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Présentation par Julie Guibord 1.Les présentations 2.Quest-ce que cest une agression à caractère sexuel? 3.Subir une agression sexuelle, les réactions.

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2 Présentation par Julie Guibord

3 1.Les présentations 2.Quest-ce que cest une agression à caractère sexuel? 3.Subir une agression sexuelle, les réactions possibles chez la survivante. 4.Les conséquences. Quels sont les dommages? 5.Jeu-questionnaire (mythes et réalités) 6.Divulgation : réagir efficacement et les réactions à éviter 7.Quest-ce quon peut faire pour que les choses changent? (moyens daction) 8.Présentation dun film (7 min) 9.Évaluation de la rencontre ORDRE DU JOUR

4 Organisme communautaire, à but notre lucratif fondé en 1979 par et pour des femmes. Groupe militant, féministe et non-raciste qui travaille à enrayer toutes les formes de violence sexuelle. Groupe ouvert à toutes les femmes sans discrimination en raison de lappartenance ethnoculturelle, religieuse, de lorientation sexuelle et du handicap. LE CALACS EST UN…

5 Le CALACS Aide Prévention- senbilisation Lutte LE CALACS ET SES VOLETS

6 Notre objectif est de venir en aide aux femmes âgées de 14 ans et plus ayant vécu une agression à caractère sexuel. Les services sont gratuits, confidentiels et bilingues. Soutien téléphonique Rencontre individuelle (court et long terme) Groupe de soutien (18 ans et +) Accompagnement médical, juridique, etc. Rencontre soutien à lentourage 1 ER VOLET : AIDE

7 Notre objectif est dinformer et sensibiliser la population à la problématique des agressions à caractère sexuel. Animations auprès des groupes scolaires avec notre programme JAVISE (Jeunes en Action contre la Violence Sexuelle) Activités et ateliers auprès de groupes sociaux, communautaires et de professionnels. 2 E VOLET: PRÉVENTION-SENSIBILISATION

8 Notre objectif est de susciter des réflexions afin de favoriser des changements sociaux et politiques. Activités publiques de dénonciation, de revendication, etc. Intervention auprès des instances décisionnelles. Concertation Actions de défense de droits. Mobilisation dans la communauté (Ex: Journée daction contre la violence faite aux femmes, Commémoration de la Polytechnique, etc.) 3 E VOLET: LUTTE

9 Le CALACS Châteauguay est membre du Regroupement québécois des CALACS, réseau regroupant près de 23 centres dAide à la vocation et à lanalyse similaire. Il y a 3 CALACS en Montérégie : CALACS Châteauguay : Le territoire est délimité par les villes de Châteauguay, Beauharnois, Hemmingford, Napierville et La Prairie. CALACS Granby CALACS La Vigie de Valleyfield LE RQCALACS ET LES CALACS MONTÉRÉGIE

10 Définition Et formes PROBLÉMATIQUE VIOLENCE SEXUELLE

11 Acte de VIOLENCE Une agression sexuelle est un acte violent à connotation sexuelle qui a pour cible et pour moyen la sexualité. Cest un acte de violence qui vise à humilier et à rabaisser la personne visée. Prise de pouvoir Contrairement à ce quon peut présumer, la violence ne provient pas dun désir sexuel incontrôlable, ce nest pas une question dattirance sexuelle. Une agression à caractère sexuel est une prise de pouvoir ou de contrôle de lagresseur sur la victime. Prise de pouvoir sur le corps, les droits et lintégrité physique et psychologique de lautre. Le but de la personne qui agresse est de prendre le contrôle sur lautre, de la dominer pour se valoriser et se sentir fort ou supérieur. Cette forme de violence, comme toutes les autres formes de violence, est socialement inacceptable. QUEST-CE QUUNE AGRESSION À CARACTÈRE SEXUEL?

12 Problème social La violence sexuelle, comme toutes les formes de violence, profite des rapports de pouvoir inégaux entre les personnes, de la discrimination qui est faite envers certains groupes de personnes et de la tolérance de notre société face à la violence. On peut bien observer la notion de rapport de pouvoir lorsquon sait que les enfants et les femmes représentent la grande majorité des victimes dagressions à caractère sexuel. Les jeunes et les femmes sont perçus, dans notre société, comme des personnes faibles ou inégales, ayant moins de moyens, de droits et de pouvoir que les autres. Acte criminel Les agressions à caractère sexuel sont des actes de violence et sont criminelles. Lagresseur est le seul responsable de son geste, peu importe les circonstances entourant lagression. QUEST-CE QUUNE AGRESSION À CARACTÈRE SEXUEL? (SUITE)

13 un geste, des paroles, des attitudes à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée. un acte de domination, dhumiliation, dabus de pouvoir, de violence principalement commis envers les femmes et les enfants. un comportement visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par lutilisation de la force, de la contrainte, de lintimidation, du chantage, de la manipulation, des menaces implicites ou explicites. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à lintégrité physique et psychologique ainsi quà la sécurité de la personne. DÉFINITION AGRESSION À CARACTÈRE SEXUEL

14 Un acte de domination, dhumiliation, dabus de pouvoir et de violence principalement commis envers les femmes et les enfants sans leur consentement. 1.Agression sexuelle (viol, tentative de viol, attouchements sexuels) 2.Inceste 3.Harcèlement sexuel 4.Messages obscènes 5.Exhibitionnisme 6.Voyeurisme 7.Frotteurisme 8.Agression sexuelle par intoxication involontaire 9.Agression collective 10.Exploitation sexuelle à des fins de prostitution ou de pornographie FORMES DAGRESSION SEXUELLE

15 Les réactions possibles chez la survivante SUBIR UNE AGRESSION SEXUELLE

16 Sentiments et émotions vécus au moment de lagression et après... Lagression sexuelle peut être une des expériences des plus bouleversantes dune vie. Néanmoins, la victime de violence sexuelle peut en guérir bien que cela puisse prendre beaucoup de temps. La guérison dépendra du genre de violence quelle a subi ainsi que du soutien dont elle bénéficie. On ne peut parler de durée normale de la guérison ou de déroulement normal de la guérison. Cependant, on peut dire que la plupart des victimes passent par différentes étapes. Dans le but de vous aider à comprendre les réactions à la suite dune agression, il peut être important de savoir ce que des victimes ont rapporté. Pendant le crime... la victime a pu ressentir différentes réactions et émotions : Peur de mourir; Paralysée par la peur; Crainte dêtre tuée si elle se défend; Fortes réactions physiques; Sentiment de captivité et dimpuissance; Impression de vivre un cauchemar; Impression que lagresseur lui en veut personnellement; Etc. SUBIR UNE AGRESSION SEXUELLE

17 Immédiatement après... cest la phase la plus intense, létat de choc. La vie quotidienne est bouleversée. Les émotions peuvent être vives et variables dune personne à lautre. Certaines victimes peuvent : Se sentir sales; Ressentir des peurs intenses, de lanxiété; Se sentir désorientées, désorganisées, déstabilisées; Avoir limpression que quelque chose sest brisé ou sest éteint en elles, limpression de ne plus se reconnaître; Ressentir diverses émotions, parfois contradictoires ou changeantes, comme passer dun état deuphorie à un état dépressif, avoir des sautes dhumeur, etc.; Tenter de repousser, sans succès, les pensées envahissantes et omniprésentes et avoir limpression de revivre lagression quelles ont vécue - « flashback » ou reviviscence; Sisoler, ne plus vouloir aller travailler, ni voir personne, rester au lit; Ne pas croire que ça leur est arrivé; Avoir une forte émotion en voyant des personnes qui ressemblent à lagresseur sexuel; Se sentir coupables de ne pas avoir crié ou de ne pas sêtre débattues, davoir accepté une invitation ou davoir ouvert leur porte à un inconnu, etc.; Avoir limpression dêtre incomprises et seules avec leur problème; Etc. SUBIR UNE AGRESSION SEXUELLE (SUITE)

18 Dautres victimes peuvent réagir différemment : Être très calmes; Être en situation de contrôle; Dissimuler leurs émotions; Désirer être entourées constamment; Reprendre rapidement leurs activités; Etc. Il est important de comprendre que ce sont dautres façons de réagir au traumatisme. Tout cela peut nêtre quapparence et peut cacher un volcan démotions. De plus, sil y a lieu, la victime fera face à des préoccupations dordre pratique : soigner ses blessures physiques, passer ou non un examen médical, faire ou non une déclaration à la police, justifier son absence au travail ou à lécole, etc. SUBIR UNE AGRESSION SEXUELLE (SUITE)

19 Les jours ainsi que les semaines qui vont suivre... la victime émerge peu à peu de la période détat de choc. Elle désire reprendre ses activités quotidiennes, retrouver ses repères habituels et une vie normale afin de se sentir mieux dans sa peau. Elle se sent soulagée dêtre moins obsédée et envahie par ce qui lui est arrivé. Toutefois, elle sent quelle est, bien malgré elle, au cœur dune perturbation intérieure à laquelle elle devra faire face. Certaines victimes peuvent : Se questionner sur leur état physique, psychologique et mental; Avoir tendance à nier que lagression sexuelle les préoccupe encore; Faire des cauchemars; Vivre de brusques changements dhumeur et dintenses périodes de crise; Être ambivalentes au niveau de leurs émotions; Sursauter lorsque quelquun entre dans la pièce où elles se trouvent ou si on les touche soudainement; Ressentir le besoin de partir, de séloigner; Développer des peurs et des phobies telles que : Peur dêtre seules; Peur de sortir; Peur des individus qui ressemblent à lagresseur sexuel; Peur de lieux, dobjets, de sons, de textures, dodeurs et de toutes autres particularités qui peuvent leur rappeler lagression sexuelle; Etc. SUBIR UNE AGRESSION SEXUELLE (SUITE)

20 Les mois suivants... la victime retrouve en grande partie son calme. Elle reprend ses activités quotidiennes. Toutefois, cest une phase de réflexion, de remise en question et dintrospection durant laquelle elle peut se sentir loin des autres. Elle souhaite retrouver son autonomie et sa liberté à nouveau. Certaines victimes peuvent : Ressentir et exprimer de lagressivité, de la frustration, de la colère, de la haine et de la culpabilité lorsquelles repensent à lagression sexuelle; Être en colère envers ceux et celles qui font preuve dincompréhension, dindifférence ou dinjustice à leur égard; Avoir limpression ponctuellement de revivre le crime - « flashback » ou reviviscence; Être découragées si elles font encore des cauchemars, si les peurs persistent et si elles se sentent incapables davoir des relations sexuelles; Remettre en question certaines décisions prises dans le but dassurer leur sécurité (ex.: déménager, séloigner, etc.); Modifier leur perception de la vie; Être dhumeur plus stable; Penser moins au crime, mais rien nest oublié; Éprouver le besoin den parler à une personne de leur entourage, une personne de confiance ou une personne qualifiée; Etc. Le fait de subir un tel acte criminel entraîne des réactions et des conséquences qui peuvent affecter le quotidien des victimes, et ce, durant une longue période. Certaines conséquences sestompent ou saccentuent alors que dautres sinstallent lentement à linsu même de la victime. De là limportance pour elles daller chercher de laide le plus rapidement possible. SUBIR UNE AGRESSION SEXUELLE (SUITE)

21 Quels sont les dommages? LES CONSÉQUENCES

22 Agression sexuelle Problèmes physiques Problèmes psychologiques Difficultés relationnelles Difficultés sexuelles Troubles de lalimentation Problèmes de dépendance Problèmes spirituels et existentiels Problèmes économiques et sociaux Anxiété et de la frustration

23 CONSÉQUENCES Troubles dattention, problèmes scolaires Retard de développement Énurésie chronique (uriner au lit) Comportement sexuel inadéquat en fonction de lâge ou du niveau de développement Problèmes de comportements, fugue, délinquance, prostitution Retrait du milieu familial, placement, perte du soutien parental, etc. PLUS SPÉCIFIQUES AUX ENFANTS ET AUX ADOLESCENTS (ES) Le fait den parler et de recevoir de laide le plus rapidement possible après lévénement troublant permet de diminuer lintensité des conséquences et de briser lisolement.

24 Mythes et préjugés JEU-QUESTIONNAIRE JAVISE

25 Faire les 15 questions en individuel (feuille recto-verso) Anonyme Mythe faux Réalité vrai JEU-QUESTIONNAIRE JAVISE

26 Les attitudes et réactions à mettre de lavant COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DIVULGATION?

27 Si certains de vos comportements peuvent être aidants pour la victime dagression sexuelle dautres peuvent être nuisibles. Voici une liste des éléments les plus importants dans votre rôle daidant : ÉCOUTEZ Écoutez ce que la victime a à dire sans porter de jugement. Ayez un non verbal écoutant : bon contact des yeux, posture ouverte, etc. Laissez-la sexprimer dans ses mots, à sa façon, à son rythme. Les victimes peuvent avoir besoin de répéter leur histoire plus dune fois avant de se sentir délivrées. Si lagresseur était un parent, la victime peut éprouver de lamour pour lui en même temps que de la colère. Elle doit pouvoir se faire elle-même une opinion sans que vous tentiez de linfluencer. En toutes circonstances, faites preuve de patience. CROYEZ Croyez ce que la victime vous dit. Vous devez résister à la tentation de banaliser limportance de lagression dont elle a été victime, même si la réalité nest pas belle à voir et à entendre. Cest son vécu et sa perception. Vous devez vous centrer sur ce quelle dit et vit. COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DIVULGATION?

28 RECEVEZ Recevez ce que la victime dit sans minimiser ni amplifier les faits, les émotions ou les conséquences. Si vous ne prenez pas au sérieux ses sentiments, vous ne laiderez pas. Essayez de rester le plus calme possible. DÉCULPABILISEZ-LA Faites comprendre à la victime que ce nest pas de sa faute si elle a subi une agression sexuelle. Lagresseur est entièrement responsable de ses actes. Rappelez- vous que lagression sexuelle est inacceptable et criminelle. Sa responsabilité à elle, cest de prendre soin delle. VALIDEZ SES ÉMOTIONS Aidez la victime à exprimer ce quelle ressent en normalisant ses réactions, ses émotions et ses sentiments (colère, rancœur, culpabilité, baisse de lestime de soi). Rassurez-la. COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DIVULGATION? (SUITE)

29 SOYEZ SUPPORTANT-E Montrez-vous disponible soit pour en parler ou soit pour accompagner la victime. Si vous vous sentez incapable dêtre soutenant-e, il est important de lui dire et de laider à trouver une autre personne qui sera en mesure de le faire. Centrez vos interventions sur la victime, occupez-vous de sa protection, évitez de réagir trop fortement, car cela pourrait nuire et amener la victime à se taire. Soyez respectueux devant son ambivalence. Vous devez apporter du soutien dans la façon dont la victime entend régler ses problèmes. Nessayez pas de la diriger dans ce quelle fait; elle pourrait avoir limpression que vous essayez de contrôler sa vie. Cest à elle de décider si elle va sadresser à un service daide, se joindre à un groupe de soutien ou entamer des poursuites contre lagresseur. Votre tâche consiste à lappuyer dans ces importantes décisions et laccompagner, sil y a lieu, dans ses démarches médicales, psychosociales et judiciaires. COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DIVULGATION? (SUITE)

30 ENCOURAGEZ SES FORCES Valorisez les bons coups de la victime. Soulignez ses forces et son courage den parler. Rehaussez son estime de soi en faisant ressortir ses qualités, en lui donnant loccasion de vivre des choses positives, des succès et des réussites. ÉVITEZ LA PRISE EN CHARGE Vous pourriez avoir tendance à prendre en charge la personne qui a été agressée parce quelle a beaucoup souffert, parce que vous la croyez fragile et vulnérable. La prise en charge est néfaste. Elle encourage la victimisation et décourage lautonomie. La victime doit apprendre à croire à son potentiel et à prendre soin delle. Elle doit comprendre que davoir été agressée et dêtre souffrante ne lui donne pas tous les droits et ne la pas amputée de toutes ses ressources. Elle doit apprendre à mettre ses limites et à respecter celles des autres, elle doit apprendre à se voir comme une combattante, une survivante et non comme une victime. FAVORISEZ SON AUTONOMIE Tout en étant présent, aidez la victime à reprendre du pouvoir sur sa vie. Encouragez- la à prendre des décisions et à reprendre son niveau de fonctionnement habituel. COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DIVULGATION? (SUITE)

31 RESPECTEZ LA CONFIDENTIALITÉ Il a certainement été difficile pour la victime den parler. Le fait quelle vous a choisi-e est une grande preuve de confiance, ne la décevez pas... respectez la confidentialité. Il est possible que la victime ait dautres besoins, soyez attentifs ! Votre accueil, votre écoute et votre aide peuvent faire une différence. COMMENT RÉAGIR EN CAS DE DIVULGATION? (SUITE)

32 Il est bon de savoir que… RÉACTIONS À ÉVITER À LA SUITE DUNE DIVULGATION

33 Tiré du Manuel de pratique sensible à lintention des professionnels de la santé – Leçons tirées des personnes qui ont été victimes de violence sexuelle durant lenfance, recherche et rédaction par Candice L. Schachter, Carol A. Stalker, Eli Teram, Gerri C. Lasiuk et Alanna Danilkewich. Publié par lAgence de la santé publique du Canada. Selon les personnes ayant survécu à une agression sexuelle, les réactions suivantes ne sont daucun secours : Véhiculer de la pitié (p. ex., « oh, mon pauvre monsieur ! [ma pauvre madame !] ») ; Prodiguer des conseils simplistes (p. ex., « voyez le bon côté de la vie », « tournez la page » ou « ne vous accrochez pas au passé ») ; Exagérer les éléments négatifs ou sy attarder indûment (« un tel événement suffi t à ruiner une vie»); Sourire (il vaut mieux présenter une physionomie neutre ou intéressée que sourire dans lespoir de véhiculer un message de compassion) ; Toucher la personne sans permission, même si cest pour lapaiser ; Couper la parole (attendre plutôt que la personne ait terminé son récit) ; Ignorer ou minimiser lexpérience de la personne, les répercussions possibles des sévices passés ou la décision de divulguer les mauvais traitements (p. ex., « est-ce si grave que cela ? », « je connais une femme qui a passé par là et a plus tard décroché un titre olympique », « discutons plutôt de vos douleurs dorsales » ou « je ne vois pas le rapport avec votre entorse ») ; Oser des questions intrusives qui nont rien à voir avec lexamen, la formalité ou le traitement ; Divulguer ses propres antécédents de violence sexuelle ; Projeter limage dune personne qui connaît tout du sujet. Si le clinicien ou la clinicienne croit avoir réagi (par mégarde) de façon inopportune ou si la rétroaction non verbale du patient ou de la patiente semble trahir une réponse négative à sa réaction initiale, il faut préciser sur-le-champ le message projeté et vérifier les réactions subséquentes de la personne. RÉACTIONS À ÉVITER À LA SUITE DUNE DIVULGATION

34 Moyens daction POUR QUENSEMBLE NOUS PUISSIONS AGIR

35 Des petites actions pour de grands résultats! Moi, dans ma vie, je peux... Faire respecter mes droits, réagir aux attitudes ou aux gestes déplaisants portés à mon égard. Identifier ce que je veux et ce que je ne veux pas. Ne pas me sentir coupable ou mal à l'aise d'exprimer clairement mes désirs. Trouver des façons non-violentes d'exprimer mes besoins et mes sentiments. Me questionner sur mes propres attitudes, mes préjugés et mes comportements face aux autres. Remettre en question les stéréotypes sur les rôles attribués aux femmes et aux hommes qui sont véhiculés à la maison, à l'école, au travail ou dans les médias. Me rappeler que la responsabilité de l'agression appartient à l'agresseur. Assumer la responsabilité de mes choix et de mes actions. Si je me rends compte que jai des comportements violents, aller chercher de l'aide parce que même avec de bonnes intentions, il est difficile de modifier seul ce genre de comportements. LES MOYENS DACTION

36 Des petites actions pour de grands résultats! Moi, avec les autres, je peux... Être à l'écoute et respecter les droits et désirs de l'autre. Discuter avec l'autre : exprimer ensemble clairement nos idées et veiller à ce qu'elles soient respectées. Veiller à créer et entretenir des relations égalitaires avec les autres. Dénoncer ouvertement tout comportement sexiste et toute tolérance de la violence chez mes amis(es) ou chez les membres de mon entourage. Exprimer mon désaccord face à une situation de sexisme, de discrimination sexuelle, de harcèlement sexuel ou d'agression à caractère sexuel. Donner mon appui et soutenir les personnes victimes de sexisme, de discrimination sexuelle, de harcèlement sexuel ou dagression à caractère sexuel. Trouver des alliés(es) et résister aux autres qui me ridiculisent ou qui tentent de me faire sentir inférieur(e) parce que je dénonce la discrimination et la violence. Éviter de rire des blagues sexistes ou discriminatoires. En parler autour de moi, ne pas faire comme si le problème nexistait pas. Parler à mes amis qui ont des comportements violents et les encourager à changer et à chercher de l'aide avant de passer à l'acte. LES MOYENS DACTION (SUITE)

37 Des petites actions pour de grands résultats! Moi, comme membre de ma société, je peux... Mopposer à tout comportement sexiste et à toute tolérance à la violence, y compris celle dans les sports. Cesser d'acheter des revues, des disques compacts ou de louer des cassettes vidéo qui renvoient une image négative des femmes en les présentant comme des objets sexuels ou qui les violentent. Choisir de parler de la violence sexuelle dans mes recherches, mes travaux scolaires ou mes exposés oraux. Mettre sur pied ou participer à un groupe de discussion ou un comité pour échanger sur la violence sexuelle, pour y trouver des solutions et pour organiser des actions ou des activités de prévention. Participer aux activités organisées dans mon école ou dans mon milieu pour dénoncer la violence même si je n'ai pas participé à l'organisation. Participer aux événements nationaux contre la violence faite aux femmes comme, par exemple, les activités entourant la Journée internationale des femmes (8 mars) ou la Journée d'action contre la violence faite aux femmes (3ième vendredi du mois de septembre), la marche mondiale des femmes contre la violence et la pauvreté, etc.. M'impliquer bénévolement dans un centre d'aide pour les victimes d'agression à caractère sexuel ou dans tout autre organisme luttant contre la violence. Il suffit de croire que les choses peuvent changer! Ces petites actions sont à la portée de tout le monde! LES MOYENS DACTION (SUITE)

38 Témoignages et prise de position dhommes influents. PRÉSENTATION DUN FILM

39 Animatrice ÉVALUATION

40 CALACS Châteauguay Téléphone: (450) 699-8258 Courriel: info@calacs-chateauguay.cainfo@calacs-chateauguay.ca Site internet: www.calacs-chateauguay.ca (en construction)www.calacs-chateauguay.ca Le territoire du CALACS est délimité par les villes de Châteauguay, Beauharnois, Hemmingford, Napierville et La Prairie. Ligne découte et de référence 24h/7jrs 1-888-933-9007 514-933-9007 LES COORDONNÉES

41 Questions? Commentaires? MERCI de votre écoute! CONCLUSION


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