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Publié parGautier Boisvert Modifié depuis plus de 7 années
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EXAMEN CLINIQUE d’un malade atteint d’une affection ARTICULAIRE
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Examen clinique interrogatoire (signes fonctionnelles) la douleur
la réduction/abolition de la mobilité examen physique l’inspection la palpation la mobilisation
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Interrogatoire: LA DOULEUR
Il faut connaitre le mode de début progressif rapide (brutal) le siège et les irradiations notamment pour les douleurs radiculaires l’intensité les circonstances déclenchantes l’horaire dans la journée = c’est un point très important car il permet d’opposer les douleurs mécanique et inflammatoire:
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DOULEUR INFLAMMATOIRE DOULEUR MECANIQUE
existe le matin lorsque le sujet se lève persiste pendant longtemps, parfois plusieurs heures, et cède mal à la mobilisation c’est un dérouillage matinal prolongé (plus de min)→ raideur matinale n’est pas calmée par le repos (le patient souffre la nuit, surtout au cours de la deuxième partie) reste sourde dans la journée est maximale le soir est totalement calmée par le repos (le sujet ne souffre pas la nuit)
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Interrogatoire: L’IMPOTENCE fonctionnelle
La gêne fonctionnelle elle dépend de deux facteurs la douleur et la limitation de mobilité (par ankylose) il faut apprécier la gravite de cette gêne fonctionnelle et son retentissement sur les activités professionnelles et la vie de tous les jours
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EXAMEN PHYSIQUE Il faut évaluer au début:
la stature générale du sujet, l’état de nutrition → obésité la musculature → hypo/atrophie musculaire l’axe des membres inférieurs → déviation varus ou valgus L’examen d’une articulation: doit être comparatif avec l’articulation symétrique présumée saine ensuite examen détaillé de l’articulation pathologique
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L’inspection La coloration des téguments normale rosée ou
franchement rouge La morphologie globale de la jointure déformée ou noyée dans un oedème “en fuseau” (qui fait disparaître les repères anatomiques)
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La palpation elle recherche: une modification de la chaleur locale
les points douloureux en regard des repères anatomiques la distension de l’articulation par un épanchement intra-articulaire hydarthrose → choc rotulien
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La mobilisation il s’agit d’un temps capital de l’examen
(elle doit se faire avec douceur, car elle est souvent douloureuse) elle est réalisée en mobilisant les deux segments, l’un par rapport à l’autre, dans toutes les directions physiologiques on note: l’existence de douleur a la mobilisation la limitation, par la douleur ou par l’ankylose invincible l’étude de la mobilité passive peut être complétée par l’étude de la mobilité active (ou spontanée) et par celle de la mobilité contrariée (= contre résistance), qui permet d’apprécier la force des muscles qui mobilisent l’articulation
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Les principales causes de douleur articulaire
arthrose (dégénérative) elle peut intéresser toutes les articulations: les mains, les hanches, les genoux, les chevilles, la colonne vertébrale des articulations qui supportent le poids corporel polyarthrite rhumatoïde maladie auto-immune elle touche fréquemment: les mains, les poignets et les pieds goutte taux élevé d’acide urique le plus souvent, la goutte touche le gros orteil mais elle atteint aussi la cheville, le genou, le pied, la main, le poignet ou le coude elle est caractérisée par des attaques douloureuses qui durent des jours (ou des semaines) suivies de longues périodes asymptomatiques
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Arthrose – nodules de Heberden et de Bouchard
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Polyarthrite rhumatoïde
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Goutte
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Sciatique ou radiculopathie lombaire
douleur (ou paresthésie) dans l’extrémité du membre inférieure, plus forte qu’une douleur du bas du dos signe de Lasègue le patient est en décubitus l’examinateur maintient le genou en extension tandis qu’il fléchit la hanche la hanche est fléchie jusqu’a ce que le malade sent la douleur (on mesure l’angle du signe de Lasègue)
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Signe de Lasègue positif
Le patient décrit une douleur irradiant depuis le dos (au niveau de la racine) jusque dans le pied Signe positif = la douleur caractéristique apparaît pour un angle inférieur à 60 degrés On peut sensibiliser la technique en imprimant également une dorsiflexion à la cheville
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Spondylathrite ankylosante
Douleurs lombaires douleur nocturne (la douleur n’est pas soulagée par la position allongée) raideur matinale (> une demi-heure) la douleur ou la raideur sont calmées par l’exercice l’âge du début est inférieur a 40 ans
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L’indice de Schober Témoigne de la souplesse du rachis lombaire :
Sur un malade debout on marque un point sur l’épineuse de L5, repéré à la hauteur des ailes iliaques et un second point 10 cm, au-dessus à l’aide d’un centimètre de couturière. On mesure ensuite la distance séparant ces deux points sur le sujet penché en avant au maximum, normalement 5 cm. On note ainsi la valeur du Schober : 10+5.
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Au début de la maladie = atteinte sacro-iliaque isolée
A un stade plus avancé = atteinte sacro-iliaque + rachis lombaire bas Dorsal Cervical Posture caractéristique dans un stade avancé de la maladie Hypersensibilité de la jonction sacro-iliaque Diminution de la lordose lombaire Diminution de l’expansion thoracique
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Signe de Leri Cruralgie
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Arthrite psoriasique Les siège d’élection- les doigts ou les orteils, l’articulation du genou ou du pied. Dans près de 30 % des cas, elle peut également atteindre le rachis
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Ostéoporose Est due à une diminution de la masse osseuse
Fréquente chez la femme ménopausée - douleur rachidienne aigue tassement vertébral à la phase aigue - Cyphose dorsale
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Maladie de Dupuytren fibrose rétractile de l'aponévrose palmaire
entraîne une rétraction et une flexion progressive et irréductible des doigts étiologie inconnue, atteinte est souvent bilatérale Facteurs de risque: diabète, travail manuel, alcool, facteur génétique La maladie de Ledderhose, correspondant à une rétraction de l'aponévrose plantaire
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Système musculaire
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Modifications musculaires
Trophicité • Mesure comparative du volume musculaire 1. Amyotrophie/hypotrophie par atteinte – Musculaire : dégradation des fibres +altération tissu interstitiel par infiltration adipeuse, inflammation, sclérose) – Nerveuse - lésion nerveuse périphérique : prédominance distale /proximale, distribution selon nerf ou racine 2. Hypertrophie : augmentation du volume d’un muscle ou diffuse Tonus Hypotonie/atonie Hypertonie
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Hypotrophie musculaire – intéresse les muscles interosseux (en cas de polyarthrite rhumatoïde – myopathie)
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Lésion d’un nerf périphérique
Exemples: 1. Amyotrophie scapulaire postérieure portant essentiellement sur le muscle sous-épineux par étirement du nerf sous scapulaire 1.
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2. Compression du nerf ulnaire → l’amyotrophie de tous les hypothénariens, des interosseux et des thénariens internes
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Immobilisation prolongée à cause d’une hémiplégie
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Système musculaire Modification du tonus Hypertonie
Hypertrophie musculaire diffuse
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Hypertrophie musculaire des ceintures – myotonie congénitale: raideur musculaire et hypertrophie
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Hypertonie musculaire (tétanos) – hyper extension de la nuque et du dos par contracture des muscles paravertébraux
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Hypertonie pyramidale – lésion du système pyramidale (AVC)
Hypertonie extrapyramidale – Maladie de Parkinson
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Hypotonie= baisse du tonus musculaire
Exemples: Hypotonies périphériques: De cause nerveuse: Paralysie périphérique liée à une lésion d’un nerf périphérique De cause musculaire: Myasthénie grave: maladie auto-immune qui affecte la jonction neuromusculaire. Hypotonies centrales: Accident vasculaire récent (hémiplégie flasque) Syndrome cérébelleux
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