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Les relations Ville et Agriculture

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Présentation au sujet: "Les relations Ville et Agriculture"— Transcription de la présentation:

1 Les relations Ville et Agriculture
en Ile-de-France Histoire et actualité

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3 Evolution de la population en Région Parisienne / Ile-de-France
1965: Mise en place d’un Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour la Région Contrôler / Planifier la croissance de la Région

4 Années 50 / 60 : consommation de terres agricoles entre 6000 et 7000 ha par an (60 à 70 km2)

5 Années 50/60 Implantations de Centres Urbains distants = condamnation de la Ceinture Verte (Mitage) Rupture avec les principes de l’urbanisme : préserver les espaces agricoles dans une logique de sécurité alimentaire pour Paris à partir des campagnes proches. Développement d’une agriculture industrielle (production de masse, filières longues): approvisionnement de Paris et Région en dehors de préoccupation d’agriculture de proximité (Autonomie alimentaire atteinte en France au début des années 70). Milieu des Années 70 Net ralentissement et la conquête de l’urbain sur les terres agricoles Résulte d’un regain d’intérêt d’une part de la population urbaine et péri-urbaine et des pour la campagne et la nature / Réaction à la croissance rapide des métropoles (dégradation du cadre de vie). Mise en place de différents dispositifs pour contrôler (ralentir, planifier) le phénomène : Un des référents les plus communs c’est le Schéma directeurs Régional (SDRIF) qui est unique en France, mis en place en 1976.

6 SDRIF, 1976 Création de cinq Zones Naturelles d’Equilibre (ZNE) pour ralentir le mitage dans des zones d'expansion urbaine. Ces ZNE préfigurent la création des Parcs naturels régionaux (ménager développement et protection du territoire, le maintien du foncier agricole constitue un enjeu important). Introduit la notion de trame verte. Introduit la notion de ceinture verte (officialisée en 1983) avec l'idée de préserver l'agriculture périurbaine. Création de l’Agence des Espaces Verts (AEV): mettre en œuvre la politique régionale en matière de protection, d'aménagement et de gestion des espaces naturels (forêts, sites écologiques, espaces agricoles…) à travers création de PRIF (Veille foncière et Acquisition) - Cet organisme régional intervient principalement dans la ceinture verte, sur des espaces soumis à l'avancée du front urbain.

7 Le SDRIF va dessiner les grandes lignes d’outils de cadrage et protection des zones naturelles qui vont se concrétiser, se renforcer et de plus en plus considérer l’agriculture: ceinture verte (1983); PNR (4 – 5) ; AEV Depuis 1976: 75 PRIF ( Ha acquis) ; trame verte Outils de cadrage et de protection qui vont contribuer à limiter la déprédation du foncier agricole.

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9 Lotissements agricoles (70-80):
Saint Rémy l’Honoré (78)- 40Ha Cergy (95) – 8Ha SAFER: Crée en 1960 ; Droit de préemption (1962). Remembrement, transmission Contrôle des prix du foncier Maintien de la destination agricole des terres Les actions de la SAFER vont principalement bénéficier les céréaliers, et en particulier ceux de la Grande Couronne: Comité technique dominé par les Céréaliers (Syndicats dominants) Agriculture qui fait sens économiquement Moins de pression sur la Grande Couronne … Elle n’a pas rien fait pour autant en Ceinture Verte mais bcp de transactions sont passées (pression, petites surfaces jugées inviables)…

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12 « Ces démarches revendiquent l’agriculture comme composante majeure de l’identité périurbaine. Fruit d’un partenariat entre urbains et agriculteurs, ces nouveaux territoires en périurbain testent des modalités inédites de gouvernance fondées sur la négociation et le contrat. » « Les programmes agri-urbains franciliens placent ainsi l’agriculture au cœur de leur projet de territoire : reconnue dans sa multifonctionnalité, à la fois activité économique, composante de l’armature spatiale et paysagère du territoire et support identitaire, elle accède au rang de bien commun et vient donner sens au territoire qu’elle occupe. »

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15 INTERVENTIONS SAFER et de l’AEV

16 Sur les 70 000 hectares de la Ceinture Verte:
ont été urbanisés de 1982 à 1994 9 500 de 1994 à 1999 Net ralentissement, mais dans un contexte où la disponibilité foncière diminue également: effet mécanique + effet de régulation … Depuis les chiffres n’existent plus, mais il semble que le ralentissement se soit encore renforcé (- de 500 Ha/an)

17 Augmentation de la compétitivité à marche forcée
Les activités agricoles qui ont payé le prix le plus fort depuis les années 60 sont l’élevage, la fruticulture ainsi que le maraichage  Maraîchage Année Nbr Exploitations 1960 4000 1985 600 2000 300 2005 286 2013 ??? Peu d’évolution Diminution liée à la pression urbaine (en pleine zone de mitage) + facteurs économiques (marché - coût de la main d’oeuvre). 1985 – 2000, Années difficiles pour les maraîchers franciliens: Pas de reconnaissance de la spécificité Couts de production en hausse Prix de vente en baisse Ecumage Augmentation de la compétitivité à marche forcée (Modernisation, changement du métier)

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22 « Agricultures dans la ville, agriculture pour la ville : acteurs, pratiques et enjeux »
Trajectoires de développement et dynamiques organisationnelles du Maraîchage biologique en Ile-de-France « Quand les urbains investissent la fabrique agricole » Julien Blanc MNHN

23 Trajectoires de développement du maraîchage AB en Ile-de-France
Recherche menée en 2010 Financement Région IdF DIM ASTREA (Agroscience, Ecologie des territoires, Alimentation) Trajectoires de développement du maraîchage AB en Ile-de-France Relations entre le maraîchage Biologique et Conventionnel Renouvellement des identités et monde agricole Dynamiques sociales (organisationnelles, politiques)

24 Partir de ce travail pour illustrer comment :
De nouvelles agricultures gagnent / conquièrent leur « droit de cité » (AB, systèmes agro-alimentaire alternatifs - critiques) Elles impriment leur marque dans le Système Territorial et le Champ agricole Ce « droit ce cité » s’inscrit dans un renouvellement des identités agricoles Ce « droit ce cité » illustre une nouvelle forme d’hégémonie urbaine pour la majorité des agriculteurs

25 Trajectoires de développement du maraîchage AB en Ile-de-France
(-2010)

26 Les faits (1) Avant 2000: 4 fermes Bio 2010: 30 fermes Bio
Contexte général de croissance de la Bio: + 130% en France ( ) Forte demande, fort investissement du secteur par des acteurs privés (intermédiaires, transformateurs, distributeurs) et soutien des pouvoirs publics (Plan Barnier 2007 – 2012 ; Plans Etat / Région)

27 Aucune conversion à proprement parler (sf 1 partielle)
Les faits (1’) Particularités: Aucune conversion à proprement parler (sf 1 partielle) Installations (60%) – « néos » / urbains: 18 producteurs, en constante augmentation; petites structures (2-5ha). Commercialisation AMAP. Redémarrage (20%) – crises: 4 producteurs en redémarrage, outils de production de tailles diverses (5-7ha). Commercialisation AMAP, en diversification. Installation-Reprise (20%) – redéploiement 4 jeunes, fils d’agriculteurs, outils de production en constitution. Commercialisation AMAP (1ex). Producteurs Bio « historiques »: 4, structures d’une 10aine d’Hectares, qui ne font pas tous que des légumes: outil de production héritier d’une longue trajectoire. Commercialisation diversifiée (dont AMAP)

28 Sur quelles terres sont installés ces maraichers Bio?
Accentuation de l’acquisition de terres agricoles par l’AEV (2000), pour installer des maraichers biologiques (depuis 2005) Activité de la Société Civile Organisée qui se développe (action foncière) : Terre de Liens; achat de foncier et location à des agriculteurs AMAP/Bio ; alliance forte avec le réseau AMAP et le GAB Association d’habitants sur le plateau de Saclay; défense de l’agriculture (privilégie le Biologique, l’agriculture de proximité: Un céréalier Bio, deux maraichers Bio sur le plateau) Mise à disposition par certaines Communes

29 Les faits (2) 3. La dynamique AMAP est au cœur du déploiement de la Bio légumière francilienne (2000 – 2010): Sauf exception(s) tous les producteurs sont en AMAP Nombreux sont ceux qui sont exclusivement dans ce système; projet d’installation Bio-AMAP, « agriculture humaine et créative », lien social, interconnaissance 4. Le réseau AMAP-IdF (2003) est une organisation fortement structurée: forte capacité d’action (coordination, essaimage, alliances) largement piloté par une composante populationnelle d’origine urbaine (production et consommation)

30 Développements (1) Dev. du maraîchage AB: Emergence d’un système d’acteurs largement piloté par des urbains / Participation limitée du milieu agricole Ce système d’acteurs se déploie sur la base d’alliances tissées avec des acteurs eux-mêmes nouveaux dans le champ de la PCA: Conseil Régional (Sub. AEV), Conseils généraux, acteurs du milieu associatif, Coopératives de finances solidaires, GAB.

31 Développements (2) Ce développement s’appuie sur des dispositifs construits « ex-nihilo » dans le cadre des activités du réseau AMAP-IdF (&alliances): Veille et acquisition foncière, Installation et accompagnement (soutien technique et de projets et financements) Ces dispositifs font l’objet d’une formalisation croissante: Pôle ABIOSOL (AMAP, GAB, TdL, Région) - parrainage, couveuse.

32 Remise en question de la gouvernance du champ agri-alimentaire
Donc (2)… Sa transversalité (1° prod-cons) et la nature de ses alliances constituent le gage de son autonomie vis- à-vis du champ agricole. Autonomie « reproduite » : Dispositifs d’ accompagnement propres Dispositifs lui permettant de recruter en dehors du milieu agricole (formation, installation, accompagnement) Traduit des tensions fortes qui illustre des tensions identitaires et des luttes de modèles Remise en question de la gouvernance du champ agri-alimentaire

33 Donc (1)… Ce déploiement illustre la manière dont les urbains se saisissent à bras le corps des questions de la PCA: En investissant physiquement le territoire de production, En acquérant légitimité et soutien politique dans ce domaine En contournant le champ traditionnel agricole

34 Lutte de modèles (s): Tension au sein des AMAP entre « radicaux » et « commerciaux » Projet porté par les AMAPiens « circuits courts »? Ouverture des possibles à de nouvelles orientations pour des enfants d’agriculteurs en place: on observe des démarrage plus tardif dans le mouvement - contexte plus accueillant.

35 En Ile de France, les chambres ont plutôt bien pris le virage : circuits courts, ouverture sur des problématiques territoriales incluant la ville, multiplication des campagnes et des manifestations affirmant les solidarités entre campagnes et villes, entre les agriculteurs et les autres ; réorganisation de leur réseau de conseil en fonction des demandes de diversification liée à la ville. Paniers fraicheurs (CA IdF) / bienvenue à la ferme (emanation de la FDSEA de Seine et Marne / rencontres villes - campagnes

36 Acquisition des terres par les Maraichers Bio
Traduit une tendance forte à la valorisation d’une agriculture qui tissent des liens à la Ville (proximité), produisant une alimentation de qualité, une agriculture à taille humaine, relevant de formes « artisanales » de production (dont bénéficient l’ensemble des maraichers de détail aujourd’hui en IdF) S’appuie sur une intervention renforcée des collectivités territoriales (Communes, Départements, Région) et d’acteurs associatifs (Société Civile Organisée) dans les questions agricoles selon une orientation qui renforce la « protection » des terres agricoles et le développement d’une agriculture qui répondent aux nouvelles exigences des urbains

37 Eléments de contexte favorables (Gouvernance du champ agro-alimentaire / foncier)
Ouverture du Comité Technique de la SAFER: Avant 1980: Représentants des organisations agricoles et l’Etat 1980 entrée des collectivités territoriales dans le comité Depuis, augmentation progressive du poids des CT suivie dans les années 2000 de l’entrée d’acteurs associatifs; 2010 : 1/3 des membres Ouverture à de nouveaux représentants des organisations agricoles: Confédération Paysanne, GAB Entrée de l’Agence de l’eau sur les zones de Captage La Région et plusieurs Départements financent le développement de l’agriculture biologique et des AMAP, directement ou à travers des associations et organisations qui œuvrent à leur développement (GAB, Terre de liens, AEV, Recherche;) La Région pilote le plan de développement de la Bio à l’échelle Régionale Les outils de planifications favorise les agricultures de proximité: projets agri-urbains (2005)

38 En guise de conclusion Le maraichage biologique se déploie selon un modèle (pratiques, système marchand) résolument nouveau – alternatifs – dont les AMAP constitue la figure de référence. Ce déploiement se fait en forte extériorité du « monde agricole traditionnel » (univers social et professionnel agricole francilien qui s’est structuré autour d’organisations Chambres, des syndicats (CNJA, FNSEA), les Cercles de maraichers, les groupes de développement). Ce déploiement se fait par le biais de nouvelles alliances tissées avec des acteurs eux-même nouveaux (Terres de Liens, NEF, GAB) ou jusqu’ici peu investis et sans grand pouvoir sur les questions agricole (Collectivités territoriales, Consommateurs, Habitants) et qui montent en puissance dans le champ agroalimentaire, et au passage dans les différentes arènes de la gouvernance foncière Importance de la question foncière. Alternatives et blocages (champs dominés) Situation toujours en forte tension: ouverture dans le champ agricole; pression toujours accrue sur les terres (diminution de la dispo Déplacement des formes de domination urbaine / Agriculture urbaine


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