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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Homme du peuple, Autodidacte, c’était aussi un organisateur hors pair. … Il accordait en même une place primordiale à l’éducation. Il n’avait pas peur d’aller à contre courant quand cela était nécessaire.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Ses années de militantisme commencent dans la vingtaine, avec le Parti communiste, et son ascension est très rapide.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Des dates jalons 1936 : il devient le président de la Fédération des jeunes travailleurs. 1938 (jusqu’en 1941) : il est responsable à l’organisation de la Ligue des Jeunes communistes. 1939 (jusqu’en 1941) : c’est également lui qui est au cœur des efforts entrepris par le Parti communiste, avec l’aide de différents groupes au sein du mouvement nationaliste, y compris les gens de la Société St-Jean Baptiste, pour combattre les pressions en faveur de la conscription.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Le Parti est alors interdit (à cause de la guerre). Qu’à cela ne tienne, Henri Gagnon se démène en ingéniosité pour assurer la poursuite du travail du parti. Il organise des équipes de baseball, et s’arrange pour mêler politique et sports. Il organise aussi des équipes d’affichage et de distribution de propagande. 1942 : il s’enrôle dans l’armée canadienne et deviendra rapidement formateur. 1946 et 1947 : il organise et devient le président de la Ligue des vétérans sans logis.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Il organise des manifestations de milliers de personnes pour défendre ces sans logis. Le Parti communiste n’a jamais été aussi actif et présent sur la scène montréalaise. Henri Gagnon est devenu un des principaux dirigeants du parti au Québec, avec des gens comme Fred Rose, Stanley Ryerson, Gui Caron, et Evariste Dubé.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
1947 : Henri Gagnon, ainsi que de nombreux autres membres québécois du parti sont expulsés à cause de leurs positions en faveur de l’indépendance du Québec, ainsi que pour avoir exiger une plus grande autonomie pour l’organisation au Québec. Il réintégrera par la suite, le Parti, quelques 9 ans plus tard, soit en 1956 mais cela ne durera pas car il sera finalement expulsé de celui-ci. Le Parti est prêt à reconnaître le droit à l’autodétermination du Québec, mais se refuse à aller jusqu’à endosser l’exercice en tant que tel de ce droit.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Durant les années 50, il fonde avec d’autres l’Université ouvrière de Montréal. Malgré les divergences de l’époque et le fait que le Parti restera globalement très critique face à Henri Gagnon, l’inverse n’est pas vrai et celui-ci continuera tout le reste de sa vie à garder un très grand respect pour le PC. Le livre « Les militants socialistes » écrit par Henri Gagnon vers la fin de sa vie, dans les années 80, en est une illustration très claire; c’est d’ailleurs un incontournable que tous les militants devraient se procurer.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Cette attitude n’est du reste pas unique à Henri Gagnon. Lorsque Stanley Ryerson et Léa Roback quittèrent à leur tour le Parti, vers la fin des années 60, ils firent exactement la même chose. Leur histoire continuent encore aujourd’hui à être un exemple de discipline et de maturité et en dit en même temps long sur l’ascendant que le Parti pouvait alors avoir sur ses militants, ainsi que les contributions qu’il a pu apporter à l’ensemble de la cause pour la justice et le progrès, bien au-delà des erreurs, aussi graves soient-elles.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Durant les années 60, Henri Gagnon, qui ne peut se résoudre à rester à l’écart de l’action politique, participe à la création du NPD-Québec, et plus tard, du Parti socialiste du Québec (PSQ). En 1968, il prend en même temps du galon au sein du mouvement syndical et deviendra un important dirigeant au sein de ce qui deviendra plus tard le syndicat de la FIPOE (FTQ). Il sera notamment un des principaux leaders de la désaffiliation de l’union internationale (AFL-CIO) à laquelle son syndicat été associé, à une époque où cela ne se faisait pas encore.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Encore une fois, Henri jouera un rôle de précurseur. À peu près au même moment, il devient aussi un des vice- président du Conseil du travail de Montréal (FTQ). Il devient aussi une des têtes d’affiche, au sein du mouvement syndical québécois, pour dénoncer la corruption et l’absence de démocratie réelle dans les syndicats de la construction au sein duquel il œuvre lui- même. Pour ses prises de position, avant même qu’ait lieu la fameuse Commission Cliche, Henri Gagnon est lui-même tabassée.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Il insiste en même temps pour dénoncer les tentatives de l’État et des patrons pour s’immiscer dans les affaires des syndicats et insistent pour dire que c’est aux ouvriers eux- mêmes de faire le ménage de leurs propres organisations. Encore aujourd’hui, ses prises de positions et ses nombreux ouvrages sur le sujet demeurent très à propos. 1985: Henri Gagnon fait publier « Les militants socialistes » qui sera un effort important pour couvrir près de 60 années de militantisme de gauche au Québec.
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Hommage à Henri Gagnon (1913-1989)
Liste partielle d’ouvrages publiés par Henri Gagnon : Les militants socialistes, 1985 C'est quoi l'État, 1972 L'entre deux révolutions, 1976 Crise syndicale, 1973 La confédération y'a rien là, 1977 Fermetures d'usines ou bien libération nationale, Références : Facebook Wikipedia
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