Drogues (végétales, animales, chimiques) Drogues (végétales, animales, chimiques) broyage / tamisage broyage / tamisage Poudre Poudre contrôle granulométrique.

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2 Drogues (végétales, animales, chimiques) Drogues (végétales, animales, chimiques) broyage / tamisage broyage / tamisage Poudre Poudre contrôle granulométrique contrôle granulométrique Poudre (degré de finesse requis) (bonne qualité) Poudre (degré de finesse requis) (bonne qualité) mélange mélange Différentes formes galéniques Différentes formes galéniques Sachets Comprimés Solutions Suspensions Sachets Comprimés Solutions Suspensions Capsules Pommades Capsules Pommades

3 I. DEFINITION La pharmacopée française définit les poudres comme des préparations solides constituées par des particules plus ou moins fines, et qui sont obtenues à partir des drogues végétales ou animales ou des substances chimiques naturelles ou synthétiques. Leur obtention met en général en œuvre deux opérations, la pulvérisation et le tamisage.

4 II. OBTENTION DES POUDRES A. Pulvérisation des solides ou broyage: 1. Définition : Opération mécanique qui consiste à diviser ou fractionner des substances solides en particules de tailles réduites et de granulométrie déterminée.

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6 2. Opérations préliminaires: La mondation : La mondation : débarrasser la matière première de toutes les parties inutiles ex : mondation des amandes. La division grossière : La division grossière : - Utilisée pour les substances de taille importante. Selon la nature de la substance on peut avoir recours au :

7 -Au Concassage (marteaux, pilons…). drogues très dures. -À la rasion (rabots, limes, …) utilisée pour les drogues semi-dures. -À la section : avec des instruments tranchants (coupe-racine,…) Utilisée pour les substances élastiques

8 La dessiccation : La dessiccation : Il est parfois indispensable de faire précéder la pulvérisation d’une opération destinée à éliminer l’excès d’eau contenu.

9 3. Les mécanismes de pulvérisation Substances très dures → la compression et percussion Substances friables → l’abrasion et cisaillement Substances molles → l’arrachement.

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11 4. Les appareils de broyage: 4.1 Facteurs influençant le choix d’un appareil de broyage: a. Les Propriétés de la substance à pulvériser : Dureté, friabilité, thermosensibilité, taux d’humidité.

12 b. La taille des particules à pulvériser et celle des particules à obtenir : Chaque appareil de broyage a un rapport de réduction déterminé c. La forme des particules à obtenir : celle-ci peut varier avec le procédé de pulvérisation.

13 d. La quantité à traiter : l’appareil choisi doit assurer un rendement convenable. e. L’énergie absorbée lors du broyage : l’appareil qui consomme le moins d’énergie et qui possède un bon rendement pour diminuer les coûts au maximum.

14 4.2 Classification des appareils de broyage: Deux types: Appareils de petites quantités (laboratoire, officine) Appareils de grandes capacités (industriels)

15 Appareils de laboratoire (ou à l’officine) : a. Le mortier: le plus utilisé pour les petites quantités. Ils différent entre eux par: - la forme - la nature du matériau de constitution - la présence ou absence d’un couvercle

16 agate acier inox porcelaine verre bronze

17 b. Porphyres: constitués par une plaque de silice très dure. La poudre est écrasée par frottement au moyen d’un pilon très dur. Ils permettent d’obtenir des poudres très fines. Porphyre

18 c. Broyeurs à hélices, à couteaux (genre moulin à café électrique) : ne traitent que de petites quantités à la fois, mais donnent d’excellents résultats et de façon rapide.

19 d. Tamis et cribles: Pour les substances très friables (détruire les agglomérats de poudre).

20 Les appareils utilisés dans l’industrie: a. Broyeurs à meules: Genre meule pour céréales. BROYEUR A MEULES VERTICALES BROYEURS A MEULES HORIZENTALES

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22 b. Broyeurs à cylindres: cannelés ou non La grosseurs des particules est réglée par l’écartement des deux cylindres. Les substances sont entrainées et écrasées dans l’intervalle qui les sépare. Broyeurs à cylindres lisses Broyeurs à cylindres cannelés

23 c. Les Broyeurs à dents ou à pointes : la substance à broyer est déchiquetée par passage entre deux plaques métalliques circulaires et parallèles, dont l’une est fixe tandis que l’autre tourne à grande vitesse autour de son axe.

24 d. Les Broyeurs à marteaux : les particules subissent des chocs jusqu’à ce qu’elles soient assez fines pour sortir de l’enceinte de pulvérisation. Il est très utilisé.

25 e. Microniseur à air comprimé ou broyeur à jet: - Entrainement des particules par un violent courant d’air comprimé (grand nombre de chocs). - Donne des particules de l’ordre du micron - Consomment une grande quantité d’air comprimé - Très efficaces, pas d’échauffement de la poudre

26  f. Les Broyeurs à bille ou à boulets (ou galets): Récipients avec des boules en métal ou en porcelaine. Après fermeture, l’ensemble tournent autour d’un axe horizontal. Inconvénient: faible rendement et risque de relargage de particules métalliques par les boulets. Avantage: Système clos Réalise le broyage et le mélange simultanément

27 AppareilMécanismeDiamètre (µm) A cylindresEcrasement, abrasion75-800 A marteauxPercussion20-500 A bouletsEcrasement, percussion, abrasion75-800 A meulesEcrasement, abrasion75-800 Microniseur à air comprimé Percussion, abrasion1-30

28 Les problèmes posés par le broyage: Problèmes de bruit Problèmes d’intoxication Risque de contaminations croisées Eventuelles transformations physicochimiques

29 5. Les divers types de broyages: Le broyage direct : sans addition d’auxiliaire Le broyage avec intermédiaire : addition d’un adjuvant (liquides, solides ou gaz). Exemple: L’ajout d’alcool ou d’éther facilite la pulvérisation du camphre.

30 B. Tamisage: Suit la pulvérisation et permet la séparation mécanique des poudres et l’obtention progressive du degré de finesse requis. Il est réalisé sur un tamis

31 Le tamis peut être intégré au broyeur (souvent le cas) ou indépendant Il sont le plus souvent couverts (éviter la dissémination de poudre dans l’atmosphère) On peut utiliser aussi des cribles

32 1. Domaine d’application: 03 cas: Tamisage dit de sécurité : éliminer les corps étrangers introduits accidentellement Tamisage de sélection d’une classe granulométrique: éliminer les particules supérieures à la taille des mailles du tamis. Un double tamisage peut permettre de limiter la classe granulométrique entre deux valeurs inférieures et supérieures.

33 Tamisage permettant un démottage des amas de matières : Eliminer ou de diviser les amas de poudres (liés au stockage, à l’humidité ou à un tassement).

34 2. Le materiel: 2.1.Le tamiseur vibrant: -Passage de la poudre par vibration -Utilisé en tamisage de sécurité ou en sélection

35 2.2. Le tamiseur centrifuge: -Passage de la poudre par une force centrifuge (mise en rotation) -Pas de sélection granulométrique précise -Capacité importante, peuvent fonctionner sous vide

36 2.3. Le tamiseur forcé « oscillant ou rotatif »: -Passage de la poudre assuré par mouvement de la pièce inférieure -Utilisé en démottage -Adapté aux produits collants ou agglomérants

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38 C. Analyse granulométrique des poudres: La granulométrie est la mesure des dimensions et la détermination de la forme des particules 1. Echantillonnage: -le prélèvement doit être représentatif du lot à examiner (conditionne les résultats d’analyse) -On utilise des sondes à prélèvement ou des pelles échantillonneuses.

39 2. Les méthodes d’analyse granulométrique: a. Les méthodes directes: a.1 Le tamisage: contrôle mécanique technique simple, peu coûteuse; mais limitée aux particules supérieures à 50 µm.

40  Tamis: Un tamis est formé par un tissage de fils qui laissent libre entre eux des intervalles carrés appelés : ouverture de maille. La maille doit être très régulière et aussi peu déformable que possible. Les tamis de contrôle sont en fil de métal fixés à un bord rigide cylindrique.

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42  Classification des tamis: Ils sont définis par le coté exprimé en mm du carré formé par le vide intérieur de chaque maille. La pharmacopée française désigne les tamis par un module qui est un nombre conventionnel. Les modules vont de 17 à 38. on utilise 04 d’entre eux qui définissent 04 poudres:

43 Module Ouverture 32 1,25 mm 26 0,315 mm 25 0,250 mm 22 0,1250 mm

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45  Mode opératoire: Peser séparément un certain nombre de tamis de contrôle (généralement 07 tamis) et le fond récepteur Ranger les tamis du haut vers le bas selon un ordre décroissant d’ouverture de mailles et déposer la colonne sur le fond récepteur Peser une masse de matière première (ex: 100 g) Déposer la matière première sur le tamis supérieur Agiter manuellement pendant un certain temps (ex: 10 min)

46 Peser chaque tamis et le fond récepteur Calculer les masses des refus sur chaque tamis et du tamisât présent sur le fond récepteur Exprimer ce résultat en % de la somme de ces masses Tracer l’histogramme de répartition granulométrique Tracer la courbe de fréquence

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48 % Refus fractionné % Refus fractionné Ouvertures de mailles Ouvertures de mailles Poudre hétérogène Poudre homogène

49 La pharmacopée européenne définit les poudres selon les terminologies suivantes : Dénomination des poudres Le résidu sur le tamis N°…ne dépasse pas 5% Il ne passe à travers le tamis N°…qu’un maximum de 40% Grossière1400355 Modérément fine355180 Fine180125 Très fine12590

50 a.2. Le microscope (méthode optique): Pour les particules très fines (celles disposées dans des liquides ou dans des excipients pour pommades: 0,1 à 150 µm. Le microscope nous permet à la fois d’étudier la taille et la forme des particules.

51 Principe: mettre en suspension la poudre à examiner; une goutte de cette suspension est ensuite placée entre lame et lamelle et observée à l’aide d’un microscope Particules Echelle micrométrique

52 : b. Les méthodes indirectes: b.1. Compteur électronique de particules (compteur de coulter): Principe: dénombrer une à une les particules en suspension dans une solution d’électrolytes. Le domaine d’application va jusqu’à 0,1 µm

53 Schéma du compteur électronique des particules:

54 En pharmacie, le degré de division des solides a une importance primordiale car il intervient : Dans la stabilité des mélanges de poudres et des suspensions Dans la vitesse de dissolution Dans la vitesse de séchage Dans la qualité des comprimés (régularité du dosage, dureté, friabilité,…)