Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parMichel Croteau Modifié depuis plus de 8 années
1
Nutrition entérale CRMDM 31 mai 2005 Dreux
2
CRMDM 31 mai 2005 DreuxDEFINITION Technique de choix, rigoureuse mais simple : Administration de produits nutritifs passant par des sondes situées au niveau tube digestif (TD). Patient au TD fonctionnel lorsque l’alimentation orale est insuffisante ou impossible. La nutrition entérale (NE) peut être couplée à une alimentation orale ou à une nutrition parentérale (NP) ou exclusive.
3
CRMDM 31 mai 2005 DreuxINDICATIONS Troubles de la déglutition (AVC, sclérose latérale amyotrophique, maladies de Parkinson, cancer des VADS…) Carences d’apport… Insuffisance intestinale(pancréatite chronique avec insuffisance exocrine, maladie de crohn…) Patients de réanimation ne pouvant manger normalement… Prématurés
4
CRMDM 31 mai 2005 Dreux ABORDS DIGESTIFS Sondes naso-gastriques (NG) en 1 ère intention Sondes de stomies Gastrostomie Jéjunostomie Bouton de gastrostomie
5
CRMDM 31 mai 2005 Dreux LES VOIES D’ADMINISTRATION Sonde naso-gastrique gastrostomie jéjunostomie Extrémité distale de la sonde duodénum pylore
6
CRMDM 31 mai 2005 Dreux Bouton de gastrostomie
7
CRMDM 31 mai 2005 Dreux LE BOUTON DE GASTROSTOMIE
8
CRMDM 31 mai 2005 Dreux Schéma gastrostomie
9
CRMDM 31 mai 2005 Dreux Schéma de gastrostomie
10
CRMDM 31 mai 2005 Dreux CHOIX DES SONDES NG en fonction : Du matériau : polyuréthane ou silicone pour une NE de longue durée PVC pour une NE de courte durée =>SONDES RADIO-OPAQUES De la Charrière : pour les enfants : CH: 6 à 8 pour les adultes : CH : 10 à 14
11
CRMDM 31 mai 2005 Dreux POSE DE LA SONDE L’infirmière est habilitée à poser une sonde NG Sur PRESCRIPTION MEDICALE =>matériau =>la Charrière =>la longueur de la sonde Le patient doit être A JEUN depuis 4 à 6 heures
12
CRMDM 31 mai 2005 Dreux VERIFICATION DE L’EMPLACEMENT DE LA SONDE La fixer immédiatement après la pose et avant la vérification de son emplacement VERIFICATION INITIALE: Le contrôle radiologique reste le moyen le plus sûr Injecter de l’air et ausculter le creux épigastrique Aspirer du liquide gastrique et mesurer le pH du liquide d’aspiration (pH <6) SURVEILLANCE AU QUOTIDIEN: Insufflation d’air… Repérer la position de la marque indélébile sur la sonde et mesurer sa longueur externe => Vérifier systématiquement l’emplacement de la sonde une fois / jour et avant chaque utilisation => Si doute, enlever la sonde NG et la replacer
13
CRMDM 31 mai 2005 Dreux RINCAGE DE LA SONDE Acteurs : infirmiers +A-soignants Rinçage sur prescription médicale 20 ml d’eau minimum avant et après chaque utilisation =>éviter l’obstruction de la sonde et les interactions médicaments/NE
14
CRMDM 31 mai 2005 Dreux ADMINISTRATION DE MEDICAMENTS NE JAMAIS RIEN AJOUTER DANS LA POCHE 1)Administrer les médicaments par la bouche 2)Administrer la forme liquide du médicament par la sonde 3)Faire rechercher formes galéniques appropriées -au site d’instillation -au site d’absorption du médicament 4)Faire préciser les modalités de préparation (écrasement…) LISTE DE MED. ET LEURS POSSIBILITES D’ADMINISTRATION 5)rincer la sonde avant,entre et après les médicaments
15
CRMDM 31 mai 2005 Dreux VARIETES DE POCHES (1) Poches avec solutions nutritives Les produits complets Polymériques ½ élémentaires Les mélanges polymériques sont différents par : Leur apport calorique : hypoE; isoE ou HyperE Leur apport protidique :normoP ou HyperP La nature des lipides La présence ou non de fibres, leur osmolarité
16
CRMDM 31 mai 2005 Dreux VARIETES DE POCHES(2) 2)Les poches vides : lait à enrichir… Eau pour compléter l’hydratation du patient Ex : 1500ml de poches iso caloriques/j (1500Kcal/j) 84% d’eau (1500ml 1200ml/j) Besoins hydriques :2000 à 2500ml/j Hydratation complémentaire : 1000 ml/j (rinçage des sondes et poches à eau)
17
CRMDM 31 mai 2005 Dreux SOLUTIONS NUTRITIVES Poches stérilisées de 500ml->1,5L Stockage à T° ambiante après vérification de l’intégrité du carton et des poches Avant l’administration, vérifier : le conditionnement : fuites,fissures… La poche : absence de floculation… La DLUO La composition du produit / à la prescription médicale Bien agiter la poche Respect des règles d’hygiène avant manipulation
18
CRMDM 31 mai 2005 Dreux ADMINISTRATION DE LA Nutrition MAINTENIR LE PATIENT EN POSITION ½ ASSISE Par pompe : =>meilleure tolérance à la NE =>régulation fine et constante du débit =>tubulure spécifique avec site en Y (1 tubulure/j) Par gravité : => Si bonne tolérance à la NE,car débit instable =>tubulures avec site en Y + molette (1 tubulure/j) Rappel: 15 gouttes / 15 secondes = 125ml/h Par bolus : Utilisée encore à domicile =>diarrhées,régurgitations…
19
CRMDM 31 mai 2005 DreuxADMINISTRATION EN DISCONTINU : nocturne Patient autonome (actif en journée) Diurne Fractionnée EN CONTINU : Patient s/autonomie Mauvaise tolérance de la nutrition discontinue Tout conditionnement entamé peut être utilisé pendant 24H s’il n’est pas déconnecté de la tubulure. A l’arrêt de la NE,déconnecter la tubulure de la sonde et fermer l’extrémité de la tubulure avec une compresse imbibée d’antiseptique.
20
CRMDM 31 mai 2005 Dreux PROGRESSION REALIMENTATION Exemple J1J1 J +… IsoE 500ml HyperE 500ml HyperE 500ml HyperE 500ml IsoE 500ml IsoE 500ml IsoE 500 ml HyperE 500ml HyperE 500ml IsoE 500ml IsoE 500ml IsoE 500ml IsoE 500 ml IsoE 500 ml HyperE 500ml 500 Kcal 1000 Kcal 1500 Kcal 1750 Kcal 2000 Kcal 2300 Kcal
21
CRMDM 31 mai 2005 Dreux SURVEILLANCE NE Apports micro-nutriments : Suffisants, sauf en cas de Carences au préalable NE >à 30 jours =>Supplémentation 1 fois/sem Évaluation de l’efficacité de la NE Bilan clinique: Le poids, tonicité du patient… Cicatrisation des plaies Absence d’escarres Bilan biologique : Stabilisation ou augmentation de l’albuminémie et/ou la pré albumine (transthyrétine) Apports caloriques: 1500Kcal minimum (en fonction des besoins)
22
CRMDM 31 mai 2005 Dreux PREVENTION des principales complications digestives : DIARRHEES : la plus fréquente Ne justifie pas à elle seule l’arrêt de la NE Définition : Anomalies du transit liée à la consistance liquide(>250ml/j)et à la fréquence des selles(>3/j) pendant 48H. Règles d’hygiène bien respectées, Utilisation d’une pompe, diminuer le débit si nécessaire, Éliminer : toutes causes médicamenteuses (ATB, médicaments à base de Mg…), les fausses diarrhées sur fécalome, la présence de clostridium difficile dans les selles, solutions nutritives et eau à T° réfrigérée. Adjonction de NaCL dans la poche à eau Introduction de mélanges enrichis en fibres.
23
CRMDM 31 mai 2005 Dreux CAUSES DE DIARRHEES en fonction de l’organe cible : ESTOMAC Débit élevé, non régulé Antisécrétoires, antiacides INTESTIN GRELE Sonde en position post-pylorique Débit élevé, non régulé Produits hyposodés Dénutrition/ agression Laxatifs, Radio/chimiothérapie COLON Carence en fibres solubles Antibiothérapie Infection par clostridium difficile RECTUM Fécalome
24
CRMDM 31 mai 2005 Dreux CONSTIPATION : Veiller à une bonne hydratation, Marche régulière SI POSSIBLE, Utilisation de mélanges enrichis en fibres. REGURGITATION / INHALATION / VOMISSEMENT: La pneumopathie d’inhalation est la complication la plus grave Pose de la sonde 4 à 6H après le repas, Vérifier bon positionnement de la sonde, Diminuer le débit de la pompe, Administrer les nutriments en position ½ assise tout au long du passage de la Ne et si possible 2 h après.
25
CRMDM 31 mai 2005 Dreux PRINCIPALES COMPLICATIONS liées au matériel Les fausses routes lors de la pose de la sonde Oesophagite sur sonde NG Obstruction de la sonde Érosion ou escarres du nez Congestions inflammatoires naso-pharyngées (otalgies…)
26
CRMDM 31 mai 2005 DreuxCONCLUSION La NE est un soin à part entière : facile à réaliser, entretient la motilité intestinale, permet de couvrir les besoins nutritionnels, vitaminiques et électrolytiques, Expose moins le patient aux complications.
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.