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Marthe Leclerc, AVSEC Guylaine Bélanger,CISSS Diane Collin, CISSS Maude Thériault, CISSS Automne 2016-Rimouski-Mitis
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Objectifs: Réfléchir sur les préjugés face à la pauvreté Fournir des outils d’animation et de réflexion pour les jeunes et les adultes. 1. Nous avons tous des préjugés sur la pauvreté… L’expérience des images: Riche ou pauvre La pauvreté, ça se manifeste comment à l’école? 2. Des constats suite à l’expérimentation en classe. 3. Du soutien et des outils pour contrer les préjugés en classe.
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1. https://pixabay.com/fr/photos/personnes%20%C3%A2g%C3%A9es/
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2 https://pixabay.com/fr/fille-kambotscha-enfant-649011/
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4 https://www.google.ca/search?sourceid=navclient&aq=&oq= jeux+vid%c3%a9os&hl
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Pourquoi? Pourquoi notre cerveau colle une étiquette à une image… Photos noir et blanc= Pauvreté? Cellulaire= Richesse…. ou nécessité dans la recherche d’un emploi ? Tristesse =Pauvreté ? Un type d’habillement =Pauvreté (Ex. friperie-…. Pour l’environnement ou par manque d’ argent?) Nous pouvons avoir une belle discussion avec les adultes et les jeunes sur nos préjugés… Car nous en avons tous.
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Comment se vit la pauvreté dans votre école?
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Voici des constats suite à l’expérimentation d’un atelier sur le sujet dans 29 groupes de la Commission Scolaire des Phares au 3 e cycle du primaire en 2015-2016. Nous avons tous des préjugés face à la pauvreté, c’est normal. Des enseignants comme des jeunes se sont fait prendre au jeux des images. Ex. Tristesse = pauvreté, cellulaire = richesse La société, les adultes, les parents, le personnel des écoles reproduisent souvent ces préjugés devant les jeunes. Ceux- ci les répètent à leur tout… Nous connaissons peu les difficultés et les défis quotidiens des personnes en situation de pauvreté. Nous connaissons peu ou pas la culture et les valeurs des personnes en situation de pauvreté. La pauvreté n’est pas nécessairement un carcan pour la vie.
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Constats face aux outils : Les jeunes aiment réfléchir à partir des bandes dessinées et des contes. Le travail sur les préjugés face à la pauvreté permet aussi d’ouvrir la réflexion sur d’autres formes d’exclusion ou de violence à l’école. Par exemple sur des préjugés face à la race, la culture, l’orientation sexuelle, le poids des personnes, le handicap, la religion, la langue etc.. Le Rap dans l’activité du 3 e cycle offrir une autre façon de réfléchir avec les jeunes sur l’importance des paroles et des gestes dans l’école et dans la société, à la violence verbale et à l’intimidation. (ECR, français etc.) Des expériences plus longues ont permis à des groupes du 3 e cycle de s’approcher de plus près à la réalité de la pauvreté, en accueillant un intervenant de Moisson et en organisant une deuxième Guignolée en avril, en accueillant des personnes handicapées à un diner à l’école, en ouvrant une Fripe-Ami et en vivant l’expérience de l’ Accorderie scolaire, un réseau d’entraide issu de milieu défavorisé ou la solidarité et l’entraide sont à l’honneur. Les retombés de ces activités de sensibilisation se font sentir au délà de l’activité, dans les familles comme dans les discussions des jeunes.
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L’ouverture aux différences se développe dès le tout jeune âge.C’est pourquoi nous avons mis des livres, des contes et des exercices pédagogiques dans la trousse pour le 1 e et le 2 e cycle du primaire.
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De plus le sujet est parfois délicat dans la classe, d’où l’importance de se questionner et d’avoir des outils pertinents pour aborder ce sujet. Trousse pédagogique : les préjugés sur la pauvreté et l’exclusion ou le petit poucet.(Disponible auprès de Marie-Hélène Charest, bibliothécaire) La trousse comprend: Des livres, des activités pédagogiques, des contes, des mises en situation, des bandes dessinées, des cartes ATD -Quart Monde, des activités sur la pauvreté dans le monde, des documents de référence pour le éducateurs etc. La trousse s’adresse à des jeunes du 1 e cycle du primaire au 3 e cycle. L’activité du 3 e cycle peut s’appliquer au 1 e cycle du secondaire. Toutes ces activités sont aussi en ligne sur le site : http://evb-bsl.lacsq.org/?p=5654
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Conclusion: Nous n’avons pas de pouvoir sur certains aspects reliés à la pauvreté, comme le revenu par exemple. MAIS… Nos actions peuvent apporter des changements qui auront un impact direct sur les individus vivant en situation de pauvreté. En agissant face aux préjugés, nous favorisons l’inclusion sociale, diminuons les risques d’intimidation, favorisons le respect des autres et le développement de l’estime de soi.
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D’autres ressources: Rimouski: Guichet d’accès services jeunesse: Chantal Plante, 418- 724-7204 #5352 Maude Thériault (Rimouski- Neigette) Guylaine Bélanger (Rimouski-Neigette) Mitis Diane Collin (Mitis) Protection de la jeunesse:
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