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Publié parRené Legras Modifié depuis plus de 10 années
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Les jeunes des quartiers prioritaires de Brest face aux politiques jeunesse Restitution de l’enquête de terrain octobre-novembre 2009 Brest le mardi 15 décembre Chafik HBILA – Doctorant sociologie CIFRE, chargé de mission RésO Villes
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Les acteurs rencontrés
Les professionnels : 4 animateurs socioculturels 1 coordinateur jeunesse 1 éducatrice de la prévention spécialisée 1 gardien d’immeuble 2 documentalistes BIJ 1 conseiller Mission Locale Les jeunes : 4 filles: 23 ans 20 ans 2 jeunes de 18 ans 7 garçons: 2 jeunes de 23 ans 19 ans 17 ans Dont 3 primo-arrivants
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Le contexte brestois Brest : une ville à trois vitesses
Le centre-ville: encore garant de la mixité sociale… Les communes périphériques comme eldorado des populations aspirants à la mobilité résidentielle Les quartiers populaires qui concentrent les populations les plus faibles Une histoire liée à l’industrie locale et à la reconstruction Un ascenseur social interne en panne Des identités de micro-territoires très fortes
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La jeunesse brestoise Rennes : 23% Angers : 22,7% Nantes : 20,1%
Saint-Nazaire : 19% Brest : 18% (Vannes : 17,6%) Lorient : 15,4% Quimper : 14,7%
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En guise d’introduction… L’accès aux réseaux comme condition de réussite d’un parcours de vie
Les entretiens réalisés à Brest mettent en évidence deux catégories de jeunes : Les jeunes qui parviennent à accéder aux réseaux sociaux, culturels et économiques en dehors du quartier Par les études Par le travail Grâce à un déclic lors d’un accompagnement Les jeunes quasi-refermés sur eux-mêmes Albert Jacquart: « Nous sommes le produit des liens que nous tissons »
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Des invariants sociologiques
Un attachement très fort au quartier: voulu ou subi? Le syndrome de la « caserne indienne »: Prégnance et dépendance aux équipements de quartier Scolarité vécue dans l’entre soi Un taux d’échec scolaire plus fort avec des jeunes qui mettent fin à leur scolarité plus tôt que les autres jeunes et qui entrent dans la vie active plus tôt Manque d’ouverture culturelle
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L’emploi des jeunes Les jeunes comme variables d’ajustement du monde économique : Un tissu industriel en proie à la crise économique Le déclassement social comme angoisse des jeunes Le poids des discriminations ethniques : Des jeunes qui parviennent difficilement à trouver un emploi à la hauteur de leurs investissements Des représentations sociales des jeunes négatives
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Le phénomène du « yoyo » Le basculement dans l’âge adulte n’est jamais définitif : des jeunes reviennent dans les structures… Les jeunes naviguent dans plusieurs situations sociales: insertion, incertitude, galère… Un « déclic » qui survient de plus en plus tard Des tranches d’âge à distinguer : 16-18 ans 19-21 ans 21-25 ans 25-30 ans
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Les sociabilités juvéniles: une affaire de « délire »
Les jeunes « en réussite » et les filles : Des stratégies de distinction sociale? Les pratiques socioculturelles favorites des jeunes : les cultures urbaines et le football… comme reproduction des pratiques dominantes ?
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Les espaces publics comme lieu de mise en scène des sociabilités juvéniles à l’échelle du quartier
Espaces de convivialité Espaces de relégation sociale Espaces de transmission entre « petits » et « grands »
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Participation à la vie de la Cité
Absence d’associations de jeunes revendicatives… Les jeunes se montrent capables de jouer le jeu de l’institution pour accéder à une de leur demande Beaucoup d’associations de jeunes ont été constituées pour accéder à un gymnase, organiser la pratique de danse… Pas de local jeunes en autogestion
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La perception de la politique jeunesse de Brest par les acteurs
Une politique illisible à l’échelle de la ville : Une politique qui n’a pas été suffisamment explicitée en conseil municipal Des commandes politiques difficilement lisibles par les acteurs : orientations… Forte tradition de délégation de l’action jeunesse au tissu associatif Une politique trop attirée par les étudiants à l’échelle globale ?
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Une politique appréhendée et jugée au travers des dispositifs qui en font sa force : « nautisme et quartiers », FLIJ… Une politique vécue à l’échelle de microterritoires et non à l’échelle de la ville Une politique vécue dans les nombreux petits réseaux qui foisonnent dans les quartiers
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Les principaux acteurs impliqués auprès des jeunes des quartiers
Un partage générationnel des jeunes et de leurs préoccupations : Les animateurs socioculturels : ans Les éducateurs de la prévention spécialisée Les conseillers Mission Locale : ans Les équipements socioculturels : des pratiques encore trop tournées vers le loisir malgré tout? Les jeunes dénoncent des pratiques stigmatisantes liées à l’insertion…
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L’association « Loisirs jeunes » : bras armé du DSU dans son intervention auprès des jeunes dans les quartiers Association née pour rationaliser les interventions socioculturelles dans les quartiers Une quinzaine d’animateurs employés par l’association répartis dans les divers équipements de quartiers prioritaires. Les forces de Loisirs jeunes : Avoir développé une offre d’accompagnement des jeunes dans les équipements de quartier Avoir développé les pratiques en dehors des murs de l’équipement Les animateurs de Loisirs jeunes : des « transformateurs » de demandes Les coordinateurs jeunesse : les métiers de demain ?
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Les limites de Loisirs jeunes…
La difficulté à négocier des espaces d’initiatives et d’autorité dans les équipements pour dépasser la mission initiale Des arbitrages parfois difficiles entre le projet de l’association et celui de la structure d’« accueil » de l’animateur
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Les limites des équipements socioculturels de quartiers :
Ne s’adressent pas aux jeunes au-delà de 17 ans Ne s’adaptent pas toujours aux temps de vie des jeunes Peinent à développer des accompagnements en dehors du champ socioculturel et des loisirs L’inadaptation de la logique d’équipement ?
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