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Publié parTimothée Bouffard Modifié depuis plus de 8 années
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RESULTATS DE L’ENQUETE : « que sais tu sur le VIH Sida ? REPRESENTATION ET COMPORTEMENT FACE AU VIH/SIDA EN FANCE ET EN GUYANE
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Caractéristiques de l’enquête :
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Objectif : Evaluer le niveau de connaissances, les représentations et attitudes des jeunes par rapport au VIH ; et également leurs attitudes vis-à-vis des personnes porteuses du VIH hypothèses : La population ciblée dispose des connaissances de base sur les modes de transmission du virus mais des connaissances erronées persistent sur les modalités de transmission; Les jeunes ont une faible connaissance des traitements, notamment en situation d’urgence ; Le multipartenariat est une pratique qui concerne une proportion importante de jeunes ; Les jeunes ont plutôt tendance à stigmatiser les porteurs de VIH. Population : Effectif = 161 élèves
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PROFIL DES ELEVES CAPBAC Pro BAC TechTotal Nb206673161 %12,441,045,3100 Répartition par filière Un moyenne d’âge entre 16 et 17 ans.
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comment peut se contracter le virus du sida ? L’évaluation des connaissances et représentations sur les modalités de transmission VIH-Sida
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A la question : comment peut se contracter le virus ? bref, 1personne sur 4 a des représentations très éloignées de la réalité Pour 1 sur 10 le virus peut se contracter en touchant une personne séropositive VRAIFAUXTotal Nb19141161 %11,887,6100 … en serrant la main d’une personne séropositive
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A la question : comment peut se contracter le virus ? près d’1personne sur 4 déclare : … à la piscine VRAIFAUXTotal Nb24130161 %14,980,7100
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VRAIFAUXTotal Nb7670161 %47,243,5100 VRAIFAUXTotal Nb76 161 %47,2 100 Prés d’1 personne sur 2 ignorent que le virus peut se transmettre : … en se faisant tatouer … en consommant des drogues injectables 1 personne sur 5 ignorent que le virus peut se transmettre : 4 personnes sur 10 ignorent que le virus peut se transmettre :
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L’évaluation des connaissances sur le dépistage et les traitements. lieux de dépistage traitements antirétroviraux
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Nb% CDAG10,4 CPEF*8333,5 médecin /labo2610,5 hopital3915,7 autre3915,7 NR6024,2 Total248100 Si prés de ¾ des élèves déclarent connaitre les lieux de dépistage … 16 % d’entre eux citent des lieux erronés (souvent la PMI) ; ET 24% de ces répondants ne sont pas en mesure de citer des lieux de dépistage ou n’en cite qu’un sur 2. Identification des lieux de dépistage
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prés d’1/3 n’en a pas connaissance Plus des ¾ des interrogés ne connaissent pas les traitements contre le Sida.
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Comportements sexuels … prise risque Stigmatisation port du préservatif multipartenariat
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Près d’ 1/5 n’a pas l’habitude de faire usage du préservatif. Parmi les élèves qui déclarent le porter 1/3 en ont un usage occasionnel. Nb.% effet prix59,4 regard soc713,2 autre2343,4 NR1834,0 Total53100 Raisons évoquées Les raisons les plus souvent évoquées sont le déplaisir et l’empressement
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Près d1/5 déclarent avoir des rapports avec différents partenaires sur une même période. Les élèves ne sont pas familiarisés avec le protocole post exposition. Le risque le plus évoqué est celui d’une maternité.
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Les élèves semblent peu enclin à porter un jugement ou changer de comportement si une personne de leur entourage leur avouait leur séropositivité.
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CONCLUSION
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LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS : La population ciblée dispose des connaissances de base sur les modes de transmission du virus mais des connaissances erronées persistent sur les modalités de transmission du virus : En effet : o près d’un élève interrogé sur 4 pense que le virus peut se contracter en échangeant un baiser avec son partenaire ; dans les toilettes publiques ou encore qu’une piqure de moustique peut être un vecteur de contamination. o Par ailleurs, près de la moitié du public interrogé ignore que le VIH peut se transmettre par prise de drogues injectables ; ils sont 1/5 à ignorer que le virus peut se transmettre au moment de l’accouchement via le cordon ombilical. o 1 personne 4 affirme que le virus peut se transmettre au cours de rapports protégés. Cette donnée nous interpelle. Il faudrait approfondir pour parvenir à comprendre s’il s’agit d’un défaut de confiance du préservatif ou si leur réponse se réfère à des circonstances particulières (ex. rupture du préservatif).
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Les jeunes ont une faible connaissance des traitements, notamment en situation d’urgence. Cette hypothèse se confirme puisque 8 personnes sur 10 n’a jamais entendu parler de traitements antirétroviraux. On peut donc supposer qu’ils sont peu informés des avancés de la recherche et des orientations de la lutte. Par ailleurs les lieux de dépistage sont faiblement identifiés. C’est le cas du CDAG (0,4% à le connaitre). Les élèves interrogés semblent avoir une conscience limitée des dangers. En situation à risque –suite à un rapport non protégé- ils sont plus du 1/3 à ne pas mentionner leur réaction. Pour près d’1/4 le danger est lié au risque de grossesse. Ce qui réduit le préservatif à un rôle de contraceptif. La PMI étant évoqué comme un lieu ressource.
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Quant au multipartenariat l’enquête nous a montré qu’il concerne près d’un jeune sur 5. Mais l’enquête ne permet de déterminer de façon objective si les jeunes concernés ont conscience du danger ou plutôt de son accroissement dans ce cas de figure. Enfin on peut considérer que la dernière hypothèse, concernant la stigmatisation des porteurs du VIH, n’est pas confirmée puisqu’en grande majorité (75%) ils déclarent qu’ils ne changeraient pas de comportement si un camarde de classe leur avouait leur séropositivité. Néanmoins nous pouvons également considérer que cette dimension a été peu approfondie.
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