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VISITE DE 3 MAISONS BIOCLIMATIQUES
UNIVERSITE D'ETE D'ATTAC POITIERS 2005
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Maison de Philippe et Caroline Brillant
Salon, séjour, cuisine, arrière-cuisine 5 chambres, dressing 2 garages 4315 F HT / m², 80 % autoconstruction (5 ans) Coût solaire 180 F/m², coût isolation 425 F/m² Maison sur-isolée : Rw = 4 ( 70 % supérieure à la RT 2005 !)
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Parois à ossature bois 22 cm dont 14 cm d'isolant lin, bardage mélèze d'altitude, structure pin Douglas, lame d'air 3 cm. Menuiseries standard à isolation renforcée. Isolation en toiture 26 à 30 cm de lin.
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Murs porteurs (majoritairement des cloisons intérieures) : 38 tonnes de briques de terre crues compressées : régulation thermique et hygométrique passive séchage 2 mois sous tunnel, réalisation 5 jours 1/2
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Quelques matériaux utilisés
Briques crues : résistance équivalente au parpaing creux, mais gélives, terre argileuse du terrain où est construite la maison + 5 à 6 % de chaux, séchée Laine de lin Chaux + terre (joints)
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Utilisation de matériaux écologiques
Parements intérieurs : bois ou plaques de plâtre « écologiques » (agglomérées dans la masse de papier recyclé) Peintures à base de produits naturels (caséine, chaux, pigments naturels) Freine-vapeur en papier ciré Sous-toiture : panneaux de fibre de bois sans formaldéhydes, isolant 30 cm
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Serre au sud formant jardin d'hiver, occultation coton blanc
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Organisation des autres pièces
Au nord : Espaces-tampons : Cuisine Arrière-cuisine dressing A l'ouest : Protection du vent Deux garages Sas d'entrée
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27 m² de capteur solaire alimentent une citerne de 2.000 litres. La chaleur est redistribuée en basse température dans les tubes de la chape de chauffage. Par son inertie thermique, avec les murs, elle permet le confort d'hiver. Un appoint est assuré par 40% de la chaleur du poêle à bois, transféré à la citerne par l'intermédiaire d'un bouilleur.
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Chaudière bois, poêle en fonte à haut rendement,
habillé en briques crues (bouilleur, rayonnement, convection) consommation : 3 stères/an pour 19°
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Bilan énergétique comparé des matériaux
Briques de terre cuite : kwh/m3 Briques de terre crue : 100 kwh/m3 Bois d'oeuvre : 180 kwh/m3 Béton : kwh/m3 Laine de verre : 250 kwh/m3 Laine de lin : 30 kwh/m3 Les matériaux écologiques sont moins gourmands en énergie
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Usages écologiques : Les « sanitaires secs » : un conteneur cylindrique avec abattant de WC, à côté un seau de sciure dont on recouvre les excréments. Aucune odeur n'est perceptible. Ensuite c'est composté. La lessive : les cendres de la cheminée sont tamisées et 2 verres en sont mis dans un litre d'eau pendant 24 h (remuer), puis filtré. Cette eau est enrichie en potasse, on y ajoute un peu de lessive
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La maison de bois cordé de Sylvie Bernard et Jean-Marie Bernier
Construction en 1998 en « bois cordé » 15 m² de capteurs solaires à eau, coût € subvention 69 %, ballon-tampon de litres, alimentant le ballon d'eau chaude sanitaire 170 litres et le plancher chauffant basse température coût : € subvention 69 % 12 m² de capteurs photovoltaiques, électricité vendue (0,15 €/kwh) et achetée (0,08 €/kwh) à la compagnie d'électricité (SOREGI). Production : à kw/an
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Les 2 capteurs solaires eau chaude sur la maison
Photovoltaïque sur le garage
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Le fonctionnement : Appoint au chauffage solaire par poêle-bouilleur à bois (6 stères de bois de chêne/an) pour le chauffage. Appoint gaz butane pour l'eau chaude de la douche. 16 m² d'ouvertures au sud, 13 m² de murs sud avec briques de terre crue pour stocker la chaleur Espaces-tampon : à l'ouest (vent) garage, au nord-est chaufferie Isolant sous toiture : 20 cm de laine de mouton (achetée à un tondeur – déchets) + pare-vapeur (bâche plastique) Stockage d'eau de pluie sous le garage. Pour traiter l'eau : un osmoseur (nitrates, calcaire...)
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Longueur des bûches de châtaignier : 40 cm, épaisseur des joints (chaux-sable-un peu de ciment) : 10 cm (extérieur et intérieur), entre les joints : 20 cm de sciure de bois (isolant) Le mur, étanche à l'eau, laisse passer un peu l'air : ventilation inutile
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Doublage complémentaire en cours au Nord (isolation insuffisante, vent à travers le mur)
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Le mur de briques stocke la chaleur (insuffisant)
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La maison à ossature bois construction 1992
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Coût : 1.000 à 1.200 €/m² , voisin de celui d'une construction en parpaings
Baies au Sud Espaces tampon au Nord et à l'Est
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Ossature bois, isolant laine de roche 15 cm (aujourd'hui il mettrait de la laine de chanvre mais très chère ou de la cellulose : papier haché, le moins cher) - multiplis intérieur - bardage bois extérieur sur pare-pluie Les isolants : Cellulose, laine, laine de chanvre
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Les cloisons (briques) assurent l'inertie thermique
Sol béton avec chape chaux sur 30 cm de galets formant hypocauste, incluant des drains agricoles pour le passage de l'air chaud
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Terre crue 30 cm derrière le poële, 3 jours nécessaires pour réchauffer la maison : on a donc mis des radiateurs dans les pièces d'extrémité.
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Capteur 6 m² pour eau chaude par ballon de 300 litres + radiateurs des pièces extrêmes
Récupération d'eau : cuve de litres, prévus pour arrosage. Lavage du linge avec lessive bio (noix d'Inde + cendre) Peinture durable (15 ans) latex acrylique.
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