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Cours d’économie de développement Professeur : Driss Assi 2016/17.

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1 Cours d’économie de développement Professeur : Driss Assi 2016/17

2 Le cours d’économie du développement a pour objectif principal de fournir aux étudiants des outils d’analyse en économie du développement leur permettant de mieux appréhender les problèmes économiques, institutionnels et politiques, sociaux et environnementaux auxquels sont confrontés les pays pauvres. Il s’agit particulièrement de comprendre pourquoi depuis 2 siècles un certain nombre de pays ont régulièrement profité du développement économique. D'autres commencent juste leur processus du développement, un grand nombre n'ont jusqu’à maintenant connu aucun développement Quels sont les déterminants et causes du sous-développement ; Quels sont les indicateurs du niveau de développement, leur pertinence et comment sont-ils mesurés ? Quelles politiques et quelles actions pourraient être mises en œuvre pour enrayer les causes profondes et structurelles de ce sous développement ?

3 Axes du cours Introduction générale: contexte historique de l’émergence des concepts du développement et sous développement Concept et mesure du développement: Les explications du sous développement Les théories et stratégies de développement

4 Introduction générale L'économie du développement est une branche de l'économie qui s’intéresse à l’étude et l’analyse des problèmes économiques, sociaux, environnementaux et institutionnels que rencontrent les pays dits en voie développement (PVD). Économie de développement est une discipline assez récente: son apparition remonte au lendemain de la seconde guerre mondiale (fin de la colonisation )

5 Depuis la fin de la colonisation, le problème du sous développement est devenu une question centrale dans les études concernant les pays anciennement colonisés. La notion du sous développement est donc relativement récente c’est ce qui explique qu’elle soit encore peu maitrisée. De nombreuses études ont été effectuées pour comprendre les causes de ce phénomène et des stratégies et politiques de développement ont été mises en œuvre pour sortir de cette situation mais le problème reste posé et les écarts entre pays développés et sous développés ne cessent de s’aggraver L'économie du développement s'efforce de répondre aux deux questions centrales: Pourquoi certains pays sont-ils pauvres et sous développés et d'autres sont développés ?

6 Définitions du Développement et du sous développement Développement et croissance Pour définir le développement, on se réfère souvent à la définition devenue classique proposée par l’économiste français François Perroux en 1961 : c’est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel et global». Cette définition implique les remarques suivantes : -Le développement est un processus de long terme, qui a des effets durables. Une période brève de croissance économique ne peut ainsi être assimilée au développement

7 - Le développement englobe des bouleversements plus grands (valeurs et normes sociales, structure sociale, etc.) que le simple processus de croissance économique : le développement est par nature un phénomène qualitatif de transformation sociétale (éducation, santé, libertés civiles et politiques…) alors que la croissance économique est seulement un phénomène quantitatif d’ accumulation de richesses

8 La croissance peut se réaliser sans forcément entraîner le développement (partage très inégalitaire des richesses, captation des fruits de la croissance par une élite au détriment du reste de la population),mias il y a tout de même une forte interdépendance entre croissance et développement (la croissance est une condition nécessaire du développement)

9 Développement humain En 1990, le PNUD introduit le concept de développement humain dans un rapport désormais annuel intitulé «rapport mondial sur le développement humain». On passe d’une approche axée sur les besoins essentiels à une approche combinant celle-ci aux capacités. Cette transition s’est faite essentiellement grâce aux travaux d’Amartya Sen Développement durable Aux dimensions économique et sociale du développement, vient se rajouter la dimension écologique au début des années 90. Le tryptique économie/social/écologie fonde le nouveau concept de développement durable qui, déjà impulsé par le rapport Brundtland en 1987 est officialisé par la conférence de Rio de 1992 qui le définit comme « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. besoins

10 Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de " besoins ", et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. C’est pourquoi on parle d’un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

11 Définir le sous-développement I- Les différentes appellations du sous-développement La notion de « Tiers Monde » est utilisée pour la première fois en 1952, par le démographe et économiste français Alfred Sauvy pour qualifier les pays anciennement colonisés. il entend dénoncer la marginalité et la pauvreté dans laquelle se trouve ce troisième monde à côté des deux blocs (capitaliste dominé par les USA, et communiste dont le chef de file fut l’ancienne URSS (union des républiques socialistes soviétiques) en conflit. Après d’autres termes sont utilisés pour caractériser la situation des pays sortis de la colonisation: pays sous développés, pays périphériques, pays pauvres,… etc. Dans les années 1970, l’ONU avance la notion de « pays en voie de développement » (PVD), la notion de pays sous-développés étant considérée comme trop stigmatisante. Puis, dans les années 1980, s’impose l’appellation « pays en développement» (PED ) qui est censée traduire le processus de progrès économique et social dans lequel sont engagés les pays pauvres. Elle traduit la volonté d’une approche optimiste et positive du développement..

12 La notion de PED cohabite aujourd’hui avec celle du « Sud », qui insiste sur la localisation géographique des PED en opposition avec le Nord, ou bien encore avec la notion de « pays émergents » qui insiste sur le caractère imminent de leur développement, en particulier pour les pays les plus avancés dans leur développement

13 II-Notion de sous développement La notion de « sous développement» a fait l’objet de plusieurs définitions. Elle a d’abord été définie comme une situation de non-développement. Un pays « sous-développé » connaîtrait donc des blocages qui empêchent le processus de développement de se mettre en place, en particulier l’industrialisation. Mais le sous-développement ne peut se réduire au seul critère de la sous- industrialisation. La théorie des « besoins essentiels » met l’accent sur la notion de « manque » : un pays sous-développé est un pays où les besoins fondamentaux de l’homme ne sont pas couverts (alimentation, sécurité, santé, éducation…).

14 III - Indicateurs de mesure 1 Le PNB/habitant La Banque mondiale mesure le niveau de développement par un indicateur de richesse, le revenu moyen de la population assimilé au PNB/habitant. Cela lui permet de classer les pays en trois catégories selon leur niveau de richesse 53 pays à revenu faible (moins de 905 $/habitant) : on y retrouve en majorité des pays pauvres africains et asiatiques comme le Mali, le Kenya, le Libéria, la Mauritanie, le Bangladesh, le Cambodge, le Népal… mais aussi l’Inde ; 96 pays à revenu intermédiaire (entre 906 et 11 115 $/habitant) : devant la trop grande hétérogénéité de cette catégorie, la Banque mondiale la D en deux sous-catégories : – 55 pays à revenu intermédiaire tranche inférieure (entre 906 et 3 595 $/habitant) : on y retrouve d’autres PED d’Afrique et d’Asie comme l’Algérie, le Sri Lanka et surtout la Chine, mais aussi des PED d’Amérique latine comme Cuba ou la Colombie et des pays d’Europe centrale et orientale (PECO) en transition comme l’Albanie, la Moldavie ou l’Ukraine ; – 41 pays à revenu intermédiaire tranche supérieure (entre 3 596 et 11 115 $/habitant) : on y retrouve encore des PED comme les grands pays d’Amérique latine que sont le Brésil ou l’Argentine, et la majorité des PECO comme la Hongrie ou la Pologne et surtout la Russie ; 60 pays à revenu élevé (plus de 11 116 $/habitant) : ce sont les PD mais aussi certains pays du Moyen-Orient comme le Qatar, les Émirats arabes unis ou le Koweït, et des pays asiatiques comme la Corée du Sud, Hong Kong ou Singapour.

15 Cette classifi cation rencontre des limites comme l’illustre le fait que les PED sont représentés dans toutes les catégories. En effet, cette classifi cation ne tient pas compte par exemple de la répartition et de l’utilisation des revenus, et ne prend pas en compte les inégalités sociales internes des pays. De plus, elle réduit le développement à la seule variable du revenu. Le niveau de développement d’un pays ne se limite pas à son niveau de richesse économique, le développement ne se réduisant pas à la croissance économique. C’est pourquoi d’autres indicateurs sont souvent utilisés.

16 L’Indicateur de développement humain Le PNUD a donc créé en 1990 un indicateur synthétique, l’indicateur de développement humain(IDH ). Considérant que le développement traduit l’extension des possibilités humaines, celle-ci nécessite trois conditions : la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé, la possibilité de s’instruire, et enfin les possibilités d’accès aux ressources permettant de vivre convenablement. Pour représenter ces trois dimensions du développement (santé, éducation, niveau de vie), l’IDH synthétise trois indicateurs mesurés de 0 à 1 (plus il est élevé, plus le pays est développé): un indicateur de longévité et de santé mesuré par l’espérance de vie à la naissance ; un indicateur d’instruction mesuré pour deux tiers par le taux d’alphabétisation des adultes et pour un tiers par le taux de scolarisation ; un indicateur de niveau de vie mesuré par le PNB/habitant en PPA (parité de pouvoir d’achat). L’IDH synthétise ces trois indices en un seul traduisant le niveau de développement du pays, noté de 0 à 1. Des différences significatives de classement apparaissent selon que l’on prend en compte le PNB/ habitant ou l’IDH, ce qui montre l’intérêt de ce dernier.

17 L’exemple à savoir : Cuba et l’Afrique du Sud Pour illustrer les différences de classement selon le PNB/habitant et selon l’IDH, deux pays présentent des situations opposées. Cuba est à la 51e place selon l’IDH, ce qui le classe dans le groupe des pays à développement humain élevé, mais recule de 43 places dans le classement selon le PNB/habitant, ce qui le situe dans le groupe des pays à revenu intermédiaire bas. À l’inverse, l’Afrique du Sud occupe 65 places de moins au classement selon l’IDH par rapport au classement selon le PNB/habitant. Ainsi la croissance économique et le développement ne riment pas forcément du fait de la répartition et de l’utilisation différente du revenu national.

18 Tout comme le PNB/habitant, l’IDH a fait l’objet de plusieurs critiques depuis son introduction, certains regrettent de ne prendre uniquement que trois dimensions du développement, en plus, le choix des trois variables et de la pondération sont arbitraires Enfin, l’IDH n’indique pas le niveau des inégalités internes au pays.

19 Les chercheurs ont remarqué qu’il existe des inégalités entre les les sexes masculin et féminin. Pour mesurer ces inégalités et écarts entre hommes et femmes, le PNUD, en 1995, se consacre à la mesure de l'inégalité sociologique entre les sexes, en utilisant d'autres indicateurs composites.

20 L’Indicateur sexospécifique de développement humain (ISDH) - L' ISDH est de mesurer les inégalités entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les variables de l’IDH. Il revient donc à corriger pour 130 pays, l'IDH par des "pénalités" en fonction des écarts entre hommes et femmes constatés sur les principales composantes de l'IDH. Le principal problème réside dans l'estimation de la production et du revenu des femmes dans le cadre d' activités informelles et de tâches domestiques. Les principaux redressements IDSH/ IDH favorisent les pays nordiques ( Suède, Finlande, Norvège, Danemark) et certains pays en voie de développement ( La Barbade, Hong Kong, Les Bahamas, Singapour, l'Uruguay et la Thaïlande). Par contre, les pays arabes, producteurs de pétrole sont,cette fois, doublement pénalisés, à la fois en termes de développement humain et d'inégalité entre hommes et femmes

21 L’indicateur de la participation des femmes (IPF) - L'IPF se contente de constater la participation des femmes à la vie économique, politique et professionnelle. Il tient compte de la représentation parlementaire, de l'accès aux professions supérieures d'encadrement et de décision, de leurs parts dans le revenu du travail; bref de la part des femmes dans le pouvoir sur les ressources économiques, les débouchés professionnels et les possiblités de carrière.

22 L' indicateur synthétique des libertés politiques (ILP) En 1992, le PNUD a élaboré cet indicateur à partir de cinq critères composites: intégrité physique, primauté du droit, liberté d'expression, participation politique, égalité des chances

23 L’indicateur de pauvreté humaine (IPH) La pauvreté est étroitement liée au sous développement même si le sous développement ne peut pas se réduire à la seule question de la pauvreté IPH est une variante de l’IDH, dans la mesure où il est composé de trois variables dont deux identiques à l’IDH à savoir l’espérance de vie et l’analphabétisme. La différence entre l’IDH et IPH porte sur la troisième variables au lieu du revenu ou PIB par tête dans l’IDH l’IPH utilise les conditions de vie. Les conditions ne peuvent pas être exprimées uniquement par le revenu car elles relèvent également du domaine public. Cette troisième variable est à son tour composite et exprimée en trois sous indicateurs: l’accès aux services sanitaires, l’accès à l’eau potable et le pourcentage des enfants moins de cinq ans souffrant de malnutrition

24 Conclusion Pour conclure sur les indicateurs de mesure du développement on peut retenir : La multiplicité des indicateurs de mesure du développement montre la volonté de saisir la complexité et la diversité des situations de sous développement et la volonté d’intégrer les différentes dimensions du développement (économique, sociale et environnementale) Malgré ces efforts la mesure dépend de la qualité des informations et données statistiques disponibles

25 Une autre façon d’aborder la question du sous développement est de faire apparaitre un certain nombre de traits communs aux pays en développement.

26 Les caractéristiques des pays en développement Les PED se caractérisent par une forte croissance démographique du fait que leur transition démographique (passage d’un régime démographique à forte natalité et mortalité à un régime démographique à faible natalité et mortalité Ainsi la population de ces pays est en général plus jeune Des progrès ont cependant été réalisés. Avec la médecine et le développement de la contraception, la mortalité et la fécondité tendent à baisser Cependant, la mortalité reste plus forte que dans les pays développés. Pour donner deux exemples, 90 % des personnes infectées par le SIDA vivent dans le Sud et la mauvaise qualité de l’eau est responsable de 80 % des maladies et d’1/3 des décès dans les pays en développement. Les populations des pays en développement connaissent également la faim.et la malnutrition Question de reflexion :la démographie est-elle un obstacle au développement ?

27 On observe encore d’autres caractères socioéconomiques communs aux pays en développement. Ils sont d’abord marqués par une grande pauvreté. Les PED se caractérisent par une faiblesse du secteur industriel. Dans la population active, le secteur primaire notamment agricole reste sur- représenté, le sous emploi est massif et chronique. Dans les pays en développement, le secteur informel est aussi très développé..Dans les pays en développement, les inégalités sociales et spatiales sont plus marquées La scolarisation est souvent faible en particulier celle des filles. Ce phénomène pose problème car il détermine souvent les comportements démographiques (taux de scolarisation élevé = réduction du nombre d’enfants par femme en âge de procréer). Les PED occupent une place faible dans le commerce international. Ils sont à l’origine de 37 % des exportations de marchandises mondiales. Cette faible place dans le commerce international est due à plusieurs facteurs : une spécialisation dans les matières premières défavorables, dégradation des termes de l’échange Les pays en développement ne forment pas un groupe économiquement et socialement homogène, mais un groupe hétérogène présentant une grande diversité de situations.

28 Diversité des pays en développement En dépit de désignations communes PED,PSD PVD, Sud et Tiers- Monde, etc. utilisées pour désigner tous les pays qui ont connu des difficultés de développement. Les pays sous-développés ne constituent pas un groupe homogène : le Brésil, l'Inde, la Chine, Singapour, la Corée du Sud,... n'ont rien à voir avec le Bangladesh, le Rwanda, le Botswana, le Soudan. Aujourd’hui, on peut distinguer différentes catégories de pays.

29 Classification de la Banque Mondiale Les pays les moins avancés (PMA) (expression crée en 71 par l’ONU)sont caractérisés par une grande pauvreté, des populations largement analphabètes, une faible intégration dans l’économie mondiale, une grande vulnérabilité aux famines aux épidémies et aux risques naturels. Ils sont aujourd’hui 49 contre 24 en 71. Sur ces 49 Etats, 34 sont africains. Parmi ces PMA, on peut citer, l’Ouganda, Haïti, le Rwanda. Les pays à revenus intermédiaires (PRI) sont des pays qui n’ont pas les handicaps des PMA mais qui tardent cependant à se développer durablement ou qui connaissent des difficultés. Exemples : Pays du Maghreb. Les pays exportateurs de pétrole (PEP) sont beaucoup enrichis après les deux chocs pétroliers, mais ils n’ont pas toujours eu de véritable politique de développement. On les a longtemps qualifiés de pays "riches mais non- développés" Paul Bairoch. Aujourd’hui, le niveau de vie des nationaux est très élevé, celui des migrants qui constituent l’essentiel de la main d’œuvre et parfois de la population, lui est bine plus bas. Compte tenu de la fin annoncée des réserves de Pétrole, ces pays commencent à reconvertir leur économie en s’appuyant sur la finance ou le tourisme comme à Dubaï.

30 Classification de la Banque Mondiale Les pays les moins avancés (PMA) (expression crée en 71 par l’ONU)sont caractérisés par une grande pauvreté, des populations largement analphabètes, une faible intégration dans l’économie mondiale, une grande vulnérabilité aux famines aux épidémies et aux risques naturels. Ils sont aujourd’hui 49 contre 24 en 71. Sur ces 49 Etats, 34 sont africains. Parmi ces PMA, on peut citer, l’Ouganda, Haïti, le Rwanda. Les pays à revenus intermédiaires (PRI) sont des pays qui n’ont pas les handicaps des PMA mais qui tardent cependant à se développer durablement ou qui connaissent des difficultés. Exemples : Pays du Maghreb. Les pays exportateurs de pétrole (PEP) sont beaucoup enrichis après les deux chocs pétroliers, mais ils n’ont pas toujours eu de véritable politique de développement. On les a longtemps qualifiés de pays "riches mais non-développés" Paul Bairoch. Aujourd’hui, le niveau de vie des nationaux est très élevé, celui des migrants qui constituent l’essentiel de la main d’œuvre et parfois de la population, lui est bine plus bas. Compte tenu de la fin annoncée des réserves de Pétrole, ces pays commencent à reconvertir leur économie en s’appuyant sur la finance ou le tourisme comme à Dubaï.

31 Classification de l’OCDE Les nouveaux pays industrialisés (NPI) sont des états dont l’industrialisation rapide repose sur le développement des exportations avec l’aide active de l’Etat. Ils sont également bien insérés dans le commerce internationl. L ' IDH de ces pays est supérieur à 0,7. On les trouve en Asie (Corée du Sud, Taïwan, Singapour) Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Philippines) et aussi selon certains auteurs en Amérique latine ( Brésil, Mexique assimilés). Les pays émergents sont des Etats à fort développement industriel et technologique. La Chine et l’Inde sont des pays très peuplés (1.3 et 1.1 milliard d’habitants) possédant à la fois l’arme atomique, des hautes technologie et population majoritairement rurale. Le Brésil est classé dans cette catégorie par certains auteurs. A l’heure actuelle, compte tenu de l’affirmation de la Chine comme deuxième puissance économique mondiale on peut se demander s’il est encore possible de la ranger dans cette catégorie. Les pays en transition (PET), pays issus de la dislocation de l’URSS qui peinent à reconvertir leurs économies, posent une autre question : faut-il considérer qu’ils appartiennent au Sud. Il n’ya donc pas un Sud mais des Suds et l’opposition Nord-Sud n’est plus aussi tranchée.


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