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Publié parBlanche Mongeau Modifié depuis plus de 7 années
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Broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO)
service de pneumologie Hôpital Ambroise Paré
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Définitions
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Définitions Bronchite chronique Emphysème BPCO
Toux + expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans Emphysème Elargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale BPCO Obstruction permanente et progressive des voies aériennes dont la cause la plus fréquente est le tabagisme
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Définitions Bronchite chronique Emphysème BPCO
Toux + expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans Emphysème Elargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale BPCO Obstruction permanente et progressive des voies aériennes dont la cause la plus fréquente est le tabagisme
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Bronchiole Alvéoles 1 Alvéoles normales 2 Poumon emphysémateux : « élargissement des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale » SCHEMA SIMPLIFIE EMPHYSEME
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SCANNER EMPHYSEME De gauche à droite, scanner thoracique chez un sujet normal, chez un patient souffrant d’un emphysème diffus, chez un patient souffrant d’un emphysème bulleux.
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Définitions Bronchite chronique Emphysème BPCO
Toux + expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans Emphysème Elargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux au-delà d’une bronchiole terminale BPCO Obstruction permanente et progressive des voies aériennes dont la cause la plus fréquente est le tabagisme
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Définitions BPCO : les mots « clés » de la définition : Obstruction :
Cf premier cours Les EFR montrent un trouble ventilatoire obstructif (TVO) défini par un rapport VEMS/CV < 70% Permanente : Par opposition à l’asthme (cf 1er cours) Le TVO est « fixé » : pas ou incomplètement réversible Progressive : Le TVO, dont l’importance est mesurée aux EFR par le VEMS, s’aggrave avec l’âge. Cette aggravation peut être accélérée en cas de poursuite du tabagisme. Tabagisme ( cause la plus fréquente mais aussi certaines expositions)
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BPCO : une obstruction progressive des voies aériennes…
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Rapports entre bronchite chronique, emphysème et BPCO
L’«étape» bronchite chronique n’est pas obligatoire ; l’absence de bronchite chronique n’élimine pas le diagnostic de BPCO Un patient qui a une BPCO (maladie) peut avoir plus ou moins d’emphysème (lésion anatomique). On peut parfois observer de l’emphysème sur le scanner d’un patient dont les EFR ne montrent pas (encore) de TVO…
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Définitions Insuffisance respiratoire chronique :
Etape « ultime » de l’évolution de la BPCO Mais aussi d’autres maladies respiratoires Diagnostiquée sur les gaz du sang hypoxémie chronique < 70 mmHg + perturbations de la fonction respiratoire C’est une définition théorique qui n’a pas d’implications pratiques, contrairement à…
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Définitions insuffisance respiratoire chronique grave En air ambiant Au repos Mesures répétées (intervalle ≥ 3 semaines) A distance d’un épisode aigu PaO2 < 55 mmHg ou 60 mmHg + IVD ou polyglobulie -> c’est le seuil pour la prescription d’une oxygénothérapie de longue durée
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Quizz 1 Quelle est la bonne définition de la bronchite chronique :
A. Toux et expectoration chroniques ≥ 10 ans B. Toux et dyspnée pendant au moins 2 ans C. Toux et expectoration ≥ 3 mois/an ≥ 2 ans D. Toux et expectoration ≥ 2 mois/an ≥ 3 ans
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Quizz 2 Vrai ou faux ? A. Emphysème et BPCO sont des synonymes
B. L’emphysème est la phase ultime de la BPCO C. L’emphysème fait toujours suite à la bronchite chronique D. L’emphysème est une lésion anatomique souvent observée dans la BPCO
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Quizz 3 Quels qualificatifs sont vrais lorsque l’on parle de l’obstruction des voies aériennes dans la BPCO : A. c’est une obstruction intermittente B. c’est une obstruction réversible C. c’est une obstruction permanente D. c’est une obstruction stable E. c’est une obstruction progressive
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Quizz 4 Comment faire le diagnostic d’une insuffisance respiratoire chronique grave ? A.Par l’interrogatoire et l’examen clinique B.Par un gaz du sang C.Par au moins 2 gaz du sang à l’état stable D.Par au moins 2 gaz du sang dont un doit être prélevé lors d’une exacerbation de la BPCO
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Quizz 5 Quel est le seuil de la PaO2 pour l’insuffisance respiratoire chronique grave ? A.55 mmHg ? B.58 mmHg ? C.70 mmHg si des conditions supplémentaires sont remplies ? D.60 mmHg si des conditions supplémentaires sont remplies ?
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Epidémiologie
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BPCO 90% des cas d’insuffisance respiratoire chronique
Mais insuffisance respiratoire chronique et BPCO ne sont pas synonymes Il existe des BPCO peu sévères sans insuffisance respiratoire chronique Il existe des insuffisance respiratoires chroniques d’autre cause que la BPCO
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Epidémiologie 5-10% des adultes pays industrialisés
3,5 millions de personnes en France sont au stade d’insuffisance respiratoire chronique grave Au moins morts/an -> fréquent ++++
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Facteurs de risque Le tabac domine tous les autres facteurs
20% des fumeurs auront un TVO 50% des fumeurs ≥65 ans ont une BPCO Autres facteurs : pollution intérieure et extérieure… Facteurs génétiques : déficit en alpha-1 antitrypsine -> emphysème précoce et grave
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Rôle du tabac (bis)
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Quizz 6 Si vous ne devez retenir qu’un seul facteur de risque pour la BPCO, ce sera : A.la pollution B.l’âge C.le tabac D.l’alcool E.le déficit en alpha-1 antitrypsine
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Diagnostic
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Diagnostic Clinique : Confirmation par les EFR
Âge (plutôt à partir de 50 ans), tabac Symptôme le plus important : la dyspnée chronique ++ +/- : toux, expectoration Confirmation par les EFR
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Dyspnée chronique Dyspnée : Gêne respiratoire subjective
Perception anormale et désagréable de la respiration Dyspnée aigue Phénomène d’apparition récente D’apparition brutale ou d’aggravation rapide Dyspnée chronique : l’inverse !
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Le plus souvent à l’effort Pas toujours bien corrélée à la gazométrie
Dyspnée chronique Le plus souvent à l’effort Pas toujours bien corrélée à la gazométrie Plusieurs modes d’évaluation : Auto-évaluation : EVA… Scores : NYHA, Sadoul… Buts : « mesurer la dyspnée » et en suivre l’évolution
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Classes NYHA (New York Heart association)
Score de Sadoul Classes NYHA (New York Heart association) I : patients sans limitation d’activité II : patients avec une limitation d’activité légère à modérée, confortables au repos et lors d’efforts modérés III : patients avec une limitation d’activité marquée, confortables uniquement au repos IV : patients qui doivent être au repos complet, confinés au lit ou au fauteuil, la moindre activité est source de dyspnée, des symptômes surviennent au repos
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Diagnostic : examen physique
Peut-être normal en période stable, surtout dans les formes peu sévères On peut trouver plusieurs « morphotypes » de patients : obèses ou dénutris Patient emphysémateux sévère « typique » : Distension du thorax Frein expiratoire Expiration à lèvres pincées…
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Exemple : BPCO sévère avec insuffisance respiratoire chronique
La dénutrition dans la BPCO est un facteur de mauvais pronostic.
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Diagnostic : EFR Trouble ventilatoire obstructif VEMS/CV < 70%
VEMS plus ou moins diminué selon le stade de la BPCO Pas de réversibilité ou réversibilité incomplète Parfois distension thoracique : Volumes « non mobilisables » augmentés
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Evolution
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Evolution Déclin du VEMS émaillé d’exacerbations (dites « décompensations » si sévères) -> hospitalisations Décès par insuffisance respiratoire, cause cardio-vasculaire ou cancer
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Stade de la BPCO
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Score pronostic de BODE
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Phénomène de déconditionnement
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Traitement
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Traitement Sevrage tabagique : C’est le seul traitement qui ralentit le déclin du VEMS Bronchodilatateurs en fonction de la sévérité de la BPCO Prévention des surinfections par la vaccination (grippe, pneumocoque) Oxygénothérapie de longue durée si insuffisance respiratoire chronique grave Réhabilitation
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Bronchodilatateurs Traitement « de fond » :
Bronchodilatateurs longue durée d’action +/- corticoïdes inhalés Donc c’est l’inverse de l’asthme (Csi +/- bronchodilatateurs de longue durée d’action) Exemples : Spiriva… Foradil, onbrez, oslif, serevent… symbicort, seretide.. Importance de l’observance et de la technique de prise Rôle infirmier dans l’éducation +++
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Beta 2 mimétiques et anticholinergiques
Formotérol (ex: foradil, novolizer..) Salmétérol ( serevent) Indacaterol ( ex onbrez) Ipatropium ( spiriva)
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Associations CSI+ beta2 LA
Associations fixes. Simplifient la prise du ttt de fond Effets secondaires associés. Formotérol+ budésonide ( symbicort) Salmétérol+fluticasone ( sérétide) Formotérol+ béclométhasone ( innovair)
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Bronchodilatateurs Traitement « de crise » :
Bronchodilatateurs de courte durée d’action A domicile : bricanyl turbuhaler, ventoline, airomir… A l’hôpital : nébulisations
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Réhabilitation Prise en charge globale, pluridisciplinaire, de la BPCO : optimisation du traitement pharmacologique aide à l’arrêt du tabac réentraînement à l’exercice (cf diapo sur le déconditionnement) kinésithérapie respiratoire de drainage bronchique prise en charge psychosociale éducation prise en charge nutritionnelle (la dénutrition est de mauvais pronostic)
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Réhabilitation En pratique : Sorte de « stage »
Qui peut avoir lieu en externe Ou lors d’une hospitalisation dans un centre spécialisé Durée de quelques semaines
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Quizz 8 Vrai ou faux : A.L’oxygénothérapie de longue durée ralentit le déclin du VEMS B.Les vaccins sont contre-indiqués chez les BPCO C.Seuls certains BPCO doivent avoir une oxygénothérapie de longue durée D.Les stages visant à lutter contre le déconditionnement s’appellent la rééducation
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Exacerbation de BPCO Définitions :
Exacerbation : aggravation des symptômes respiratoires (dyspnée +/- toux, expectoration) d’un patient atteint de BPCO par rapport à son état habituel Décompensation : exacerbation sévère=mettant en jeu le pronostic vital
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Signes de gravité Ils ne sont pas spécifiques de la BPCO
Ce sont les signes d’insuffisance respiratoire aigue (cf) A noter le risque d’hypercapnie particulièrement important chez ces patients Exacerbation grave Mesures thérapeutiques urgentes
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Causes d’exacerbation de BPCO
Bronchite/pneumonie : le plus fréquent +++, pas forcément d’origine bactérienne Embolie pulmonaire Œdème pulmonaire Traumatisme thoracique Médicaments dépresseurs respiratoires : certains anxiolytiques (benzodiazépines), certains antalgiques (morphine)… Pneumothorax
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Diagnostic étiologique d’une exacerbation
Interrogatoire et examen clinique : arguments en faveur de ces différentes causes ? Notamment : expectoration abondante et/ou purulente ? Radiographie de thorax Bilan biologique : inflammation ? Marqueurs cardiaques… ECG
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Traitement des exacerbations de BPCO
Dès les urgences Corriger l’hypoxémie : oxygénothérapie nasale Diminuer l’obstruction bronchique : broncho-dilatateurs Béta-2 mimétiques : bricanyl ou ventoline Atropiniques : atrovent Exemple de prescription : Bricanyl + atrovent : 3 nébulisations en 1h avec un débit d’air de 6-8L Attention : dans l’asthme, le gaz utilisé est l’oxygène
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Problème de l’oxygénothérapie
Risque d’aggravation de l’hypercapnie chez un patient BPCO lors de la mise sous oxygène Mais rique d’arrêt cardiaque hypoxique si hypoxie trop profonde Donc monitorage de la saturation ++ et définir une saturation « cible » (≈90% pour BPCO sévère)
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Traitement des exacerbations de BPCO
Pour la suite du traitement (en salle) Traitement de la cause : souvent antibiothérapie Améliorer le drainage bronchique : kinésithérapie respiratoire Parfois corticoïdes per os (plutôt si pas de facteur déclenchant retrouvé) Nutrition Parfois : Nécessité d’une ventilation non invasive (VNI) ou invasive (intubation) -> réanimation
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Quizz 9 Vrai ou faux : A.Pour poser le diagnostic d’exacerbation il faut forcément que le patient tousse B.Décompensation et exacerbation sont synonymes C.L’embolie pulmonaire est la cause la plus fréquente d’exacerbation D.Les BPCO doivent éviter le paracétamol, qui peut entraîner des exacerbations
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Quizz 10 Vrai ou faux : dans l’exacerbation de BPCO
A.Les nébulisations de broncho-dilatateurs font partie du traitement B.La saturation « cible » doit être > 95% C.Les antibiotiques sont systématiques D.Les corticoïdes sont systématiques E.La kinésithérapie respiratoire doit être mise en œuvre dès les urgences
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Conclusion Pathologie très fréquente
première cause d’insuffisance respiratoire chronique Motif fréquent de consultation, d’hospitalisation Connaître les signes de gravité de l’exacerbation et le traitement d’urgence
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