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NEUF ACTIVITES POUR LA CLASSE
Objectif: Organiser l’apprentissage de l’orthographe en tenant compte des modes d’acquisition des élèves pour qu’ils progressent effectivement et régulièrement, selon 3 axes : ECRIRE SANS ERREUR …ou presque APPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DE L’ORTHOGRAPHE CLARIFIER CE QUI EST APPRIS
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Certaines activités longues conviennent à la découverte des notions (chantier d’étude) Certaines activités courtes ou ritualisées permettent d’asseoir ce qui a été appris (phrase du jour) APPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DE L’ORTHOGRAPHE Le chantier d’étude La phrase donnée du jour Le remue-méninge orthographique CLARIFIER CE QUI EST APPRIS La dictée sans faute L’atelier de négociation graphique La phrase dictée du jour La dictée par ordinateur ECRIRE SANS ERREUR …ou presque La production écrite à contraintes La révision orthographique
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APPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DE L’ORTHOGRAPHE 1- Le chantier d’étude
Il s’agit de faire appréhender une loi de fonctionnement de l’orthographe lexicale ou grammaticale. Observation vérification synthèse entraînement classement du corpus confrontation des classements synthèse des classements consolidation et évaluation Le chantier d’étude s’inscrit dans la durée: Des exercices de types différents: intrus, ex à trous… mais aussi: Des exercices de décision: appariements de mots issus de boîtes « nature » Des exercices de production: établir des listes, compléter un début de phrase… Des exercices inventés par les élèves: consigne, échange entre équipes
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APPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DE L’ORTHOGRAPHE 2- La phrase donnée du jour
Il s’agit de justifier l’orthographe des mots d’une phrase, en outillant les élèves dans leur réflexion sur la langue A partir d’une phrase d’élève extraite d’une dictée ou d’une production écrite, on cherche collectivement ou individuellement à expliquer l’écriture des mots. La phrase donnée du jour vise à faire évoluer les explications, pour passer de procédures de type sémantique (liées au sens) à des procédures de type morphosyntaxique (liées aux relations entre les mots). Elle fait progresser la conceptualisation du fonctionnement de l’orthographe. Le choix des phrases est primordial et revient à l’enseignant, car cette activité est destinée à renforcer ce qui a été appris, à différents moments de l’année. Elle nécessite toute la bienveillance requise pour accepter les explicitations à leur niveau, et les faire évoluer sur le fond comme sur la forme
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APPRENDRE LE FONCTIONNEMENT DE L’ORTHOGRAPHE 3- Le remue-méninge orthographique
Il s’agit d’un entraînement quotidien destiné à fixer les notions acquises ou anticiper celles à acquérir, tout en développant chez les élèves l’esprit de curiosité et l’émulation Les activités liées au remue-méninge sont courtes et fréquentes, souvent présentées comme des situations problèmes: « quel est le point commun entre « gris », « gras » et « gros »? Quel est l’intrus? » Le travail est individuel suivi d’une phase collective de confrontation. Ce peut être: des exercices de collecte (chasse aux mots), des exercices de classement (selon nature ou liens entre les mots), des exercices d’exploration de mots (rapprochements sens et orthographe), des exercices de transformation ou de fabrication de phrases.
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CLARIFIER CE QUI EST APPRIS 1- La dictée sans faute
Il s’agit pour les élèves d’apprendre des stratégies à travers une approche intuitive des savoirs à acquérir, et pour les enseignants d’en finir avec la dictée sanction. La dictée est envisagée comme une tâche problème: elle doit favoriser la compréhension des phénomènes orthographiques et valoriser les réussites. La dictée est lue dans son ensemble, puis phrase par phrase. Les élèves signalent les doutes ou difficultés rencontrées. Les solutions sont proposées collectivement. La phrase est réécrite au verso. Fréquence idéale: toutes les 3 semaines options: Dictée sans erreur: l’élève possède le texte au verso, et consulte au besoin en soulignant les passages utilisés. Dictée zéro faute (ou dialoguée, ou discutée): les difficultés sont soumises et résolues collectivement. L’enseignant cherche une construction sur le long terme. Cela débouche sur la construction d’outils, le repérage de difficultés plus ou moins ciblées qui donneront lieu à des reprises collectives ou individuelles
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CLARIFIER CE QUI EST APPRIS 2- L’atelier de négociation graphique
Il s’agit d’expliciter les raisonnements qui ont permis de choisir entre différentes graphies, et faire émerger des premiers éléments de métalinguistique Un court texte (2 ou 3 ph) est dicté à un groupe homogène de 5 ou 6 élèves, sans la présence du reste de la classe. Chaque élève écrit en grand format son texte, on compare et on discute, un certain nombre de différences sont résolues et d’autres demeurent. On fait de même avec tous les groupes, puis une grande mise en commun est l’occasion de justifier, s’interroger encore. Fréquence préconisée: 2 ateliers par trimestre Ce type de situation met en avant: la dédramatisation de l’orthographe -la focalisation sur le processus plutôt que sur le produit -la valorisation du raisonnement
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CLARIFIER CE QUI EST APPRIS 3- La phrase dictée du jour
Il s’agit de faire émerger les représentations des élèves pour les faire évoluer vers une meilleure compréhension des phénomènes orthographiques, surtout grammaticaux. A partir d’une phrase dictée à la classe, chacun écrit et relit la sienne. En collectif, on relève toutes les graphies proposées pour chaque mot. Collectivement, les élèves argumentent pour éliminer ou garder telle ou telle graphie. Le travail peut se faire en petits ou en grand groupe. Les élèves doivent apprendre à expliquer, justifier leurs choix, ils découvrent un autre rapport à l’écriture de la langue. L’émergence des stratégies erronées permet de remédier efficacement. L’enseignant établit la priorité des points à travailler, distribue la parole, relance. On privilégie les notions grammaticales, davantage sujettes à argumentation que les notions lexicales
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CLARIFIER CE QUI EST APPRIS 4- La dictée par ordinateur
Il s’agit de permettre à l’élève de se lancer en autonomie et sans appréhension, de découvrir ses erreurs et de déclencher une série d’aides possibles pour les corriger. L’ordinateur validant au final. L’enseignant a la possibilité de sélectionner la longueur de la dictée, le niveau d’autonomie, la difficulté des textes, et d’exploiter statistiquement les données. Les différents logiciels proposent d’améliorer la réflexion métalinguistique par des aides orientées et progressives. En dédramatisant le rapport à l’orthographe (et peut-être à l’enseignant), une autre chance d’entrer dans l’activité de manière ludique et consciente se présente à l’élève, une approche personnelle et volontaire.
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ECRIRE SANS ERREUR… ou presque ou comment transférer en production d’écrit les acquis de l’orthographe 1- La production écrite à contraintes Il s’agit de mobiliser les savoirs orthographiques existants pendant l’écriture. Les contraintes formelles sont facilitantes: imiter ou intégrer des structures morphosyntaxiques dans des textes courts Les textes sont au début très courts, les idées produites collectivement, leur lecture se fait à haute voix, l’orthographe est discutée collectivement. En binômes, les élèves produisent un texte dans lequel ils intègrent une séquence (marche dans la forêt, marches dans la forêt, marchent dans la forêt) ou plus complexe (manger-caché-tombé-cuisiné , mangeait-cachaient- tomber-cuisinait) C’est l’articulation du travail de la langue et de la production d’écrits qui est visée, pour tendre vers l’apprentissage progressif de la vigilance orthographique. L’enseignant a la possibilité de choisir les contraintes en fonction du programme, des binômes, de révisions ou d’acquisitions à venir.
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ECRIRE SANS ERREUR… ou presque ou comment transférer en production d’écrit les acquis de l’orthographe 2- La révision orthographique Il s’agit de faire acquérir aux élèves des outils méthodologiques pour leur permettre de prendre en charge la révision orthographique de leurs écrits Cette tâche complexe nécessite des savoirs et des savoir-faire difficiles à maîtriser dont l’acquisition passe par des stratégies d’élèves et des attentes adaptées. Deux étapes de ce dispositif: la construction d’une grille typologique des erreurs: à partir de textes d’autres élèves dont l’enseignant a souligné les erreurs, il s’agit de les corriger puis d’en proposer un classement (verbe, pluriel, mots à savoir, on ne sait pas...). Un classement global est ensuite construit collectivement. La grille est complétée en plusieurs étapes au cours de l’année. Le balisage du texte: cela consiste à acquérir des stratégies de révision. Les signes de doute: souligner ou marquer les mots ou passages dont on doute pour ne pas perdre le fil de l’écriture, on y reviendra à la relecture. Les traces de révision: identifier les zones d’erreurs possibles, les endroits clés Correspondant à la grille typologique.
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