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Varroase Cause des échecs Traitements possibles Thymol Apivar Apistan

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Présentation au sujet: "Varroase Cause des échecs Traitements possibles Thymol Apivar Apistan"— Transcription de la présentation:

1 Varroase Cause des échecs Traitements possibles Thymol Apivar Apistan
À l’heure actuelle, la varroase ne peut pas être éradiquée. Tous les traitements ou moyens de lutte utilisés sont destinés à abaisser le seuil d’infestation à un niveau supportable par la colonie. En fonction des régions qui favorisent le développement du parasite ou des recontaminations, les traitements devront être répétés durant l’année apicole. Apistan ? J.-P. FAUCON

2 Question Pourquoi le traitement de la varroase est-il un acte apicole d’une importance capitale ?

3 1- Varroa destructor affaiblit l’abeille et la colonie.
Réponse 1- Varroa destructor affaiblit l’abeille et la colonie. Viroses Loques Conséquence Développement d’autres maladies

4 2 - Varroa destructor est le vecteur des virus :
Il est important de savoir que malgré un traitement pour éliminer les parasites 2 - Varroa destructor est le vecteur des virus : l'action des virus continue - de la paralysie aiguë, - des ailes déformées... Conséquences Dépopulation, Mortalité plus rapide des colonies au cours de l’hiver. et prolonge l'affaiblissement des colonies.

5 raccourcit la vie de l’abeille.
3 - Varroa destructor raccourcit la vie de l’abeille. Conséquences Le raccourcissement de la vie de l’abeille est un phénomène que l’apiculteur ne peut estimer et qui n’est pas visible. Lors d’une visite, les abeilles semblent avoir un comportement normal à l’intérieur des colonies. C’est un phénomène trompeur dont les conséquences sont graves. Dépopulation, Hivernage compromis.

6 4 - Varroa destructor perturbe les fonctions de l’abeille.
Mauvais élevage des larves Apparition de loque européenne Conséquence Mauvais développement des glandes qui sécrètent la gelée royale.

7 Quelle est la relation entre : Question pollen, gelée royale,
varroase, loque européenne, nosémose ?

8 corps adipeux protéines glandes hypopharyngiennes Schéma normal de fonctionnement simplifié des glandes sécrétrices de gelée royale Schéma anormal protéines Réponse Les protéines passent dans l’hémolymphe puis dans le corps adipeux gelée royale Le corps adipeux est un organe de réserve principalement situé sur les anneaux abdominaux du coté interne. Le corps adipeux stocke les sucres, les protéines et les lipides. C’est un organe de réserve qui a aussi une activité de synthèse des protéines responsables de la réponse immunitaire de l’abeille lors d’une atteinte microbienne. Son importance est grande lors de l’hivernage et pour la résistance aux maladies. ventricule œsophage jabot tube digestif de l’abeille Apport de pollen gelée royale de qualité larve

9 Première anomalie possible
ventricule jabot gelée royale glandes hypopharyngiennes corps adipeux larve épuisement du corps adipeux protéines insuffisantes protéines (dans hémolymphe) insuffisantes Première anomalie possible pollen : qualité et quantité déficientes LE gelée royale de mauvaise qualité

10 Deuxième anomalie possible
gelée royale ventricule œsophage jabot glandes hypopharyngiennes corps adipeux larve épuisement du corps adipeux protéines insuffisantes protéines (dans hémolymphe) Prise d’hémolymphe par Varroa destructor Deuxième anomalie possible pollen LE gelée royale de mauvaise qualité

11 Troisième anomalie possible
Au printemps, difficulté de fonctionnement des glandes gelée royale ventricule œsophage jabot glandes hypopharyngiennes corps adipeux larve épuisement du corps adipeux protéines insuffisantes Nosema sp. et Varroa destructor consomment les protéines Troisième anomalie possible durant l'hivernage Pas d’arrivée de pollen en période hivernale Difficulté d’élevage au début du printemps gelée royale de mauvaise qualité

12 En résumé : N’oublions pas aussi que l’arrêt ou la diminution des apports de pollen sont le facteur limitant de l’élevage du couvain. Les abeilles nourrices vont arrêter les soins au couvain ouvert et même consommer les jeunes larves (c’est le cannibalisme, comportement qui peut atteindre un seuil de 70 % par rapport à la quantité de couvain ouvert). Dans certains cas l’operculation va être plus précoce. Les abeilles ne conservent que le couvain operculé. C’est un réflexe de survie de la colonie. Les carences en pollen sont un facteur favorisant de la loque européenne en particulier au printemps lorsque de fortes colonies subissent une diminution de l’apport en pollen. Le corps adipeux prend le relais avant son épuisement, source de désordres dans la colonie. Le couvain prend un aspect bizarre (possibilité de couvain en mosaïque). Loque américaine, mycoses… peuvent apparaître en raison de la mauvaise qualité de l’alimentation.

13 Plus simplement : un corps adipeux plus important
Un très bon apport de pollen en automne Un apport de pollen en automne un corps adipeux plus important un hivernage de qualité. permettant le corps adipeux. développe développe permettant un bon développement du corps adipeux

14 Au printemps, l'élevage des larves
Si l’hiver se prolonge anormalement : Mais durant l’hiver : l’abeille et son corps adipeux Au printemps, l'élevage des larves devient difficile, voire impossible. sont épuisés par Varroas sont épuisés par Nosema

15 Question Quand faut-il traiter ?

16 Réponse Développement des abeilles et du couvain mois
Développement de la population d’abeilles et du couvain durant l’année apicole. Cet exemple s’applique plus particulièrement au Sud de la France. couvain mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

17 Zone à risques Développement des abeilles, du couvain, du varroa
Lorsque la population d’abeilles et la surface de couvain diminuent, le parasite devient dominant. Le taux de reproduction moyen du varroa est de 2,25 par cycle. Traitement Lorsque la pression du parasite augmente, la colonie rentre en collapsus et l’ensemble des symptômes et problèmes de la varroase apparaissent. varroas abeilles couvain 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois

18 Pourquoi des symptômes apparaissent-ils parfois plus précocement ?
Question Pourquoi des symptômes apparaissent-ils parfois plus précocement ? Pourquoi les colonies s’affaiblissent-elles en cours d’année ?

19 Réponse Abeilles, couvain et varroas
Seuil d’infestation trop élevé au départ Le seuil dommageable de varroas est plus rapidement atteint Zone à risques abeilles couvain 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois

20 Réponse Abeilles, couvain et varroas Zone à risques
Recontamination durant la saison apicole Zone à risques Le seuil dommageable de varroas est plus rapidement atteint abeilles couvain 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois

21 Question Pourquoi a-t-on moins de problèmes dans les régions froides ou lorsqu’il y a blocage de ponte ?

22 Réponse Abeilles, couvain et varroas Régions froides
(absence de couvain plus ou moins importante) De plus, 0,5 % des varroas phorétiques (les varroas présent sur les abeilles) meurent chaque jour en période hivrnale : varroas donc moindre développement du parasite. couvain abeilles 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois

23 Réponse Abeilles, couvain et varroas Blocage de ponte
Donc moindre développement du parasite abeilles couvain 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois

24 Difficultés de traitement

25 elles dépendent de la biologie de la colonie

26 la population de varroas augmente de 800 fois par an.
En pays chauds, la population de varroas augmente de 800 fois par an. A savoir : la mortalité naturelle de varroa est variable en été. En hiver la perte de population est estimée à 50 % soit une mortalité journalière de 0,5 %. Dans ces conditions la valeur des informations de dépistage est toute relative. La mise en évidence d’un faible nombre de varroa ne signifie pas que la colonie n’a pas souffert de varroase. En pays tempérés, la population de varroas augmente de 12 fois par an.

27 les difficultés dépendent
des conditions apicoles

28 durée de la saison apicole
importance de l’activité apicole : . nombre de colonies . transhumance recontaminations plus intenses

29 La lutte chimique reste pour l’instant la meilleure possibilité de traitement qui permet d’assurer la survie des colonies avec un faible nombre de manipulations et compatible avec le travail de l’apiculture professionnelle. Une lutte chimique bien conduite, en respectant les posologies prescrites, n’aura pas d’impact sur la qualité des produits de la ruche de même que sur la toxicité vis-à-vis de l’abeille. La difficulté la plus grande réside dans l’apport de l’information au niveau des apiculteurs. La tendance est trop souvent tournée vers des « bricolages » n’ayant parfois pas ou peu de bases scientifiques. Moyens de lutte

30 Médicaments ayant une AMM en France en 2011
(AMM : Autorisation de Mise sur le Marché) ApistanND : matière active fluvalinate ApivarND : matière active amitraze ApiguardND : matière active thymol ThymovarND : matière active thymol Apilife VarND : matières actives thymol, eucalyptol, camphre, menthol Pour être utilisé, un médicament doit posséder une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché). Cette autorisation garantit l’efficacité, la non-toxicité du produit vis-à-vis de l’animal et du consommateur. Le coût d’une AMM est élevé et se répercute sur le prix de vente du médicament. Actuellement pour lutter contre la varroase, 5 médicaments sont autorisés en France : l’Apistan, l’Apivar, l’Apiguard, le Thymovar, l’Apilife Var. Attention Les traitements médicamenteux réalisés au rucher doivent être inscrits dans le registre d’élevage. Tout apiculteur qui commercialise du miel ou qui le distribue en dehors du cercle familial doit posséder un registre d’élevage.

31 Apilife VarND : traitement à faire obligatoirement par temps chaud ;
Varroa est devenu résistant au fluvalinate. L’ApistanND n’est donc plus utilisable en France. Continuer à utiliser ce médicament, c’est s’exposer à des pertes de colonies imprévisibles. Il faut donc anticiper et ne pas attendre la venue de la résistance pour changer de traitement, faute de quoi des mortalités de colonies ou des affaiblissements seront constatés. Trop d’apiculteurs conseillés à tort par des structures apicoles ou non conseillés utilisent encore ce produit. L’ApivarND, dans la mesure où il est utilisé en respectant les consignes d’application, donne jusqu’à présent de bons résultats. Mais les choses semblent changer avec l’apparition de plus en plus fréquente de désordres dans les colonies traitées. ApistanND : perte d’efficacité démontrée par des publications internationales. NE PLUS UTILISER ApivarND : lente mortalité des varroas ; nombre important de varroas résiduels dans certains cas. ApiguardND ThymovarND Apilife VarND : traitement à faire obligatoirement par temps chaud ; Efficacité à contrôler en période hivernale.

32 au contact des abeilles,
Mode d’application de l’ApivarND : 2 lanières par colonie, disposition : dans la grappe au contact des abeilles, durée 10 semaines.

33 Le dispositif d’accrochage des lanières n’est pas performant
Le dispositif d’accrochage des lanières n’est pas performant. Il plaque la lanière contre le cadre rendant une face inactive par absence de contact avec les abeilles. Il est possible avant l’ouverture du paquet de faire un trou en haut des lanières avec une mèche de petit diamètre et ainsi de les suspendre avec un clou ou un morceau de fil de fer.

34 Mode d’application de l’ApiguardND
une barquette sur le dessus des cadres renouvelée une fois 15 jours plus tard Le traitement n’est efficace qu’au mois d’août ou en période chaude. Durant la plus grande partie du traitement, la température extérieure durant la journée et la nuit doit atteindre au moins 15 °C. Attention de ne pas parfumer le miel en traitant trop près des miellées. L’efficacité du traitement peut être insuffisante dans certaines régions.

35 Mode d’application de l’Apilife Var
L’Apilife Var est un médicament mis au point en Italie. L’efficacité est irrégulière et varie entre % d’après le fabricant. Les différents principes actifs sont fixés dans une résine phénolique expansée de couleur verte. L’utilisation de ce médicament provoque dans certains cas une perturbation parfois assez spectaculaire du comportement des abeilles. Elles se répandent sur le devant de la colonie. Aucun effet à long terme n’est constaté une fois le premier stress passé. Ne pas traiter pendant la miellée. Ne pas utiliser lorsque la température est supérieure à 30° C. La température idéale de traitement est de °. Une température moyenne extérieure inférieure à 15° peut rendre le produit moins efficace. Ce médicament peut s’intégrer dans un plan de lutte sachant que son utilisation doit être optimisée par un traitement complémentaire plus efficace. Mode d’application de l’Apilife Var Apilife Var thymol (74 %), eucalyptol (16 %), camphre (3,7 %), menthol (3,7 %) Couper la tablette en 4, disposer chaque morceau sur les cadres, autour de la grappe. 3 à 4 applications à 7 jours d’intervalle Première application dès la mi-août après la récolte Traiter l’ensemble du rucher pour éviter le pillage

36 Tablette imprégnée de substances acaricides

37 2 morceaux d’une tablette coupée en 4

38 Comportement de certaines colonies dans l’heure qui suit le traitement à l’Apilife Var

39 Mode d’application du Thymovar
Thymovar thymol (15 g par tablette) Deux lanières disposées sur le dessus des cadres 2 applications à 30 jours d’intervalle Première application dès la mi-août après la récolte

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41 Attention : l’utilisation de l’acide oxalique est dangereuse.
Traitement à l’acide oxalique par dégouttement (photo J.-D. Charrière Liebefeld-Posieux) L’acide oxalique vient d’être classé par l’Europe dans la liste des produits ne nécessitant pas l’établissement d’une LMR (liste 2). Cela ne le dispense pas d’une AMM dans la mesure où cet acide est utilisé comme médicament. Par contre s’il est utilisé comme « désinfectant », rien ne s’oppose à son emploi en apiculture. Les méthodes de traitement par l’acide oxalique ont été étudiées en Italie, Allemagne et Suisse. L’efficacité est correcte dans la mesure où le traitement est fait en dehors du couvain (80 – 90 %). En présence de couvain l’efficacité chute à 60 %. Cependant, l’innocuité de ce traitement pour le développement de la colonie n’est pas totalement démontrée. Des affaiblissements sont parfois décrits. La prudence est donc de rigueur jusqu’à une plus grande connaissance de ce mode de traitement. Une multiplication des applications est déconseillée. Attention : l’utilisation de l’acide oxalique est dangereuse. Porter des lunettes de protection lors de la préparation de la solution et lors du traitement. Ne pas oublier d’emporter de l’eau avec soi au rucher. Autre possibilité de lutte L’acide oxalique peut être appliqué de 3 manières dont l’efficacité est la même : 1 - par aspersion au moyen d’une solution aqueuse de 30 g d’acide oxalique dihydrate par litre d’eau et en traitant chaque face de cadre avec 3 ou 4 ml de cette solution, 2 - par évaporation en faisant évaporer par ruche 1 à 2 g d’acide oxalique cristallisé au moyen d’un appareillage particulier, 3 - par dégouttement. Acide oxalique dihydrate Pour une préparation et une application simple et rapide la méthode par dégouttement est à retenir : # 35 g d’acide oxalique dihydrate à dissoudre dans un litre de sirop de saccharose 50/50. Cette concentration est un compromis entre les 2 critères que sont : efficacité et risque pour l’abeille. 5 ml de solution par intercadre à faire tomber sur les abeilles Une application sans couvain Utilisation avec une température supérieure à °C

42 Mode d’application Aspersion Dégouttement Évaporation
Efficacité (%) 95 Action sur la colonie Minime et identique pour les 3 méthodes Acide oxalique utilisé Solution à 30 g dans 1 litre d’eau Solution à 35 g dans 1 litre de sirop 1 à 2 g de cristaux Matériel nécessaire Vaporisateur Pissette Appareil spécial Protection de l’utilisateur Gants Lunettes masque Temps de travail (mn) 5 1,5

43 Autre possibilité de lutte (peut être préconisé par un vétérinaire)
Attention ce mode de traitement est un traitement ponctuel. Il ne permet d’éliminer que les varroas présents sur les abeilles adultes. Les varroas emprisonnés dans le couvain ne sont pas totalement éliminés même en renouvelant plusieurs fois les langes. Méthode à froid  (TakticND) - 0,5 ml de TakticND sur un lange graissé - étaler au pinceau dans la graisse 2 ou 3 mises en place du lange à 4 jours d’intervalle pour un traitement complet (ne sera jamais complètement efficace) Une seule application pour un dépistage (lecture du lange 12 h après : mise en place le soir, lecture le lendemain matin). Un autre médicament vétérinaire à base d’amitraze est utilisé par les apiculteurs bien qu’il n’ait pas d’AMM pour l’abeille :  l’Ectodex Peut être préconisé par un vétérinaire dans la mesure où le TakticND est un médicament utilisé pour les animaux de rente.

44 L’Asuntol a été retiré de la vente.
Autre possibilité de lutte (peut être autorisée par un vétérinaire) Coumaphos liquide - Aspersion des abeilles avec un mélange de 15 g d’AsuntolND (un sachet) dans 11 litres d’eau - 5 ml par intercadre occupé par les abeilles directement sur les abeilles Une application pour contrôler le seuil d’infestation et l’efficacité des autres traitements Le coumaphos se fixe et s’accumule dans les cires. Son utilisation doit être réservée au dépistage et à la vérification de l’efficacité des autres molécules acaricides. L’Asuntol a été retiré de la vente. L’ensemble des informations à propos de l’utilisation des préparations à base d’Asuntol ne sont donc plus d’actualité. Le PérizinND médicament à base de coumaphos est autorisé en Allemagne. Peut être préconisé par un vétérinaire car le coumaphos possède une LMR (Limite Maximale de Résidus dans le miel)

45 Autre possibilité de lutte
Cette méthode est déconseillée en raison du dosage 8 fois supérieur à celui de la préparation liquide. La grande utilisation de ce mode de traitement a généré une contamination des cires. Compte tenu de la toxicité du coumaphos, il est nécessaire de s’interroger sur la participation de ce produit à l’affaiblissement des colonies et aux problèmes de reines rencontrés par les éleveurs. DE MÊME L’UTILISATION DU COUMAPHOS AU MOYEN D’INSERTS BRICOLES EN TREMPANT DES LANIERES EN BOIS, EN JUTE… DANS DES BAINS D’ASUNTOL AGITES PAR DIVERS MOYENS… ne peut être retenue comme un traitement de la varroase de qualité. Coumaphos par poudrage Poudrage des abeilles...

46 Le coumaphos utilisé par poudrage est surdosé.
L’utilisation de l’Asuntol par aspersion est calculée de manière à ce que le dosage soit identique à celui du Périzin, médicament qui avait une AMM en France et qui est toujours autorisé à l’étranger.

47 Attention : des résistances au coumaphos
Attention : des résistances au coumaphos apparaissent dans d’autres pays, Italie en particulier.

48 Autre possibilité de lutte
Thymol en cristaux dissoudre 1 kg de thymol en cristaux dans 1 litre d’alcool dénaturé (faire tiédir pour une dissolution parfaite) Utiliser des lanières en carton de 1 mm d ’épaisseur, cm de long, 2,5 cm de large. Laisser tremper les lanières dans la solution jusqu’à imprégnation totale. Placer 2 lanières sur la tête des cadres. L’efficacité de ce mode d’utilisation est voisine ou inférieure à celle de l’Apiguard et aussi variable. Le dosage du thymol dans ce type de lanière n’est pas précis, ce qui peut être source d’échecs. D’autres essais doivent être réalisés afin d’améliorer la fiabilité de ce traitement qui reste malgré tout difficile d’utilisation. En Espagne, le thymol est employé avec une autre méthode. Il faut dissoudre 8 g de thymol dans 12 ml d’huile d’olive chaude (60 °C) et imprégner des blocs de vermiculite de 4 cm2 de surface. Deux blocs sont disposés en diagonale sur la tête des cadres et renouvelés une fois après 15 jours. Attention à la qualité des méthodes de traitement proposées. Elles apportent souvent une fausse sécurité et sont sources de pertes de colonies. De plus les risques de contamination du miel ne doivent pas être oubliés. 2 à 3 applications à 7 jours d’intervalle Première application dès la mi-août après la récolte

49 Autre possibilité de lutte. (autorisée suivant différentes modalités
Autre possibilité de lutte (autorisée suivant différentes modalités en Allemagne, en Suisse) Utilisation d’un chiffon ou d’un carton (15 x 20 cm) imbibé d’une solution d’acide formique. Pour une application par le haut (sur les cadres) la solution est de 60 %. Pour une application par le bas, la solution est de 85 %. La quantité de solution utilisée est de 30 ml. Il faut effectuer 2 à 3 applications par semaine. Attention aux températures externes qui conditionnent l’efficacité. Utilisation d’appareil à libération lente. L’efficacité de ces traitements si les conditions sont parfaitement respectées est de 90 à 95 % hors couvent. Mais cette efficacité est très irrégulière. L’acide formique a suscité de grands espoirs. En effet à fortes doses, il tue les varroas sous l’opercule. Il se classe parmi les produits dont l’utilisation ne nécessite pas d’AMM. La difficulté réside dans la manière d’apporter le produit à la colonie, sachant qu’une évaporation trop forte (qui reste sous l’influence des conditions de température) tue le jeune couvain. Plusieurs appareils ont été mis au point mais aucun n’apporte une solution satisfaisante pour une apiculture intensive. Acide formique

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51 Appareil de Nassenheide
L’efficacité est insuffisante. Si les températures sont élevées, le réservoir doit être rempli plusieurs fois afin de couvrir la durée du couvain operculé. La mortalité des jeunes larves en raison des vapeurs d’acide est préjudiciable au développement de la colonie. Appareil de Nassenheide Forte propolisation du buvard évaporateur

52 L’efficacité est meilleure que pour l’appareil de Nassenheide
L’efficacité est meilleure que pour l’appareil de Nassenheide. Elle atteint plus de 90 % sans couvain. À chaque utilisation, l’appareil ne doit pas être laissé plus d’une semaine en place sur les cadres pour éviter les problèmes d’affaiblissement. Appareil suisse FAM Liebefeld

53 Appareil suisse (propolisation)

54 Appareil Mathieu (Malgré de nombreuses modifications pour optimiser l’appareil, les résultats d’efficacité ne sont pas satisfaisants.)

55 Conclusion N’oublions pas non plus que lors des traitements de la varroase nous apportons à la colonie des produits plus ou moins toxiques. Il est donc nécessaire de limiter leur utilisation au strict nécessaire. Le risque majeur des traitements anarchiques est la contamination du miel. L’apiculteur doit particulièrement rester vigilant et penser que c’est le consommateur qui, en bout de chaîne, est l’arbitre de la démarche d’achat de son miel. attention aux résidus dans le miel attention à la toxicité respecter les consignes de traitement

56 Lutte intégrée Elle doit être parfaitement orchestrée au cours de l’année apicole et demande plusieurs registres d’application.

57 2 - Sélection d’abeilles tolérantes
La lutte intégrée est un concept élaboré pour minimiser l’utilisation des produits chimiques. Lors des traitements, des acaricides moins efficaces mais peu ou pas toxiques sont employés. Pour permettre aux colonies de se développer harmonieusement durant l’année apicole, des interventions supplémentaires qui abaissent le seuil d’infestation sont nécessaires : enlèvement du couvain de mâle, plateaux grillagés… La sélection d’abeilles tolérantes est aussi possible. Il faut rechercher les colonies où le parasite est peu présent et faire des élevages à partir de ces souches (projet en cours, INRA Avignon). 1 - Produits de traitement (plus naturels mais moins efficaces) lutte intégrée contre le varroa Elle comprend l’utilisation ou la recherche de : 3 - Mesures de contrôle biologique (enlèvement du couvain de mâle, plateau grillagé) (époque de traitement)

58 1 - Produits de traitement possibles
Acide formique Apilife Var Apiguard Thymovar Acide oxalique Thymol en cristaux

59 2 - Sélection d’abeilles tolérantes
Il va falloir : - chercher les reines - marquer les reines - suivre leur évolution

60 2 - Sélection d’abeilles tolérantes
Il va falloir maîtriser l’élevage des reines

61 Il faut une : 2 - Sélection d’abeilles tolérantes et
Il faut sélectionner des souches d’abeilles où le parasite montre une faible reproduction et où la mortalité des parasites est élevée en raison de l’épouillage. Une des principales causes de la faible reproduction du parasite est le nettoyage du couvain. Les larves ou les nymphes parasitées qui ont un comportement anormal doivent être éliminées par les abeilles nettoyeuses. La multiplication du parasite est alors interrompue. Faible reproduction du parasite et Forte mortalité du parasite

62 3 - Mesures de contrôle biologique
Piégeage par le couvain de mâle 3 - Mesures de contrôle biologique Cette méthode permet de piéger les parasites qui ont une préférence pour ce couvain. Il est donc impératif d’éliminer le couvain dès son operculation. Sinon, dans le cas contraire, le remède peut être pire que le mal. Cette méthode rend des services car elle limite l’action du parasite au printemps. Sa difficulté d’utilisation est un frein à son emploi.

63 Amorce de cadre pour piégeage du couvain de mâle

64 Construction du couvain de mâle

65 Construction terminée

66 Couvain de mâle operculé prêt à être enlevé

67 comme un traitement de la varroase.
3 - Mesures de contrôle biologique Utilisation d’un lange graissé L’utilisation d’un lange graissé permet de piéger les parasites qui tombent naturellement au travers du plateau grillagé. Le lange graissé permet : d’éliminer définitivement les parasites en les empêchant de remonter, d’évaluer le seuil d’infestation de la colonie d’après la mortalité naturelle des parasites ou suite à un traitement de contrôle. L’utilisation du plateau grillagé encore appelé plateau anti-varroa est une aide pour baisser le seuil d’infestation. L’emploi de ce plateau ne peut être considéré comme un traitement de la varroase. Voir le film : Lange et parasites Dans le dossier Films.


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