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Surveillance de l’état de santé de la population

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Présentation au sujet: "Surveillance de l’état de santé de la population"— Transcription de la présentation:

1 Surveillance de l’état de santé de la population
Portfolio thématique Chutes chez les aînés Surveillance de l’état de santé de la population Décembre 2012 Ce document présente un portrait des chutes au sein de la population âgée de 65 ans et plus en Montérégie. Lorsque possible, les résultats ont été ventilés par sexe et par groupe d’âge (65-74 ans, ans et 85 ans et plus) et comparés aux valeurs québécoises.

2 Définition et classification des traumatismes
Marie-Sylvie Bisizi, agente de planification, programmation et recherche Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie Direction de santé publique Surveillance de l'état de santé de la population 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél .:      ,  poste 3069 Fax :      Courriel : WEB : Citation suggérée Bisizi, M-S. (2012). Portfolio thématique : Chutes chez les aînés. Longueuil : Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, Direction de santé publique, Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] (Date de consultation) Définition et classification des traumatismes L'OMS décrit le traumatisme comme « une lésion corporelle provoquée de manière subite ou brève par une énergie violente sur l’organisme. Il peut s’agir d’une lésion physique résultant d’un transfert soudain ou excessif d’énergie qui dépasse le seuil de tolérance physiologique ou de l’atteinte d’une fonction résultant d’une privation d’un ou plusieurs éléments vitaux (air, eau, chaleur) comme en cas de noyade, de strangulation ou d’hypothermie » (OMS, 2004). Dans le domaine des traumatismes, la classification peut être effectuée selon plusieurs dimensions qui sont les suivantes : Le mécanisme ou la cause externe du traumatisme : mécanique, irradiante, thermique, électrique, chimique, etc.; Le caractère intentionnel ou non : traumatismes non intentionnels (accidentels), traumatismes intentionnels (auto-infligés, interpersonnels c’est à dire agressions ou homicides; interventions des forces de l’ordre, guerre, etc.) ou encore d’intention non déterminée; La nature du traumatisme : fracture, luxation, brûlure, etc.; La zone atteinte : membres supérieurs, tête, abdomen, etc.; Le lieu de l’incident : au travail, à l’école, au domicile, sur la route, etc.; L’activité au moment du traumatisme : travail, pratique d’un sport, etc. (Gagné M, 2006).

3 Faits saillants En Montérégie comme au Québec, les taux de mortalité et d’hospitalisation attribuables aux chutes augmentent avec l’âge. Ces taux culminent chez les personnes âgées de 85 ans et plus. Les femmes de 65 ans et plus sont plus susceptibles d’être hospitalisées pour chutes que les hommes du même âge tant en Montérégie qu’au Québec. Entre 2008 et 2011, les femmes affichent un taux d’hospitalisation pour chutes de 164 pour 10 000 comparativement à 80 pour 10 000 chez les hommes. En Montérégie, les chutes représentent la première cause d’hospitalisation pour traumatismes non intentionnels chez les 65 ans et plus. Elles comptent pour 86 % des hospitalisations pour traumatismes non intentionnels chez cette population. Selon l’ESCC, chez les Canadiens de ans, plus de la moitié des blessures graves attribuables à une chute se sont produites à l’extérieur alors que chez les 85 ans et plus, plus de la moitié des blessures graves attribuables aux chutes ont eu lieu à la maison.

4 Introduction Ce portrait sur les chutes comporte les sections suivantes : I - des données populationnelles décrivant les 65 ans et plus (Estimations et projections démographiques, MSSS) II – des données de mortalité dues aux chutes chez les 65 ans et plus (Fichier des décès, MSSS) III – des données d’hospitalisations en soins physiques de courte durée pour chutes chez les 65 ans et plus (MED-ÉCHO, MSSS) IV – des données de l’ESCC-Vieillissement en santé (ESCC 4.2) V – des données de l’Enquête québécoise de la santé de la population (EQSP, 2008) Lexique ou définition des termes utilisés Proportion : type de rapport dans lequel le numérateur est inclus dans le dénominateur (Last, 2004). Taux : rapport du nombre d’évènements au cours d’une période donnée (numérateur) à la population soumise à l’évènement tout au long de la période (dénominateur). Taux bruts : rapportent directement les évènements observés au cours d’une période à la population à risque durant la période. Ils illustrent le fardeau supporté par la population. Taux ajustés : servant à des fins de comparaison uniquement; ils sont la plupart du temps ajustés selon l’âge, déterminant majeur de l’état de santé afin d’éliminer le biais potentiel induit par des changements dans les structures d’âge des populations comparées. Coefficients de variation (CV) : expriment en pourcentage le rapport de l’erreur type à la valeur de l’indicateur. L’erreur type est une statistique qui traduit l’imprécision de la mesure. Pour les indicateurs issus du fichier administratif : les valeurs dont le CV est supérieur à 16,66 % et inférieur ou égal à 33,33 % doivent être interprétées avec prudence et sont accompagnées d’un astérisque (*); les valeurs dont le CV est supérieur à 33,33 % ne sont pas publiées, car la mesure est jugée trop imprécise. La valeur de l’indicateur est alors remplacée par la mention (**n.p.) Pour les fichiers issus d’enquêtes : si le CV est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, la valeur de la proportion doit donc être interprétée avec prudence. Lorsque le CV est supérieur à 25 %, la valeur n’est pas présentée car elle trop imprécise.

5 I – Données de population

6 Entre 2006 et 2031 La population de 65 ans et plus s’accroîtra de manière considérable. Ce sont les personnes de 85 ans et plus qui présenteront le plus fort taux d’accroissement. La population âgée de 85 ans et plus triplera tandis que les populations âgées de ans et de ans seront respectivement multipliées par un facteur de 2,2 et de 2,5. Plus de personnes seront âgées de 65 ans et plus en 2031, soit : 215 225 personnes de ans; 145 916 personnes de ans; 57 746 personnes de 85 ans et plus.

7 On dénombre plus de femmes que d’hommes au sein de la population âgée de 65 ans et plus en raison de leurs meilleures probabilités de survie. En 2006, le ratio de féminité est de : 1,1 chez les ans; 1,4 chez les ans; 2,5 chez les 85 ans et plus. En 2031, le ratio de féminité sera de : 1,0 chez les ans; 1,2 chez les ans; 1,6 chez les 85 ans et plus. Tel qu’en témoigne la diminution des ratios de féminité, les hommes seront de plus en nombreux à franchir le cap des 65 ans en 2031. L’augmentation la plus importante s’observera chez les 85 ans et plus : la proportion d’hommes de 85 ans et plus passera de 28 à 38 % entre 2006 et 2031.

8 Entre 2006 et 2031 La proportion de personnes âgées de 65 ans et plus passera de 12,7 à 24,9 % en Montérégie et de 14 à 25,6 % au Québec. Ainsi, l’écart entre la Montérégie et le Québec s’amenuisera avec le temps. Cela témoigne d’un vieillissement de la population légèrement plus rapide en Montérégie qu’au Québec.

9 II - Données de mortalité
Depuis 2000, le Québec applique la 10e révision de la classification internationale des maladies. Ce changement entraîne une brisure dans la comparaison des taux de mortalité entre 1999 et 2000. En 2000, les règles pour la sélection de la cause initiale du décès ont été modifiées ainsi que certains regroupements de diagnostics. Auparavant dans la 9e classification internationale des maladies (CIM-9), les décès à la suite de fractures dont la cause n’était pas précisée se voyaient inclus avec les chutes, même si celles-ci ne figuraient pas explicitement sur le certificat de décès. Depuis la mise en œuvre de la CIM-10, ces décès sont désormais exclus de la catégorie chutes, et classés dans la catégorie X59, regroupées sous l’appellation "chutes présumées", ce qui entraîne une diminution du nombre de cas de décès attribués à une chute. Cette sous-estimation est évaluée à près de 50 % pour la mortalité canadienne selon Statistique Canada. Or, l’étude de ces regroupements a révélé que le Québec compte une proportion exceptionnellement élevée de cas codifiés décès à la suite d’une exposition à un facteur non précisé (X59) causant une fracture (ou chutes présumées). Dans ce portfolio, seulement les années après 2000 (année de la mise en œuvre de la CIM-10) sont présentées pour faciliter l’interprétation de l’évolution des taux de mortalité.

10 Le terme chute est défini comme un événement durant lequel un individu tombe sur le sol ou un autre niveau inférieur, indépendamment de sa volonté, avec ou sans perte de conscience (Gagnon C., Lafrance M., 2011). Entre et , les taux de mortalité dus aux chutes se sont accrus chez les ans et les 85 ans et plus. Chez les ans, le taux de mortalité dû aux chutes en Montérégie est celui qui a le plus augmenté entre et , passant de 8* à 13 pour 100 000, soit une croissance de 63 %. Dans la dernière période, soit en , le taux de mortalité dû aux chutes en Montérégie est statistiquement supérieur à celui du reste du Québec pour ce groupe d’âge. Chez les ans et les 85 ans et plus, les différences entre les taux de mortalité dus aux chutes en Montérégie et au Québec sont minimes. Chez les 85 ans et plus, le taux de mortalité dû aux chutes culmine en avec un taux de 95 pour 100 000 en Montérégie et de 93 pour 100 000 pour l’ensemble du Québec.

11 Lorsqu’on analyse les taux de mortalité par chute selon le sexe et l’âge, les taux de mortalité des hommes sont généralement supérieurs à ceux des femmes, tant en Montérégie qu’au Québec. En Montérégie, chez les hommes de ans, le taux de mortalité dû aux chutes s’est accru de 100 % entre les deux dernières périodes ( à ) passant de 10* à 21 pour 100 000. De plus, entre , le taux de mortalité dû aux chutes chez les hommes de cet âge est significativement plus élevé en Montérégie que dans le reste du Québec. Chez les personnes de ans, les taux de mortalité dus aux chutes en Montérégie sont demeurés relativement stables dans le temps, autant chez les hommes que chez les femmes. Enfin, chez les 85 ans et plus, les taux de mortalité dus aux chutes poursuivent leur progression tant chez les hommes (+8 %) que chez les femmes (+15 %) en Montérégie.

12 Les tendances des taux de mortalité dus aux chutes observées au Québec sont assez similaires à celles de la Montérégie chez les ans et les 85 ans et plus. Chez les ans et les ans au Québec, on note peu de changement dans l’évolution des taux de mortalité dus aux chutes, aussi bien chez les hommes que chez les femmes entre les deux périodes à l’étude. Au Québec, chez les 85 ans et plus; on observe encore la progression des taux de mortalité dus aux chutes tant chez les femmes (+34 %) que chez les hommes (+24 %) entre et

13 Depuis les changements apportés à la CIM en 2000, les taux de mortalité par chutes présumées sont plus élevés que les taux de mortalité par chute, surtout chez les 75 ans et plus. C’est chez les 85 ans et plus que l’écart apparaît le plus évident avec des taux de mortalité dus aux chutes présumées de 2 à 4 fois supérieurs aux taux de mortalité dus aux chutes, tant en Montérégie qu’au Québec. Chez les ans, ces taux sont jusqu’à 2 fois plus élevés, aussi bien en Montérégie qu’au Québec. Chez les ans, la tendance est inversée puisque les taux de mortalité par chutes présumées sont inférieurs aux taux de mortalité dus aux chutes. Fait à noter, on constate une tendance à la baisse des taux de mortalité dus aux chutes présumées chez les 85 ans et plus; ce taux est passé de 350 à 263 pour 100 000 en Montérégie et de 316 à 267 pour 100 000 au Québec entre les deux dernières périodes considérées. * Coefficient de variation supérieur à 16,66 % et inférieur ou égal à 33,33 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : MSSS, Fichier des décès. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

14 Les taux de mortalité dus aux chutes présumées chez les 85 ans et plus sont de loin supérieurs aux taux chez les et ans et contrairement à ce que l’on observe dans le cas des chutes, les taux de mortalité dus aux chutes présumées sont généralement plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Chez les femmes de ans, on constate une diminution de 22 % contre une légère hausse de 24 % du taux chez les hommes du même âge entre et Chez les 85 ans et plus, le taux de mortalité par chutes présumées a diminué entre les deux périodes aussi bien chez les hommes que chez les femmes en Montérégie. La baisse la plus importante est observée chez les hommes montérégiens dont le taux est passé de 341 à 234 pour 100 000 (-31 %). Chez les femmes, le taux de mortalité par chutes présumées est passé de 353 à 274 par 100 000 (-22 %).

15 Taux de mortalité dû aux causes non précisées de fractures (chutes présumées)
selon l'âge et le sexe, population de 65 ans et plus, Québec, et 239 5 4 44 41 42 39 293 324 279 50 100 150 200 250 300 350 Période Taux annuel moyen pour 100 000 65-74 ans (Hommes) 65-74 ans (Femmes) 75-84 ans (Hommes) 75-84 ans (Femmes) 85 ans et plus (Hommes) 85 ans et plus (Femmes) Les taux de mortalité par chutes présumées varient selon le sexe et l’âge au Québec. Chez les ans ainsi que les ans, il y a peu de différences entre les taux de mortalité dus aux chutes présumées chez les hommes et les femmes, et de plus, ces taux ont peu varié entre les deux périodes. Chez les 85 ans et plus, même si les taux de mortalité dus aux chutes présumées sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes, la tendance est à la baisse pour les deux sexes et les taux ont régressé de 14 % chez les femmes et de 18 % chez les hommes. Source : MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

16 III - Données d’hospitalisation
Notes : les hospitalisations liées aux chutes pour une population spécifique sont une bonne estimation de l’ensemble des chutes entraînant des blessures graves pour cette population. Cependant, il est important de préciser que cette source de données ne capte pas l’information sur les chutes avec des blessures moins graves qui peuvent être traitées dans les urgences des hôpitaux, dans des cabinets de médecins, ou encore les chutes pour lesquelles aucun traitement médical n’a pas été requis. Les données de cette section fournissent de l’information sur les hospitalisations en soins physiques de courte durée occasionnées par des chutes chez les personnes âgées de 65 ans et plus en Montérégie et au Québec. En Montérégie, les chutes comptent pour 86 % des hospitalisations pour traumatisme non intentionnel (TNI) chez les 65 ans et plus et représentent la première cause d’hospitalisation en soins physiques de courte durée pour TNI.

17 Entre avril 2009 et mars 2011, soit une période de deux ans, 5 181 Montérégiens de 65 ans et plus ont été hospitalisés à la suite d’une chute. Ce chiffre s’élève à 31 576 pour l’ensemble du Québec. Concernant les taux d’hospitalisation pour chutes, les taux des Montérégiens demeurent assez semblables à ceux des Québécois et augmentent avec l’âge. Chez les ans, entre 2009 et 2011, le taux d’hospitalisation pour chutes en Montérégie (165 par 10 000) est statistiquement supérieur au taux en vigueur dans le reste du Québec. Les 85 ans et plus présentent les taux les plus élevés comme c’est le cas pour les taux de mortalité dus aux chutes. Aussi bien en Montérégie qu’au Québec, les taux d’hospitalisation pour chutes se sont accrus de 3 % entre les deux dernières périodes, soit et Il importe de continuer à surveiller l’évolution de cette morbidité par les données d’hospitalisation, d’autant plus que les données d’hospitalisation par chutes présentent une césure en 2006 due à l’adoption de la CIM-10. Les chutes présumées ne sont pas inclus dans les taux d’hospitalisations ci-dessus présentés. Entre 2009 et 2011, le taux d’hospitalisation pour cause non précisées de fractures (chutes présumées) chez les 65 ans et plus était de 0,9 pour Cela représente 36 Montérégiens hospitalisés au cours de cette période. (-), (+) Valeur significativement plus faible ou plus élevée que celle du reste du Québec, au seuil de 5 %. Source : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

18 Les hospitalisations reliées aux chutes varient selon l’âge et le sexe
Les hospitalisations reliées aux chutes varient selon l’âge et le sexe. Ainsi, les taux d’hospitalisation sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes. Les taux d’hospitalisation pour chutes ont augmenté au cours de la période d’observation, et ce, particulièrement chez les ans et les 85 ans et plus. Ce sont les personnes de 85 ans et plus qui affichent les taux les plus élevés avec 471 pour 10 000 chez les femmes et 311 pour 10 000 chez les hommes entre 2009 et 2011. Chez les ans, dans la même période, le taux d’hospitalisation pour chutes chez les femmes de la Montérégie (207 pour 10 000) est statistiquement supérieur à celui du reste du Québec. Le constat majeur est l’augmentation des taux avec l’avancée en âge. Ce ne serait pas l’âge lui-même qui explique cette tendance, mais une détérioration des conditions de santé jumelée à des conditions environnementales souvent mal adaptées qui seraient responsables de l’augmentation du risque de chutes en fonction de l’âge. D’autres facteurs de risques associés à la prise de médicaments ou à la consommation d’alcool sont également en cause dans l’occurrence des chutes (ASPC, 2005). (-), (+) Valeur significativement plus faible ou plus élevée que celle du reste du Québec, au seuil de 5 %. Source : MSSS, Fichier des hospitalisations MED-ÉCHO. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

19 En Montérégie, les taux d’hospitalisations pour chutes varient également selon les territoires de RLS. Entre 2009 et 2011, chez les 85 ans et plus, les RLS du Haut-Richelieu–Rouville, de la Haute-Yamaska, Pierre-De Saurel, du Haut-Saint-Laurent et de Richelieu-Yamaska affichent des taux d’hospitalisation pour chutes les plus élevés de la Montérégie. De plus, les taux d’hospitalisation pour chutes de quatre de ces territoires sont significativement supérieurs à ceux du reste du Québec (du Haut-Richelieu–Rouville, de la Haute-Yamaska, Pierre-De Saurel et de Richelieu-Yamaska). Toujours chez les 85 ans et plus, les RLS de Champlain, de Jardins-Roussillon et de Vaudreuil-Soulanges affichent quant à eux les taux d’hospitalisation pour chutes les moins élevés de la Montérégie. Ces taux sont statistiquement inférieurs au reste du Québec. Chez les ans, les taux d’hospitalisation pour chutes dans les RLS Pierre-De Saurel, du Haut-Richelieu–Rouville, de la Haute-Yamaska et de Richelieu-Yamaska sont significativement supérieurs à ceux du reste du Québec. En plus d’être le moins élevé, le RLS de Champlain présente un taux statistiquement inférieur au reste du Québec. Enfin, chez les ans, les territoires du Haut-Richelieu–Rouville, Pierre-De Saurel ont des taux significativement supérieurs au reste du Québec tandis que celui du RLS de Jardins-Roussillon est significativement inférieur au reste du Québec. * Coefficient de variation supérieur à 16,66% et inférieur ou égal à 33,33%. La valeur doit être interprétée avec prudence. (-), (+) Valeur significativement plus faible ou plus élevée que celle du reste du Québec, au seuil de 5 %. Source: MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

20 Durée moyenne de séjour en soins physiques de courte durée à la suite d'une chute
selon l'âge et le sexe, population de 65 ans et plus, Montérégie, avril 2009-mars 2011 11,1 18,5 23,6 19,0 15,1 20,7 22,7 19,5 5 10 15 20 25 65-74 ans 75-84 ans 85 ans et plus 65 ans et plus Âge Nombre moyen de jours Femmes Hommes Source: MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. En Montérégie, plus les patients sont âgés, plus la durée moyenne de séjour en soins physiques de courte durée à la suite d’une chute augmente. Entre 2009 et 2011, les hospitalisations pour chutes ont duré en moyenne : 13 jours pour les personnes de 65 à 74 ans; 19 jours pour les personnes de 75 à 84 ans; 23 jours pour les personnes de 85 ans et plus. Cet indicateur semble varier également selon le sexe; chez les ans, la durée moyenne de séjour en soins physiques de courte durée est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (16 c. 11) et on observe la même tendance chez les ans (21 c. 19).

21 Ce graphique illustre le type de chutes chez les personnes de 65 ans et plus qui ont mené à une hospitalisation entre 2009 et 2011 en Montérégie. Les chutes de plain-pied, faux-pas et trébuchements et autres chutes de plain-pied comptent pour près de 40 % des chutes ayant nécessité une hospitalisation chez les 65 ans et plus. Les autres types de chute surviennent dans les escaliers ou marches (9 %), d’un lit (5 %) et sur la glace ou la neige (4 %). Précisons que près d’une hospitalisation sur trois pour chutes (30 %) ne comporte aucune précision quant aux circonstances de survenue. Cette répartition demeure stable dans le temps. Source: MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

22 En Montérégie, entre 2009 et 2011, chez les personnes âgées de 65 ans et plus, près de deux chutes sur cinq (42 %) ayant nécessité une hospitalisation en soins physiques de courte durée sont survenues à domicile, tandis que plus d’une chute sur six (17 %) a eu lieu dans un établissement collectif. Les autres lieux de chutes comprennent les rues ou routes (3 %) et les écoles, autres institutions et lieux d’administration publique (3 %). Notons que près de 32 % des hospitalisations pour chutes chez les Montérégiens, ne comportaient pas d’indications quant au lieu de l’incident pour la même période. Cette répartition demeure stable dans le temps. Source: MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

23 Entre 2009 et 2011, les lésions traumatiques chez les personnes de 65 ans et plus hospitalisées à la suite d’une chute se situent principalement au niveau de la hanche et des cuisses tant chez les femmes que chez les hommes présentés à la diapositive suivante. Pour ce qui est des Montérégiennes : Chez les ans, un tiers des lésions traumatiques (30 %) concerne la hanche ou les cuisses, un quart (26 %) touchent les coudes et avant-bras, un cinquième (20 %) touchent les genoux et les jambes. Le reste des lésions se répartissent entre les épaules et bras (14 %), l’abdomen et les lombes¹ , rachis lombaire, bassin (6 %), les poignets, mains, chevilles et pied. Chez les ans, près de la moitié des lésions (48 %) sont localisés aux hanches et cuisses, 14 % aux coudes et avant-bras, 13 % à l’abdomen, lombes, rachis lombaire ou bassin, un peu plus d’un dixième aux épaules et bras et un dixième aux chevilles et pied. Chez les 85 ans et plus, près des 2/3 (64 %) des lésions traumatiques se situent aux hanches ou aux cuisses tandis que 14 % de ces lésions concernent l’abdomen, les lombes, rachis lombaire et bassin. Les autres lésions traumatiques se répartissent entre les épaules et bras (8 %), les coudes et avant-bras (7 %), genou et jambe (5 %). Ces résultats sont cohérents avec les données retrouvées dans la littérature, où il est rapporté qu’entre 1998 et 2003, les blessures au fémur, au bassin, à la hanche ou à la cuisse représentaient 56 % de toutes les blessures liées aux chutes chez les aînés canadiens traités à l’hôpital (ASPC, 2005). ¹Les lombes se trouvent dans la région du dos située de chaque côté de la colonne vertébrale entre la dernière paire de côtes et le haut du bassin. Source: MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

24 Entre 2009 et 2011, les proportions relatives des lésions traumatiques chez les Montérégiens hospitalisés de 65 ans et plus se répartissent comme suit : Chez les ans, un tiers des lésions traumatiques (30 %) concernent la hanche et les cuisses, un peu plus d’un cinquième (23 %) touchent les genoux et jambes, un sixième (16 %) touchent les coudes et avant-bras et un autre sixième (16 %) les épaules et avant-bras. Le reste des lésions se répartissent entre l’abdomen, lombes¹, rachis lombaire et bassin (9 %), les poignets et mains (2,5 %), chevilles et pied (2,5 %) et autres parties du corps (0,7 %). Chez les ans, plus de la moitié des lésions traumatiques chez les hommes hospitalisés sont localisés aux hanches et cuisses (54 %), un sixième (16 %) touche l’abdomen, lombes¹, rachis lombaire et bassin, un dixième, les genoux et jambes, un dixième, les épaules et les bras. Les autres lésions concernent les coudes et avant-bras (6 %), cheville et pieds (2 %), poignets et mains (0,7 %), et autres parties du corps (0,7 %). Chez les 85 ans et plus, plus des 2/3 (67,5 %) des lésions traumatiques des hommes hospitalisés pour chutes se situent aux hanches ou aux cuisses tandis qu’un peu moins d’un cinquième (18 %) concerne l’abdomen, les lombes, rachis lombaire et bassin. Les autres lésions se retrouvent aux coude et avant-bras (3 %), genou et jambe (4 %), épaule et bras et autres parties du corps (2 %). ¹Les lombes se trouvent dans la région du dos située de chaque côté de la colonne vertébrale entre la dernière paire de côtes et le haut du bassin. Source: MSSS, Fichier des hospitalisations (MED-ÉCHO). Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

25 IV - Données de l’ESCC Note : les indicateurs suivants proviennent du module portant sur les chutes de l’enquête sur le vieillissement en santé de l’ESCC. Les questions ont été posées seulement aux personnes âgées de 65 ans et plus ayant été victimes de chutes dans les 12 mois précédent l’enquête. Seules les chutes ayant causé une blessure assez grave pour limiter une partie ou la totalité des activités normales de la personne ont été considérées. Cette enquête ne fournit pas de données représentatives à l’échelle régionale. Des données québécoises ou canadiennes sont présentées lorsque des données québécoises ne peuvent être présentées.

26 En , au Québec, on estime à près de 17 %, la population âgée de 65 ans et plus ayant fait au moins une chute au cours des 12 mois précédents l’enquête. Cela représente environ 184 658 Québécois. Chez les ans, environ une personne sur sept (15 %) rapporte au moins une chute dans les 12 mois précédent l’enquête tandis que chez les 75 ans et plus, c’est environ une personne sur cinq, soit 20 % . De plus, la proportion de personnes de 75 ans et plus ayant déclaré au moins une chute est statistiquement supérieure à celle des ans. On remarque également que les femmes ont rapporté davantage de chutes dans les 12 mois précédent l’enquête que les hommes (19 % c. 14 %) et cette différence est statistiquement significative. Notons qu’on estime également comme au Québec à près de 17 % la population âgée de 65 ans et plus ayant fait au moins une chute dans les 12 mois précédent l’enquête au Canada, ce qui représente environ 862 144 Canadiens. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

27 Au Québec, en , parmi la population de 65 ans et plus ayant chuté au cours des 12 mois précédent l’enquête, près des deux tiers (64 %) rapportent une seule chute, une personne sur cinq (21 %) déclare deux chutes tandis que près d’une personne sur six (16 %) mentionne trois chutes et plus au cours de la même période. Concernant les proportions de personnes ayant déclaré deux chutes ou trois et plus, les coefficients de variation sont supérieurs à 15 % et inférieurs ou égal à 25 %, les valeurs doivent donc être interprétées avec prudence. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

28 Au Canada, parmi les femmes de 65 ans et plus ayant rapporté une chute dans l’année précédent l’enquête de , près de deux femmes sur trois (65 %) n’ont rapporté qu’une seule chute, tandis qu’environ un cinquième (19 %) a déclaré avoir subi deux chutes et qu’un sixième (16 %) en ont rapporté trois ou plus. Pour ce qui est des hommes, la tendance est à peu près la même puisqu’environ six hommes sur dix (61 %) ayant chuté au cours des 12 mois précédent l’enquête n’ont rapporté qu’ une seule chute alors que près d’un cinquième (19 %) a déclaré deux chutes et qu’un autre cinquième (20 %) a rapporté trois chutes ou plus. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

29 Au Canada, en , parmi les personnes de 65 ans et plus ayant chuté cours des 12 mois précédent l’enquête, un peu plus du tiers (35 %) estime que cette chute n’a pas causé de blessure grave¹ tandis qu’environ deux tiers a subi une blessure grave. Notons que, plus du cinquième (21 %) ont rapporté des ecchymoses, environ 10 % une entorse ou foulure tandis qu’un peu moins d’une sur dix (9* %) a rapporté un malaise et 8* %, une fracture². Concernant la proportion de malaise ou fracture, le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, la valeur doit donc être interprétée avec prudence. ¹Par blessure grave, on entend une entorse ou foulure, des bleus, des coupures, malaise ou inconfort, fracture de la hanche, de la jambe, du bras ou du poignet, du dos/des vertèbres ou une blessure à la tête. ²Dans l’enquête, les fractures concernent la hanche, la jambe, le bras ou le poignet, le dos ou les vertèbres.

30 Au Québec, en , lorsqu’ils ont subi une blessure grave¹ après une chute, près de la moitié des personnes de 65 ans et plus, soit 47 % ont chuté à l’extérieur de la maison. Pour un peu plus de 30 % d’entre eux, la chute s’est produite dans la maison alors que pour 22 % d’entre eux, la chute a eu lieu dans un immeuble autre que la maison. ¹Par blessure grave, on entend une entorse ou foulure, des bleus, des coupures, malaise ou inconfort, fracture de la hanche, de la jambe, du bras ou du poignet, du dos/des vertèbres ou une blessure à la tête. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

31 La répartition des blessures graves¹ attribuables à une chute selon le lieu de la chute varie grandement en fonction du groupe d’âge. Au Canada, en , chez les ans, ayant subi une blessure grave suite à une chute, pour plus de la moitié de ces personnes (52 %), les chutes se sont produites à l’extérieur alors que chez les 85 ans et plus ayant chuté, plus de la moitié des personnes (54 %) ont subi la chute à la maison. De plus, la proportion de personnes ayant eu une blessure grave attribuable à une chute survenue à la maison est significativement supérieure chez les 85 ans et plus comparativement à celle des ans (54 c. 26 %). ¹Par blessure grave, on entend une entorse ou foulure, des bleus, des coupures, malaise ou inconfort, fracture de la hanche, de la jambe, du bras ou du poignet, du dos/des vertèbres ou une blessure à la tête. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. ** Coefficient de variation supérieur à 25 %. La valeur n'est pas présentée. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

32 Au Canada, en , parmi la population de 65 ans et plus ayant subi une blessure grave¹ à la suite d’une chute, environ sept personnes sur dix n’ont pas eu recours à des soins médicaux. Plus du cinquième des aînés ayant subi une blessure grave suite à une chute (22 %) ont eu des soins médicaux par un professionnel de la santé dans les 48 heures sans toutefois être hospitalisée, tandis que près de 8 % ont été hospitalisé. ¹Par blessure grave, on entend une entorse ou foulure, des bleus, des coupures, malaise ou inconfort, fracture de la hanche, de la jambe, du bras ou du poignet, du dos/des vertèbres ou une blessure à la tête.

33 En , parmi les Canadiens de 65 ans et plus ayant chuté au cours des 12 derniers mois précédent l’enquête, dans environ huit cas sur dix, la personne a chuté en faisant un faux-pas lorsqu’elle a subi la blessure la plus grave. Selon l’enquête, près de deux personnes sur dix ont déclaré avoir chuté soit en faisant de l’exercice ou d’une hauteur de plus d’un mètre, soit d’un meuble, ou dans la baignoire. ¹Par blessure grave, on entend une entorse ou foulure, des bleus, des coupures, malaise ou inconfort, fracture de la hanche, de la jambe, du bras ou du poignet, du dos/des vertèbres ou une blessure à la tête.

34 Au Canada, en , parmi les personnes de 65 ans et plus victime d’une blessure grave¹ lors d’une chute à l’extérieur, plus du tiers (37 %) était attribuable à la neige ou à la chaussée glacée. Selon une enquête menée sur l’île de Montréal en , le nombre d’hospitalisations suite à une chute augmente d’environ 25 % en hiver et le nombre total de traumatismes sévères suite à une chute extérieure est fortement influencé par la fréquence d’épisodes de conditions météorologiques défavorables pour la marche (Morency, 2010). ¹Par blessure grave, on entend une entorse ou foulure, des bleus, des coupures, malaise ou inconfort, fracture de la hanche, de la jambe, du bras ou du poignet, du dos/des vertèbres ou une blessure à la tête. Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

35 En , près de la moitié des Canadiens âgés de 65 ans et plus ayant chuté dans les 12 mois semblaient préoccupés par la possibilité de chuter à nouveau. La proportion de femmes se déclarant préoccupées par cette éventualité était significativement plus élevée que celle observée chez les hommes (55 % c. 41 %). Source : Statistique Canada, Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC), Fichier maître, Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

36 Au Canada, en , environ un aîné sur dix, soit 11 % des personnes âgées de 65 ans et plus ayant fait une chute recevaient des soins de suivi d’un professionnel de la santé en raison de la blessure causée par leur chute au moment de l’enquête. Chez les femmes de 65 ans et plus, c’est un peu plus d’une femme sur dix (13 %*) qui a déclaré recevoir des soins de suivi d’un professionnel de la santé en raison de la blessure causée par la chute. Précisons que la proportion chez les femmes doit être interprétée avec prudence car le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %.

37 V - Données de l’EQSP Dans le cadre de l’Enquête québécoise sur la santé de la population de (EQSP), un des volets porte exclusivement sur les blessures, ce qui nous permet notamment d’analyser les blessures non intentionnelles causées par une chute au cours des 12 mois précédent l’enquête chez les 65 ans et plus. Dans cette enquête, les blessures ne réfèrent qu’aux blessures graves, soit celles ayant limité les activités normales de la personne. Ainsi, cet indicateur n’est pas représentatif de l’ensemble des chutes, mais plutôt des blessures occasionnées par une chute. De plus, cette enquête ne considère que les chutes les plus graves, ce qui mène à une sous-estimation de la proportion de personnes victimes de blessures causées par une chute. Par conséquent, cette proportion doit être interprétée avec prudence puisqu’elle représente une sous-estimation de la proportion réelle de blessures par chute dans la population. Les données présentées concernent l’ensemble du Québec. Les données montérégiennes ne sont pas présentées en raison des faibles effectifs en présence.

38 Proportion de la population de 65 ans et plus victime de blessure non intentionnelle
causée par une chute au cours des 12 derniers mois selon le sexe, Québec, 2008 3,9 4,8 (+) 2,8 * 1 2 3 4 5 6 Masculin Féminin Total Sexe % * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible chez les femmes que chez les hommes, au seuil de 5 %. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. Au Québec en 2008, près de 4 % des personnes âgées de 65 ans et plus ont été victimes de blessures non intentionnelles¹ causées par une chute; cela représente environ Québécois. Par ailleurs, selon l’enquête, la proportion de femmes âgée de 65 ans et plus victimes de blessures causées par une chute est significativement supérieure à celle des hommes (5 c. 3* %). Concernant la proportion chez les hommes, le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, la valeur doit être interprétée avec prudence. ¹Le répondant s’est blessé assez gravement pour limiter ses activités normales (par exemple : fracture, coupure profonde, brûlure sérieuse, entorse ou empoisonnement).

39 un peu plus de 4 %* chez les 75 ans et plus.
Les proportions d’aînés victimes de blessures non intentionnelles causée par une chute chez les ans et les 75 ans et plus sont pratiquement semblables. Au Québec en 2008, cette proportion se chiffre environ à : près de 4 % chez les ans; un peu plus de 4 %* chez les 75 ans et plus. Concernant la proportion chez les 75 ans et plus, le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, la valeur doit être interprétée avec prudence. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

40 Répartition de la population de 65 ans et plus victime
de blessure non intentionnelle causée par une chute au cours des 12 derniers mois selon le type d'activité, Québec, 2008 59,7 28,8* 11,5* 10 20 30 40 50 60 70 Loisirs ou passe-temps Tâches ménagères ou autre travail non rémunéré ou durant les études Autre Type d'activité % * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. Au Québec, en 2008, près du tiers (29 %) des Québécois de 65 ans et plus victimes de blessures lors d’une chute se sont blessées en effectuant des tâches ménagères ou tout autre travail non rémunéré, alors que près d’un sur dix s’est blessé en pratiquant un loisir ou un passe-temps. La grande majorité des aînés (60 %) s’étant blessé lors d’une chute l’ont été dans des circonstances variées, regroupées dans la catégorie « Autre. »

41 En 2008, la proportion de Québécois de 65 ans et plus ayant subi des blessures à la suite d’une chute se répartit assez également entre les diverses saisons de l’année. En effet, environ 29 % des personnes âgées de 65 ans et plus ayant chuté ont déclaré avoir chuté l’été, 28 % au printemps, tandis que 22 % ont chuté l’automne et une proportion semblable ont chuté l’hiver. * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

42 Au Québec, en 2008, la proportion de personnes âgées ayant reçu des soins médicaux suite à une blessure causée par une chute augmente significativement avec l’âge. Selon cette enquête, environ 62 % des personnes âgées entre 65 et 74 ans victimes de blessure non intentionnelle causée par une chute ont reçu des soins médicaux, comparativement à près de 80 % des personnes âgées de 75 ans et plus. Précisons chez les 75 ans et plus, cette proportion est statistiquement supérieure à celle des ans. (+) , (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible chez les femmes que chez les hommes au seuil de 5 %. Source : ISQ Enquête québécoise sur la santé de la population ( EQSP ) 2008 . Production équipe Surveillance de l ' état de santé et de la population DSP Montérégie , décembre 2012.

43 Proportion de la population de 65 ans et plus victime d'une blessure non
intentionnelle causée par une chute à domicile au cours des 12 derniers mois selon le sexe, Québec, 2008 2,7 3,3 (+) 1,9* 1 2 3 4 Masculin Féminin Total Sexe % * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible chez les femmes que chez les hommes, au seuil de 5 %. Source :ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. Les chutes à domicile surviennent chez environ 3 % des personnes de 65 ans et plus au Québec; ce qui représente un total de 27 500 personnes. Selon l’EQSP, les femmes de 65 ans et plus sont significativement plus nombreuses que les hommes du même âge (3 % c. 2* %) à avoir été victimes d’une blessure non intentionnelle causée par une chute à domicile en 2008. Concernant la proportion chez les hommes, le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, la valeur doit être interprétée avec prudence.

44 Proportion de la population de 65 ans et plus victime d'une blessure non
intentionnelle causée par une chute à domicile au cours des 12 derniers mois selon l'âge, Québec, 2008 2,1 2,7 3,6* (+) 1 2 3 4 65-74 ans 75 ans et plus 65 ans et plus Âge % * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible chez les femmes que chez les hommes, au seuil de 5 %. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. Selon l’enquête en 2008, au Québec, les personnes âgées de 75 ans et plus sont significativement plus nombreuses à être victimes d’une blessure non intentionnelle causée par une chute à domicile que les personnes âgées entre 65 et 74 ans (4 %* c. 2 %). Toutefois, concernant la proportion chez les 75 ans et plus, le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, la valeur doit être interprétée avec prudence.

45 Au Québec, en 2008, environ 70 % des Québécois de 65 ans et plus victimes de blessures causées par une chute ont reçu des soins médicaux prodigués par un professionnel de la santé dans les 48 heures suivant la blessure. Cette proportion était de 65 % chez les hommes et de 72 % chez les femmes. La différence observée n’est pas statistiquement significative. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

46 En 2008, au Québec, la proportion de personnes âgées de 65 ans et plus victimes de blessures non intentionnelles causées par une chute est significativement plus élevée chez les personnes qui perçoivent leur santé comme « passable ou mauvaise » (8 %) que chez celles qui la considère « excellente ou très bonne » (2 %) et « bonne » (3 %). Précisons que la proportion de personnes percevant leur santé excellente ou très bonne doit être interprétée avec prudence car le coefficient de variation est supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %.     * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

47 Proportion de la population de 65 ans et plus victime de blessure non
intentionnelle causée par une chute au cours des 12 derniers mois selon l'âge et la composition du ménage, Québec, 2008 3,3 5,4 (+) 5,0* 5,7* 3,3* 2 4 6 8 10 65-74 ans 75 ans et plus 65 ans et plus Groupe d'âge % Personne seule Autre * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. ** Coefficient de variation supérieur à 25 %. La valeur n'est pas présentée. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible chez les personnes seules que chez les autres, au seuil de 5 %. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. ** Au Québec, en 2008, les personnes âgées de 65 ans et plus qui vivent seules sont significativement plus nombreuses (toutes proportions gardées) à être victimes de blessure non intentionnelle causée par une chute que leurs homologues qui ne vivent pas seules (5 % c. 3 %). Concernant les proportions par tranches d’âge, les coefficients de variation sont supérieurs à 15 % et inférieur ou égal à 25 %, les valeurs doivent être interprétées avec prudence.

48 Proportion de la population de 65 ans et plus victime de blessure non
intentionnelle sévère causée par une chute au cours des 12 derniers mois selon le sexe, Québec, 2008 1,7 2,3* (+) 1,0* 1 2 3 Masculin Féminin Total Sexe % * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence. (+), (-) Valeur significativement plus élevée ou plus faible chez les femmes que chez les hommes, au seuil de 5 %. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012. Au Québec, en 2008, près de 2 % de la population âgée de 65 ans et plus a été victime d’une blessure non intentionnelle sévère¹ causée par une chute. Cette proportion est significativement plus élevée chez les femmes que chez les hommes (2 %* c. 1 %). Concernant les proportions chez les hommes ou les femmes, les coefficients de variations sont supérieurs à 15 % et inférieurs ou égal à 25 %, les valeurs doivent être interprétées avec prudence. ¹les blessures entrant dans la catégorie de blessure sévère concernent  : les fractures (tête, avant-bras, coude, poignet, main, pouce, cou, dos, rachis lombaire, épaule, clavicule, cage thoracique, côte, hanche, bassin, fémur, genou, partie inférieure de la jambe, cheville, pied), les dislocations (cou, dos, rachis lombaire, hanche, bassin, coude, genou), les lésions des organes internes (abdomen, cage thoracique, tête), les commotions et autre traumatisme cérébral (tête), les brûlures (visage, tête, nez, bouche) et les coupures (œil).

49 Au Québec, en 2008, près de 2 % de la population âgée de 75 ans et plus a été victime d’une blessure non intentionnelle sévère¹ causée par une chute dans les 12 mois précédent l’enquête. Cette proportion est d’un peu plus de 1 % chez les ans. Concernant les proportions par tranches d’âge, les coefficients de variation sont supérieurs à 15 % et inférieurs ou égal à 25 %, les valeurs doivent être interprétées avec prudence. ¹les blessures entrant dans la catégorie de blessure sévère concernent : les fractures (tête, avant-bras, coude, poignet, main, pouce, cou, dos, rachis lombaire, épaule, clavicule, cage thoracique, côte, hanche, bassin, fémur, genou, partie inférieure de la jambe, cheville, pied), les dislocations (cou, dos, rachis lombaire, hanche, bassin, coude, genou), les lésions des organes internes (abdomen, cage thoracique, tête), les commotions et autre traumatisme cérébral (tête), les brûlures (visage, tête, nez, bouche) et les coupures (œil). * Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit donc être interprétée avec prudence. Source : ISQ, Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP), 2008. Production : Équipe Surveillance de l'état de santé et de la population, DSP Montérégie, décembre 2012.

50 Références bibliographiques
Agence de santé publique du Canada. Rapport sur les chutes des aînés au Canada. 2005, En ligne : Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Les hospitalisations pour chute chez les adultes âgés: un aperçu québécois, BEH thématique 37-38/ octobre 2007 Robitaille Y., Gratton J., Les chutes chez les adultes âgés: vers une surveillance plus fine des données d’hospitalisation, INSPQ, 19 pages, 2005, en ligne: Gagnon C., Lafrance M. (2011) Prévention des chutes auprès des personnes âgées vivant à domicile. Analyse des données scientifiques et recommandations préliminaires à l’élaboration d’un guide de pratique clinique. Institut national de santé publique du Québec, juin 2011. Gagné M., La mortalité par traumatismes non intentionnels chez les jeunes québécois de moins de 20 ans, une comparaison internationale, INSPQ, 100 pages, 2006, en ligne: Last J.M. (2004). Dictionnaire d’épidémiologie – enrichi d’un lexique anglais-français. Traduction et adaptation de Lise Talbot-Bélair et Michel C. Thuriau, Edisem-Maloine, 306 p. OMS, (2004). Lignes directrices pour la surveillance des traumatismes/ sous la direction de Holder Y., Peden M., Krug E., Lund J., Gururaj G., Kobusingye O,86p. Morency P., Voyer C., Beaulne G., Goudreau S., (2010) Chutes extérieures en milieu urbain: impact du climat hivernal et variations géographiques. Agence de la santé et des services sociaux de Montréal, 15p Hamel D. (2001). Évolution des traumatismes au Québec de 1991 à 1999, Québec, Institut national de santé publique du Québec, 462p.


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