une indexation qui na aucune raison dêtre remise en cause 1.Lindexation : comment et pourquoi ? 2.Une économie qui nest pas exagérément inflationniste 3.Une inflation qui affecte davantage les ménages modestes 4.Une indexation à vocation sociale 5.La politique de santé ne passe pas par une modification de lindexation 6.Coût de lindexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 20067 Aucune relation ne peut être établie entre les tranches indiciaires et les augmentations de prix
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CEPLDialogue analyse - mars 20068 IPCN : Indice des Prix à la Consommation National Chaque pays peut calculer ses propres indices de prix reposant sur des méthodologies nationales. Les différences entre les IPCH et les IPCN tendent à sestomper en Europe. IPCH : Indice des Prix à la Consommation Harmonisé. Il permet une mesure de lévolution des prix conformément à des règles communes pour lensemble des pays de lUE. IPCN : Indice des Prix à la Consommation National Chaque pays peut calculer ses propres indices de prix reposant sur des méthodologies nationales. Les différences entre les IPCH et les IPCN tendent à sestomper en Europe.
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CEPLDialogue analyse - mars 20069 Au Luxembourg seule différence entre IPCH et IPCN : pondérations différentes liées à la consommation des frontaliers en tabac, alcool et carburants essentiellement. Mais les évolutions de prix sont les mêmes entre les deux indices
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CEPLDialogue analyse - mars 200610 Le patronat utilise lIPCH pour dénoncer le caractère inflationniste de léconomie (et donc la mise en danger de la compétitivité) et pour indirectement remettre en cause lindexation des salaires. Mais lIPCH ne reflète pas mieux les hausses de prix que lIPCN dans le cas du Luxembourg.
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CEPLDialogue analyse - mars 200611 De lIPCH à lIPCN : mesurer la consommation résidente Un écart grandissant avec les mêmes variations de prix
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CEPLDialogue analyse - mars 200612 Inflation sous-jacente : Calculée par le Statec en excluant certains produits dont les prix sont déterminés hors du Luxembourg : le gas-oil, lessence, pommes de terre, le café, le thé, les infusions, le cacao, le chocolat en poudre, le gaz de ville, le gaz naturel, le gaz liquéfié, les combustibles liquides, les combustibles solides, les lubrifiants, les additifs les fleurs Permet de mesurer lévolution des prix propre au Luxembourg
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CEPLDialogue analyse - mars 200613 De lIPCH à linflation sous-jacente : reflet de linflation dorigine intérieure La baisse continue du taux dinflation sous-jacente montre que les autorités ont su maîtriser la dérive des prix.
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CEPLDialogue analyse - mars 200614 De linflation sous-jacente à linflation endogène Par exemple: les prix administrés : mesures discrétionnaires des administrations publiques ayant un impact direct sur les prix à la consommation les prix du tabac les loyers qui évoluent avec un certain retard sur les prix de ventes dépendant pour partie de logiques spéculatives Certains prix dont les variations sont déterminées dans le pays (et sont donc intégrés au calcul de linflation sous-jacente calculée par le Statec) peuvent toutefois être déterminés par des événements déconnectés du rapport entre loffre et la demande ou indépendants des phénomènes monétaires.
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CEPLDialogue analyse - mars 200615 Possibilité daffiner plus avant les variations de prix propres à léconomie luxembourgeoise Sont exclus : - les prix administrés - le tabac - les loyers Permet de mesurer les véritables tensions inflationnistes de léconomie Inflation endogène
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CEPLDialogue analyse - mars 200616 Pondération pour mille des prix administrés version BCL en 2005
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CEPLDialogue analyse - mars 200617 Impact sur lIPCN en points de pourcentage des prix du tabac
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CEPLDialogue analyse - mars 200618 Depuis 2001 où elle avait atteint son maximum, linflation endogène ne cesse de reculer montrant une amélioration par les autorités de la maîtrise des causes internes de linflation
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CEPLDialogue analyse - mars 200619 Depuis 2000, un écart avec linflation de la zone euro en baisse et qui est même légèrement favorable au Luxembourg en 2002-2003. Comparaison internationale
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CEPLDialogue analyse - mars 200620 Sur lensemble de la période, une inflation au Luxembourg conforme à la zone euro. Ceci est dautant plus remarquable que le pays a connu une forte croissance économique, à limage de lIrlande qui a connu une inflation beaucoup plus forte.
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CEPLDialogue analyse - mars 200621 Une indexation qui na aucune raison dêtre remise en cause 1.Lindexation : comment et pourquoi ? 2.Une économie qui nest pas exagérément inflationniste 3.Une inflation qui affecte davantage les ménages modestes 4.Une indexation à vocation sociale 5.La politique de santé ne passe pas par une modification de lindexation 6.Coût de lindexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 200622 Des ménages défavorisés davantage touchés par linflation
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CEPLDialogue analyse - mars 200623 Alimentation, loyers, eau, électricité : Des postes de dépenses -incompressibles car ce sont des besoins primaires -qui augmentent plus vite que linflation -qui sont plus importants chez les ménages à faible revenu : 339 pour Q1 253 pour Q2 208 pour Q3 184 pour Q4 156 pour Q5 Des ménages modestes donc plus sensibles à linflation
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CEPLDialogue analyse - mars 200624 Des produits dont les prix évoluent moins vite que linflation qui sont plus pondérés chez les ménages à revenus élevés
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CEPLDialogue analyse - mars 200625 Faible pondération des loyers dans lIPCN
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CEPLDialogue analyse - mars 200626 Une indexation qui na aucune raison dêtre remise en cause 1.Lindexation : comment et pourquoi ? 2.Une économie qui nest pas exagérément inflationniste 3.Une inflation qui affecte davantage les ménages modestes 4.Une indexation à vocation sociale 5.La politique de santé ne passe pas par une modification de lindexation 6.Coût de lindexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 200627 système ne serait pas social car, en sappliquant à la totalité du salaire, il accorde (logiquement) des augmentations plus forte aux revenus élevés Le système ne serait pas social car, en sappliquant à la totalité du salaire, il accorde (logiquement) des augmentations plus forte aux revenus élevés Mais la progressivité de limpôt fait que, en termes relatifs, si les augmentations de salaires nets sont dégressives avec le revenu, elles sont toutefois plus importantes pour les petits revenus Rappel : linflation frappe davantage les ménages défavorisés et lindex est un rattrapage ex-post du pouvoir dachat
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CEPLDialogue analyse - mars 200628
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CEPLDialogue analyse - mars 200629 Et lEtat est également bénéficiaire de lindexation
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CEPLDialogue analyse - mars 200630 Une indexation qui na aucune raison dêtre remise en cause 1.Lindexation : comment et pourquoi ? 2.Une économie qui nest pas exagérément inflationniste 3.Une inflation qui affecte davantage les ménages modestes 4.Une indexation à vocation sociale 5.La politique de santé ne passe pas par une modification de lindexation 6.Coût de lindexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 200631 Une simple sortie de lindice du tabac et de lalcool pénaliserait les ménages à faible revenu Car ils sont proportionnellement plus consommés par les ménages à faible revenu.
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CEPLDialogue analyse - mars 200632 Effet prix décisif La protection vis-à-vis de produits qui créent des assuétudes et nuisent à la santé doit sopérer au travers dune réduction de la demande et par dimportantes mesures daccompagnement. Le prix de ces biens et, partant, leur niveau de taxation représentent un instrument privilégié de réduction de la demande. Une politique de prix permettrait : de réduire la consommation de ces produits et ainsi de diminuer leur pondération dans lindice et donc de réduire linflation.
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CEPLDialogue analyse - mars 200633 En sortant les carburants, on ne résout ni le problème des prix, ni le problème sanitaire et environnemental. Plus utile dinstaurer des mesures de promotion dénergies moins polluantes et/ou alternatives lors de déplacements automobiles ainsi quune politique daménagement du territoire et environnementale pour permettre : de réduire la consommation dénergie et ainsi de diminuer leur pondération dans lindice et donc de réduire linflation.
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CEPLDialogue analyse - mars 200634 Une indexation qui na aucune raison dêtre remise en cause 1.Lindexation : comment et pourquoi ? 2.Une économie qui nest pas exagérément inflationniste 3.Une inflation qui affecte davantage les ménages modestes 4.Une indexation à vocation sociale 5.La politique de santé ne passe pas par une modification de lindexation 6.Coût de lindexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 200635 Coût dune indexation pour les salariés et les entreprises
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CEPLDialogue analyse - mars 200636 Rappelons quil sagit en effet dun rattrapage ex-post des salaires ; il sagit dune restauration du pouvoir dachat Mais attention !!! Au moment où les salaires sont réévalués, les entreprises ont déjà bénéficié des augmentations de prix
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CEPLDialogue analyse - mars 200637 Sur base des chiffres de la comptabilité nationale 2004 : Sur base des chiffres de la comptabilité nationale 2004 : Une tranche indiciaire coûte en effet 326 millions, soit 1,27% du PIB. Une tranche indiciaire coûte en effet 326 millions, soit 1,27% du PIB. Non seulement, une augmentation des prix de 2,5% et précédant lindexation entraîne un surplus de consommation de 309 millions. Non seulement, une augmentation des prix de 2,5% et précédant lindexation entraîne un surplus de consommation de 309 millions. Mais en plus, une croissance du PIB de 4% avec un « prix du PIB » qui augmenterait de 2,5% aboutit en termes nominaux à une augmentation du PIB nominal de 6,6%, soit 1.693,8 millions permettant largement dabsorber le coût dune tranche indiciaire. Mais en plus, une croissance du PIB de 4% avec un « prix du PIB » qui augmenterait de 2,5% aboutit en termes nominaux à une augmentation du PIB nominal de 6,6%, soit 1.693,8 millions permettant largement dabsorber le coût dune tranche indiciaire.
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CEPLDialogue analyse - mars 200638 Effets dun plafonnement
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CEPLDialogue analyse - mars 200639
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CEPLDialogue analyse - mars 200640
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CEPLDialogue analyse - mars 200641
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CEPLDialogue analyse - mars 200642 D-K : Economie marchande (1)
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CEPLDialogue analyse - mars 200643 D-K : Economie marchande (2)
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CEPLDialogue analyse - mars 200644 Valeur ajoutée pour 1 euro de rémunération des salariés (2003 sauf FR 2002)
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CEPLDialogue analyse - mars 200645 Classement aux différents stades de la création de richesse (1) Industrie manufacturière
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CEPLDialogue analyse - mars 200646 Classement aux différents stades de la création de richesse (2) Commerce, réparations et articles domestiques
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CEPLDialogue analyse - mars 200647 Classement aux différents stades de la création de richesse (3) Transports et communication
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CEPLDialogue analyse - mars 200648 Classement aux différents stades de la création de richesse (4) Activités financières
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CEPLDialogue analyse - mars 200649 Annexes Evolution 1995-2005 de lensemble des prix Evolution des prix 1995-2005 – Produits alimentaires (évoluant plus vite que linflation) Evolution des prix 1995-2005 – Produits alimentaires (évoluant moins vite que linflation) Evolution des prix 1995-2005 – Alcool et tabac Evolution des prix 1995-2005 – Produits – Vêtements – Chaussures Evolution des prix 1995-2005 – Logement Evolution des prix 1995-2005 – Ameublement – Equipement de la maison Evolution des prix 1995-2005 – Santé Evolution des prix 1995-2005 – Transport Evolution des prix 1995-2005 – Communication – Loisirs – Culture – Enseignement Evolution des prix 1995-2005 – Divers et Horeca
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