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Les risques liés à l’apnée Les dangers et prévention

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Présentation au sujet: "Les risques liés à l’apnée Les dangers et prévention"— Transcription de la présentation:

1 Les risques liés à l’apnée Les dangers et prévention
Lionel RODRIGUEZ – 14/01/2017 Formation N1/N2 apnée

2 LES RISQUES CAUSES COMMENT PREVENIR SYNCOPE, SAMBA « Recordite » Ne pas vouloir à tout prix Hyperventilation Pas d’hyperventilation, bonne récupération NOYADE Lestage inadapté Respect des consignes Crampes Hydratation Essoufflement Bonne ventilation, technique de palmage LIES AU MILIEU Courants, visibilité Info météo, signalisation, matériel communication (mer) Trafic nautique Info capitainerie, Cross FROID Matériel Combinaison adaptée (hypothermie) Environnement Interrompre la séance COUP DE FATIGUE Alimentation Manger un peu, de préférence 2h avant (hypoglycémie) Méforme physique Adapter son entrainement, échauffement Stress Relaxation BAROTRAUMATISMES Plaquage du masque Souffler dans le masque (accidents liés à la pression) Oreilles Maitriser la compensation: Valsalva ou autre méthode Sinus Ne pas forcer si douleur ressentie ACCIDENTS DE Plongées répétitives Espacer ses apnées, bien récupérer, limiter ses apnées DECOMPRESSION (Taravana) en profondeur en poids variables (variations de vitesses)

3 LA SYNCOPE Notions sur les échanges gazeux: • Apport d’oxygène (O2) et production de Gaz Carbonique (CO2) • La respiration est un mécanisme naturel déclenché lorsque la quantité de CO2 a atteint un certain seuil. Le bulbe rachidien situé à la base du cerveau contient les récepteurs CO2 • En apnée, la ventilation étant volontairement bloquée, le stock d’O2 diminue pendant que celui de CO2 augmente. La nécessité de respirer intervient lorsque le seuil de CO2 est atteint (=> envie de respirer) La syncope est une perte de connaissance brutale (et heureusement réversible) provoquée par la baisse du taux d’oxygène dans l’organisme. En cours d’apnée, l’organisme fonctionne sur ses réserves d’oxygène qui diminuent au fur et à mesure. Il s’adapte, fonctionne à l’économie et finit par privilégier l’apport d’O2 aux organes nobles (dont le cœur) au détriment des autres fonctions (dont le raisonnement et la conscience). Privé d'énergie, le cerveau coupe alors le « contact » sans prévenir. La syncope peut survenir si l'apnéiste prolonge son apnée de façon irraisonnée en ignorant les alertes physiques. La syncope est le risque d’accident le plus crucial en apnée car elle est suivie assez rapidement d’une reprise brutale de la ventilation (à cause de l’augmentation du taux de CO2). Si au moment de la reprise de la ventilation l’apnéiste est encore sous l’eau c’est la noyade ! Remarque : La syncope provoque normalement un spasme réflexe du larynx et de l'épiglotte. L'épiglotte reste contractée en position fermée, empêchant ainsi l'eau d'envahir les poumons et évitant donc la noyade. Cependant, cette contraction musculaire finira par se relâcher d'elle-même.

4 LA SAMBA ou PCM (Perte de Contrôle Moteur) C’est une série de convulsions incontrôlables du corps, de mouvements désordonnés de la tête et/ou des membres, sans perte de connaissance. On a l’impression que la victime danse d’où le nom de Samba. La samba s’accompagne gnéralement de troubles de la mémoire, du raisonnement et de la parole. C’est une sorte de crise d’épilepsie, liée à une souffrance du système nerveux. Très brève, souvent elle peut passer inaperçue si la surveillance n’est pas attentive. Une perte de connaissance peut débuter par une Samba et la gestion d’un accidenté pris de convulsion n’est pas évidente du tout, surtout si on est seul. La récupération est généralement rapide et sans séquelles.

5 L’HYPERVENTILATION On considère qu’il y a hyperventilation lorsque la fréquence et/ou l’amplitude respiratoire est/sont supérieur(s) à ce qu’ils devrai(en)t être pour répondre aux besoins de l’organisme. L’hyperventilation a pour effet de changer la composition de l’air alvéolaire, et notamment de faire chuter le taux de CO2 (augmentation de seulement 5% du taux d’O2 et diminution de 50% du taux de CO2 au départ de l’apnée). Après quelques minutes d’une ventilation normale, l’organisme est déjà saturé à 97% d’oxygène. L’hyperventilation ne pourra donc que très peu modifier ce taux de saturation. Une telle pratique ne sert donc qu’à tricher avec son corps et à lui masquer des sensations qui sont vitales pour lui. EVITER ABSOLUMENT L’HYPERVENTILATION - On ne force jamais sur l’expiration qui doit rester passive - Le rythme respiratoire doit être lent : le temps expiratoire est environ le double du temps inspiratoire - La ventilation préparatoire à l’apnée ne doit pas excéder 3 à 4 mn. - La ventilation est surtout la pour aider à se concentrer et à se détendre. Apprendre à se connaitre, et à écouter les sensations de son corps plutôt que de se comparer à un autre, un chronomètre, une distance, une profondeur, … Apprendre à rester humble !

6 APNEE NORMALE APNEE AVEC SYNCOPE
Pp (mm mercure) Reprise ventilatoire: NOYADE si l’apnéiste est sous l’eau SYNCOPE Prolongation irraisonnée du temps ou de la distance d’apnée Hypoxie Anoxie Troubles de la mémoire et du raisonnement Normoxie 100 CO2 O2 Reprise ventilatoire Hypocapnie Hypercapnie Normocapnie 60 Seuil de reprise ventilatoire 40 30 Seuil syncopal Durée d’apnée 1’ 2’

7 APNEE AVEC HYPERVENTILATION
Pp (mm mercure) 105 100 Reprise ventilatoire: NOYADE si l’apnéiste est sous l’eau O2 60 Seuil de reprise ventilatoire 40 CO2 30 Seuil syncopal 20 SYNCOPE Durée d’apnée 1’ 2’ 2’30 

8 AVEC HYPERVENTILATION
APNEE EN PROFONDEUR AVEC HYPERVENTILATION Pp (mm mercure) O2 105 100 Reprise ventilatoire: NOYADE si l’apnéiste est sous l’eau 60 Seuil de reprise ventilatoire 40 CO2 30 Seuil syncopal 20 SYNCOPE Descente Fond Remontée Durée d’apnée 0m -15m -15m -7m 0m

9 LES SIGNES PRÉ-SYNCOPAUX ET PREVENTION
La syncope survient de façon insidieuse. Dans la majorité des cas l’apnéiste ne se rend pas compte qu’il est dans un état critique. A cause de la baisse du taux d’O2 le raisonnement et la conscience sont affectés. La syncope peut intervenir à tout moment, généralement en fin d’apnée et même jusqu’à 1 minute après la reprise de la ventilation. La surveillance et l’anticipation de l’apnéiste de sécurité sont primordiales.

10 LES SIGNES PRÉ-SYNCOPAUX
Sur soi: Sensation de bien être, d’aisance inhabituelle Grosses difficultés pour finir son apnée, forte soif d’air contre laquelle on lutte exagérément Lourdeur et chaleur dans les muscles des cuisses, picotements dans les extrémités, vertiges Troubles visuels (lucioles dans les yeux, rétrécissement du champ visuel), forts tremblements, troubles de la parole Ces signes ne sont pas obligatoires, en général la syncope ne prévient pas ! Dans la plupart des cas l’apnéiste de ressent aucun signe avertisseur Sur son binôme: Lâcher de bulles en fin d’apnée Arrêt du palmage, absence de mouvement et se mettre à couler Non-respect des consignes définies Tremblements désordonnés Accélération du rythme de nage en fin d’apnée, forte extension du cou avant d’atteindre le mur ou la surface Coloration des lèvres et du visage anormale, regard vide, troubles de la parole, largage de la ceinture Pas de réponse aux stimulations Signe «ça ne va pas»

11 QUELLES PRECAUTIONS PRENDRE
Soi même: Ne jamais pratiquer l’apnée seul et sans surveillance Ne jamais faire d’hyperventilation Ne pas forcer ses apnées, remonter quand le besoin de respirer se fait sentir Pas d’apnée en état de fatigue, ne pas surestimer ses capacités, limiter ses efforts Respecter les consignes des moniteurs, ne pas dépasser les temps, distances et profondeurs indiqués ainsi que les récupérations Progresser doucement avec humilité, les progrès viennent avec l’entrainement Etre à l’écoute de ses sensations et des signes de l’organisme Respecter les signes et consignes de sécurité convenus S’alimenter correctement avant une séance Eviter la ventilation au tuba (préférer le visage hors de l’eau) Maitriser les techniques d’immersion, le palmage et la compensation, adapter son lestage Limiter le nombre et la fréquence des apnées verticales Eviter les mouvements parasites (extension de la tête, tours d’horizon) Pas d’apnée après une plongée en bouteille, en profondeur ne jamais accepter l’air d’un plongeur bouteille

12 S’ABSTENIR DE LACHERS DE BULLES INTEMPESTIFS: C’EST UN SIGNE DE SYNCOPE
PRATIQUER REGULIEREMENT DES EXERCICES DE SECOURISME. SUIVRE LES FORMATIONS OU RECYCLAGES ORGANISES TOUS LES ANS PAR VOTRE CLUB UTILISER UN MATERIEL ADAPTE: PETIT MASQUE, PALMES CHAUSSANTES, COMBINAISON EN CAS DE FROID PREVENIR SON MONITEUR EN CAS DE SORTIE MOMENTANEE OU DEFINITIVE Dans le cas d’apnées en profondeur: espacer ses plongées, limiter l’apnée en poids variable, rester près du câble (se longer), pas d’apnée statique au fond RECHERCHER LE PLAISIR DE PRATIQUER L’APNEE ATTENTION A VOS OREILLES ! Assurez vous que vous savez «équilibrer» avant de pratiquer l’apnée sous la surface ! S’assurer de sa bonne forme O.R.L.: ne jamais forcer oreilles ou sinus, garder une bonne hygiène dentaire Dès l’immersion et en toutes circonstances, ne négligez pas la compensation. Renoncez à la séance à la moindre gêne et avant d’avoir mal... Pas de Valsalva à la remontée !

13 QUELLES PRECAUTIONS PRENDRE
Le binôme de sécurité: Surveiller en permanence l’apnéiste de façon effective et proche La surveillance se prolonge après l’apnée (la syncope peut survenir jusqu’à 30 secondes après l’émersion) RESTER ATTENTIF A SON BINOME MAIS AUSSI AUX AUTRES APNEISTES ET AUX MONITEURS. LA SECURITE EST L’AFFAIRE DE TOUS, PAS UNIQUEMENT DES ENCADRANTS ! Intervenir rapidement au moindre doute et avec anticipation Etre attentif aux comportements de l’apnéiste lors de sa préparation (pas d’hyperventilation) Etre attentif à tout comportement inhabituel et à tout manquement aux signes de sécurité ou au protocole convenu (pratiquer des exercices de sécurité) Dans le cas d’apnées en profondeur: Etre capable de descendre pour secourir la victime L’apnéiste de sécu doit toujours être avec des palmes Respecter 1 en haut, l’autre en bas L’apnéiste de surveillance allant à la rencontre de l’autre lorsque celui-ci amorce sa remontée

14 AGIR Tout comportement suspect faisant craindre une perte de connaissance doit entraîner une réaction: En cas de doute remonter immédiatement la personne en lui maintenant la bouche fermée (pensez à larguer la ceinture ou tout système de lestage). La maintenir en surface, les voies aériennes doivent être dégagées (enlever masque, lunettes, pince nez...) La solliciter en lui soufflant sur le visage et en l’interrogeant (paroles, signes, contacts) Si aucune réaction, une fois stabilisé, un bouche à nez ou bouche à bouche doit être prodigué (x2) Donner l’alerte: signe de détresse, crier Tracter et ramener la victime jusqu’au bord, puis la sortir (avec aide extérieure) Dans 90% des cas, le syncopé reprend ses esprits immédiatement On ne blâmera jamais celui qui intervient à tort A l’apnéiste de ne pas être équivoque dans son attitude

15 Pour info Conduite à tenir en cas d’accident Mettre au repos, couvrir si nécessaire Administrer de l’oxygène : - en respiration spontanée via un masque facial avec réservoir alimenté par un débit d’au moins 15 litres d’O2/mn pour l’adulte de manière à maintenir un pourcentage d’O2 dans l’air inspiré le plus proche possible de 100% pendant toute la durée de l’inspiration. - en cas de détresse respiratoire ou circulatoire, de coma, l’administration d’oxygène doit se faire avec l’assistance d’un système insufflateur – l’administration d’O2 à 100% doit être poursuivie jusqu’à la prise en charge spécialisée. L’accidenté doit être encouragé à boire sauf dans trois circonstances : accidenté peu coopératif, voire inconscient, dont les réflexes oropharyngés sont compromis (risque d’inhalation pulmonaire) nausées et/ou vomissements suspicion de lésion du tube digestif L’eau plate est le meilleur liquide à raison d’1 litre en fractionnant les prises. A défaut, le liquide administré s’il peut contenir du sel ne doit pas contenir trop de sucre.

16 • Autres médicaments : - l’accidenté doit être encouragé a absorber au maximum 500mg d’Aspirine sauf dans les trois circonstances déjà évoquées précédemment et sous réserve qu’il ne présente pas d’allergie à ce médicament. L’application de cette recommandation reste du domaine optionnel et concerne tous les accidents de décompression ainsi que les accidents par barotraumatisme pulmonaire s’accompagnant de signes neurologiques. Cette dose concerne aussi bien l’adulte que l’enfant de plus de 10 ans ; pour un enfant de 8 à 10 ans, la posologie sera réduite à 250mg maximum. - aucun autre médicament ne peut être recommandé. Alerter : - en mer par l’intermédiaire d’un message à l’intention du CROSS par VHF canal 16 ou tél à terre par téléphone en composant le 112, 18 ou 15 Recueillir les informations : - figurant sur la fiche d’évacuation imposée par le Code du Sport qui doit impérativement accompagner l’accidenté jusqu’à la prise en charge en milieu spécialisé. Secondairement : - déclarer l’accident à l’assureur de la FFESSM (cabinet LAFONT) - informer le Président de Club


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