Télécharger la présentation
1
Les arts visuels à l’école maternelle
Le regard et le geste
2
Des activités proposées selon 3 axes
L’installation d’une pratique régulière L’éducation du regard L’introduction d’une culture
3
Privilégier plusieurs situations
Une installation matérielle permanente Des supports et des instruments variés Des mises en situation dans le cadre de projets Des œuvres d’artistes pour solliciter l’émotion
4
Le programme comprend:
Le dessin Les compositions plastiques en plan et en volume L’observation et la production d’images La constitution de mémoires et de collections (d’objets ou d’images
5
Le dessin Une place centrale est donnée au dessin qui fait l’objet d’apprentissages programmés par l’enseignant tout au long de l’école maternelle. C’est une activité connue et pratiquée à la maison. L’école offre des conditions d’expérimentation plus riches, où s’épanouit et se structure le désir de l’enfant. Elle lui permet d’enrichir son répertoire, de découvrir et d’utiliser à des fins de plus en plus intentionnelles les différentes techniques explorées.
6
Le dessin Le dessin est l’un des instruments essentiels de la saisie du monde ; il est souvent lié à ce que vit et ressent l’enfant. Émergeant des premiers gribouillages, il s’affine dans les multiples tentatives. Il s’affranchit des contraintes pour se mettre au service de l’expression de l’imaginaire enfantin. Il se nourrit de toutes les expériences gestuelles et de toutes les rencontres visuelles dans lesquelles il va puiser le renouvellement.
7
Le dessin Le dessin est le langage naturel des jeunes enfants, expression spontanée qui permet l’émergence de la fonction symbolique. C’est aussi une activité ludique et motrice qui construit le rapport entre le geste et la trace. L’enseignant accompagne chacun des enfants dans l’évolution de sa gestualité et favorise les expériences nouvelles.
8
Le dessin en PS Des outils: crayons couleurs, pastels, feutres… puis des outils insolites Des surfaces et supports variés: rouleau de papier blanc mis à disposition à hauteur des enfants et que l’on enroule au fur et à mesure qu’il se recouvre de dessins. Des parcours sur des surfaces qui vont s’animer: un petit obstacle qui crée la surprise (image collée, fente, bosse, ébauche de spirale…)
9
Les expériences servent de supports à des échanges: sa forme, sa taille, sa complexité, sa couleur, la densité du trait, l’orientation , le mouvement, la répétition, l’alternance de traits et de formes. Les productions sont toujours motivées par le plaisir et le jeu. La part de hasard cède peu à peu le pas à l’intentionnalité et la précision du geste.
10
Le dessin en MS Les activités s’orientent vers la constitution de réserves de formes Les moyens varient: dessin à main levée, dessin de réserve, frottage, prise d’empreintes, jeu sur les reproductions… Déclinaison de moyens techniques: fusain, encre, pastel, crayon gras, feutres…
11
On suscite la créativité à travers des situations de recherche
On provoque des exercices qui amènent les enfants à se poser des questions
12
Le dessin en GS L’enfant a appris à manipuler plus finement les outils courants Ses intentions de représenter sont plus explicites Il utilise les diverses fonctions du dessin pour : exprimer, inventer, imaginer des univers Il met en mémoire certaines situations (garder une trace, photographier, relever par contour, empreinte, frottage)
13
Exemples à lire page 5 du document d’application
L’enfant rencontre trois formes d’activités complémentaires: le dessin, le graphisme, l’écriture. Elles conjuguent trois intentions: Représenter et figurer par le dessin Jouer avec des formes produites Utiliser et combiner des éléments du code Exemples à lire page 5 du document d’application
14
Les compositions plastiques
La priorité est donnée à l’expression motrice et sensible comme principe de découverte. Les compositions plastiques sont réalisées en 2 ou 3 dimensions, par assemblage, modelage, sculpture d’activités avec et autour des objets Des expériences en partant d’un même matériau (carton, papier, bois, terre…) ou découvrir une matière (douce, fluide, bleue Le monde environnant et la nature comme réservoir de matériaux L’enfant utilise, transforme, détourne des usages habituels
15
En PS Les situations de découverte sont privilégiées (médiums, matériaux, outils) et vont évoluer au cours de l ’année. Les conduire progressivement à ajuster le geste en variant les médiums.
16
En GS Les enfants sont placés face à des difficultés adaptées pour: combiner, transformer, modifier les formes, faire des choix de matériaux, associer les techniques, intégrer une image, un dessin, modifier les apparences, détourner un objet… Les pratiques et les œuvres des artistes introduisent le questionnement pour dépasser et élargir le cadre d’expériences personnelles.
17
Des exemples: Construire un grand abri dans un espace
Imaginer collectivement une ville avec des tours les plus hautes possibles Construire un personnage par assemblage de boites d’emballage, en tirant parti des formes, des écrits, des couleurs Mettre en valeur un dessin ou un objet avec du carton gris et de la gouache blanche
18
L’observation et la production d’images
L’école a un rôle d’apprentissage, d’éducation du regard (voir et comprendre), en déjouant les pièges de la fascination Les verbalisations aident au recodage Dans une démarche encadrée, on réalise de véritables prises de vue
19
Avec les petits Pas d’analyse formelle au détriment du sens
On invite à exprimer ce que les images évoquent (narratif et éléments plastiques: lignes, formes, couleur, matières) Pour comprendre l’image, l’enfant les observe, les manipule puis en fabrique
20
Intervention sur des images existantes: ajouter un morceau, associer des éléments appartenant à plusieurs images En utilisant le dessin, le collage, la peinture En utilisant la photocopie, la photographie, le scanner, l’ordinateur
21
Avec les plus grands Pour comprendre, on peut s’interroger sur les procédés de fabrication, dégager l’implicite, représentation du réel ou de la fiction Lire les exemples page 7
22
Les collections, les musées, les œuvres
A l’école la pratique prend appui sur des référents culturels Devant l’œuvre, l’élève ressent une émotion qui provoque d’autres questionnements Prendre la mesure de la diversité des formes d’expression, d’en constater la richesse, repérer les liens, les résonances, les emprunts, les reprises
23
Mettre l’œuvre en relation avec les activités conduites:
Partir d’une ou plusieurs œuvres pour proposer une démarche de recherche (ex: 3 dessins d’Alechinsky, extraits de la série de l’arbre) "Dessiner, c'est s'interroger" écrit Pierre Alechinsky.
24
Présenter plusieurs œuvres traitant d’un même sujet et demander aux enfants de construire leurs propres propositions; (ex: l’autoportrait selon Delacroix, Van Gogh, Picasso, Malevitch…)
25
Présenter des œuvres qui font appel aux mêmes outils, démarches, supports qu’ils ont eux-mêmes expérimentés (assemblages d’objets) La guenon et son petit (1952) est faite de plâtre et d'objets divers : métal, céramique et une auto d'enfant. La sculpture étant recouverte de bronze ces inclusions sont moins visibles
26
Présentation et mise en valeur d’objets
Présentation et mise en valeur d’objets. Les enfants apportent en classe un objet qu’ils affectionnent. Comment le présenter aux autres? On cherche des solutions chez Arman, Cornell, Christo, les suréalistes…
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.