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ALVARO ARROYO ORTEGA CTIF LEGANÉS NOVEMBRE 2013

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Présentation au sujet: "ALVARO ARROYO ORTEGA CTIF LEGANÉS NOVEMBRE 2013"— Transcription de la présentation:

1 ALVARO ARROYO ORTEGA CTIF LEGANÉS NOVEMBRE 2013
LE FLÉO ALVARO ARROYO ORTEGA CTIF LEGANÉS NOVEMBRE 2013

2 Au commencement était la voix

3 La voix La voix est la métaphore de notre identité profonde. Elle émeut et touche, car elle concerne l’affect fondateur de notre existence. Partage premier de la mère avec son bébé, elle est enveloppe sonore du soi que nous cherchons à retrouver dans l'aire de l'expérience culturelle (chant, musique, poésie, théâtre, écriture…).Elle interpelle l’Autre car elle est initialement mouvement d’un corps vers un autre corps afin qu’il l’entende. Elle est ainsi un instrument privilégié de la communication.

4 Phonologie et cognition Bernard Laks
Dans le réseau de communication A se trouve dans un certain état mental (un projet intentionnel, une intention de communication psychique, p.e. saluer poliment le locuteur B). Celui-ci se trouve après dans un autre état mental (avoir été salué poliment). La communication c’est l’action intentionnelle d’un cerveau sur un autre cerveau. Mais, comme ils ne peuvent pas échanger directement, l’évolution a résolu ce problème avec le langage articulé.

5 La cochlée

6 La voix, l’affect et l’autre André Green
« La linguistique structurale a banni l’émotion de ses préoccupations, cédant au vertige de la recherche de structures purement conceptuelles. En somme, le concept a refoulé l’affect. […] La figure vocale (terme utilisé par Saussure pour parler du signifiant) fait une place importante à la voix. Or les linguistes ont minimisé le rôle de la voix, souvent pour se lancer dans la spéculation du seul concept. Ils ont abstractivé la voix, alors qu’elle est le mode de transmission de l’affect. […] La pensée-son suppose le lien affect-concept

7 Des images qui expliquent, qui montrent, qui nous rendent le concept grammatical avec émotion EXEMPLE: ELLE EST MON AMIE

8 SI J’AVAIS SU…

9 Sans l’image, impossible: Ça, c’est de la poussette!

10 Marie-France Castarède
En ce qui concerne les relations intersubjectives qui nous entraînent dans le monde de la réalité, la voix joue un rôle prépondérant. Celle des enseignants, où se décide le rapport du maître à l’élève, est souvent vouée à des difficultés préoccupantes : il s’agit d’ajuster le savoir de celui qui enseigne à celui qui accepte dans un mouvement libre et accordé d’être enseigné. L’étude de la prosodie montre bien qu’il s’agit dans le discours de chacun d’un modèle unifié de la cognition et de l’émotion. Mais cette prosodie, surtout quand elle est affective, que reflète-t-elle chez la plupart des locuteurs ? l’état du corps ? celui de l’esprit ?

11 Les expressions de la vocalisation sont, parmi toutes celles du corps, celles qui sont le plus intimement reliées à notre état de vitalité et de bien-être ou de mal-être, comme le montrent aussi certaines voix particulières lors des séances de psychanalyse.

12 Chez des enfants un peu plus âgés qui n’ont guère de problèmes de communication, mais qui souffrent d’importantes déviances langagières, voire d’absence de langage, pathologies dues à diverses causes (physiologiques telle que la surdité), l’utilisation des éléments mélodiques de la parole peut donner sens à des émissions dénuées de toute information linguistique. Ainsi, la prosodie permet progressivement l’émergence de compétences langagières.

13 L’acquisition du langage chez l’enfant
Développement Phonologique Compétences précoces : Perception de la parole dès le 6ème mois de la vie intra-utérine (le fœtus traite activement les sons de la parole de sa mère et apprend ainsi à reconnaître la mélodie et les rythmes du langage) Le fœtus réagit aux stimuli auditifs, en particulier langagiers (rythme cardiaque, réactions motrices) Possibilité de détecter une surdité congénitale alors que le bébé est encore dans l’utérus

14 Développement Phonologique
Dès la naissance, le nouveau-né reconnaît la voix de sa mère Preuve du traitement de la parole par le fœtus Dès 4 jours, il préfère écouter sa langue maternelle plutôt qu’une autre langue Prise en compte des caractéristiques rythmiques de la prosodie (intonations, accentuations), caractéristiques que le fœtus peut entendre Les bébés découvrent très tôt l’organisation rythmique de leur langue maternelle (entre 0 et 2 mois) et sont capables de traiter les caractéristiques rythmiques fondamentales des langues

15 Développement Phonologique
Mamanais (la langue des mamans) ou Motherese Accentuation des caractéristiques prosodiques de la langue maternelle Le bébé est traité comme un véritable interlocuteur Instauration de véritables échanges « dialogiques » : l’enfant réagit aux stimulations de la mère (vocalises, sourires, mimiques) qui répond automatiquement à son enfant Instauration de tour de parole précoce

16 Développement Phonologique
Segmentation du flux de la parole à partir de différents indices: Les combinaisons de sons les plus fréquentes dans sa langue Les modes d’accentuation des syllabes (en anglais la première syllabe est souvent accentuée) La fréquence de certains sons (le bébé de 7 mois est capable d’isoler des mots familiers dans une phrase) Les indices prosodiques facilitent également le découpage en unités grammaticales (dès 4-6 mois : le grand garçon frappe le petit chien)

17 Développement Phonologique
Discrimination et perception catégorielle des phonèmes Etape importante (après les pleurs et les gazouillis): le babillage (à partir de 6 mois): production de syllabes identiques (ba-ba-ba) puis de séquences diversifiées de consonnes et de voyelles (9-10 mois) (patata-tokaba-badata)

18 Développement de la phonologie articulatoire
Voyelles : « a », « i », « ou », puis « o », « é », « è », « eu » et « u » Consonnes : « p, t, k, b, d, g » , puis « f » et «v » et enfin, « ch, j, s » et « z »

19 Grammaire de l’intonation M.-A. Morel et L. Danon-Boileau
L’intonation informe et structure l’oral du français Quels en sont les indices? La mélodie L’intensité La durée La pause-silence

20 La mélodie Les variations vers le haut ou vers le bas de la mélodie indiquent la façon dont celui qui parle, en tant qu’énonciateur, se représente la pensée de celui auquel il s’adresse.

21 L’intensité L’intensité marque la manière dont, en tant que locuteur, il entend gérer son tour de parole La spécificité de l’échange spontané oral réside, en effet, dans un double jeu d’anticipations: Anticipation des attentes et des objections Anticipation de la revendication du droit de chacun à la parole

22 La durée La durée relative d’une syllabe indique la représentation que celui qui parle se fait de l’état de la formulation des idées qu’il s’apprête à exposer sitôt qu’il aura dit ce qu’il est en train de dire.

23 La pause-silence La pause-silence permet, sur la base d’une attention supposée partagée, d’homogénéiser ce qui précède et de valoriser ce qui va suivre

24 Le paragraphe Le paragraphe est l’unité fondamentale de l’oral
Chaque fin de paragraphe est annoncé par la chute conjointe et rapide de l’intensité et de FO (mélodie) Le paragraphe est analysable en constituants discursifs: préambule, rhème et postrhème

25 Le préambule Ce qui fait la particularité du français c’est l’importance du constituant qui précède le rhème: le préambule Le préambule garantit l’accordage des esprits avant l’énonciation du rhème La remontée de fO sur la syllabe finale d’un constituant a pour effet rétroactif d’unifier cet ensemble, en lui conférant le statut de préambule du texte oral qui le suit.

26 Le rhème Le rhème permet à l’énonciateur d’exprimer sa singularité quant à la façon qu’il a d’envisager l’objet de discours En français, sa forme est assez rigide. Il est bref, et lorsqu’il n’est pas introduit par le présentatif “c’est”, il est formé d’un pronom, puis d’un verbe conjugué puis d’un lexème (SVO = Pro V X). Dans V-X, l’intonation permet de distinguer plusieurs regroupements.

27 Les relatives Loin de constituer une détermination annexe, les relatives en “qui”, par exemple, revêtent le plus souvent une fonction rhématique. Il y a celles qui s’émancipent de leur antécédent au point de constituer un ensemble autonome à l’intérieur du paragraphe.

28 (C’est) L’enfant QUI…

29

30 L’enfant QUE…

31 C’est l’enfant que…

32 L’incise L’incise est un phénomène énonciatif et discursif fréquent
Elle marque un changement de plan énonciatif, à la manière de parenthèses ou de tirets Propriétés: Abaissement de FO (H2), absence de modulation, accélération du débit, maintien de l’intensité et remontée de FO à la finale

33 L’emphase lexicale L’emphase lexicale se caractérise par une remontée mélodique sur la syllabe initiale du mot Elle a pour fonction d’opérer un soulignement du terme ainsi marqué L’emphase lexicale a essentiellement un effet rectificatif

34 La focalisation Dans les ruptures vers le haut, la focalisation constitue un ensemble nettement circonscrit Elle se caractérise d’abord par un emplacement remarquable Elle porte sur un segment du rhème

35 Albert Di Cristo La prosodie au carrefour de la phonétique, de la phonologie et de l’articulation formes-fonctions La prosodie organise la parole La psycholinguistique ne peut échapper à la prosodie


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