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Publié parDelphine St-Pierre Modifié depuis plus de 7 années
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Pourquoi inquiète-t-il les acteurs de terrain?
Le Pacte D’Excellence Pourquoi inquiète-t-il les acteurs de terrain?
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Pourquoi cette réforme ?
Résultats aux tests PISA en-deçà de la moyenne OCDE. Constat d’une grande inégalité de résultats, souvent en lien avec l’origine socio-économique des élèves. 47,5% des élèves de 15 ans ont au moins une année de retard.
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Principales orientations du Pacte:
Axe stratégique 1 I. Une attention particulière accordée à l’enseignement maternel II. Une formation commune jusqu’à 15 ans Axe stratégique 2 III. Un système de « pilotage » de l’enseignement Axe stratégique 3 IV. Une réforme de l’enseignement qualifiant Axe stratégique 4 V. Lutte contre le redoublement et le décrochage scolaire Axe stratégique 5 VI. Bien-être au travail
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Les craintes des « gens du terrain » point par point
Ou comment l’enfer est pavé de bonnes intentions…
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I. Sur l’enseignement maternel :
Les plus Création d’un référentiel (programme). Engagement de 1100 professeurs supplémentaires. Les moins Aucune aide pour appliquer le programme. A l’échelle de la FWB, cela représente un professeur par école. A Bruxelles, ce ne sera pas suffisant pour faire face au choc démographique.
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II. Sur le tronc commun polytechnique:
Assurer une formation IDENTIQUE à chaque enfant au même rythme jusqu’à 15 ans. En finir avec le redoublement. Assurer une formation polytechnique via 7 domaines d’apprentissages : 1° langues, 2° éducation artistique, 3° math./science/technologie/…, 4° sciences humaines, 5° éducation physique et à la santé, 6°créativité et esprit d’entreprendre, 7° apprendre à apprendre et à s’orienter. Assurer un choix positif d’orientation après la réussite de la 3e secondaire.
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Nos craintes Peu de moyens prévus pour réorganiser les cours, notamment les cours techniques et artistiques mais aussi l’intégration du numérique à l’école. Une hétérogénéité des classes trop importante vu l’intégration du spécialisé et la suppression du degré différencié. Le manque de moyen et de clarté quant au dispositif RCD (Remédiation, Consolidation, Dépassement), seul « outil » pour gérer l’hétérogénéité. Peu de soutien du professeur face à la classe (plus d’homologation des manuels, nombre élevé d’élèves aux profils différents, etc.). Doubler le nombre de jours de formation des enseignants sans réforme de l’institut de formation continuée. L’absence d’évaluation certificative avant la troisième secondaire et l’impact sur la motivation des élèves.
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III. Un système de « pilotage » de l’enseignement
Les écoles signent un contrat reprenant des objectifs chiffrés et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Ce qui implique : du travail administratif supplémentaire pour les directions, l’évaluation des professeurs par le directeur et du directeur par le PO. MAIS Peut-on gérer une école comme une entreprise ? Un élève n’est pas une unité de production, l’école n’est pas une usine !
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IV. La réforme du qualifiant
Formation en 3 ans au lieu de 4 actuellement. Peur d’une trop grande intervention du privé dans le processus de formation (choix des filières proposées, notamment). Plus d’accès aux études supérieures sans une 7e année complémentaire. Généralisation la certification par unité (l’élève réussit des « modules et il obtient son diplôme quand il a réussi tous les modules). La CPU existe dans certaines filières mais n’a pas encore été évaluée. Peur de la privatisation de la fin du cursus pour les élèves n’ayant pas réussi tous les modules (ils devront aller au CEFA ou dans le privé !).
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STOP ! Notre conclusion :
Les gens de terrain ont peur de ne pas avoir les moyens de ces ambitions ! Ils souhaitent prendre le temps de la réflexion ET participer plus activement au processus. Nous ne disons pas non au pacte mais STOP !
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