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Publié parPierre-Marie St-Gelais Modifié depuis plus de 7 années
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INTRODUCTION À LA TRADUCTOLOGIE FRANÇAISE
Conférence I La traductologie française
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Questions à présenter:
1. L’objet et la définition de la traductologie. 2. Les trois courants de la traductologie. 3. La périodisation de la traductologie. 4. Les axes de la traductologie. 5. Les antinomies de la traduction.
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Sources bibliographiques :
J.C.Gémar. Traduire : l’art de l’interprétation. Ottawa, 1995. J.R.Ladmiral. Théorèmes pour la traduction. Paris, Sourciers et ciblistes. In: Lecturi filologice; ULIM, 2003. Gutu A. Certains aspects de théorie, empirisme et didactique des langues, Chisinau, 2005. Ana GUTU. Introduction à la traductologie française. Chisinau, ULIM, 2007. I.Oséki-Dépré. Théorie et pratique de la traduction littéraire. Paris, 1999. Lecturi filologice, ULIM, N01,2, 2006. Petit Robert. Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, Paris, 2006
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Sources bibliographiques :
Revues Intertext, année Qu’est-ce que la traductologie? Sous la direction de Michel Ballard, Artois, Press Université, 2007. Précis de traductologie française, Chisinau, ULIM, 2008. Eco U. Dire presque la même chose. Grasset, traduit par Myriem Bouzaher, Paris, 2006. Kant E. Critique de la raison pure. P., 2001.
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1. L’objet et la définition de la traductologie
La notion de traductologie est relativement nouvelle, elle étant introduite dans les années ’70 du siècle passé (XX-e). L’objet de la traductologe est la traduction dans tous ses aspects: théorique, empirique, phénomenologique. La traductologie est une science interdisciplinaire qui s’est frayée le chemin entre la littérature, la philosophie, la psychologie, l’histoire, l’ethnographie, la linguistique, la sémiotique etc.
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Définition de la traductologie
« La traductologie ( d’après J.C.Gémar ) - est une discipline dont l’objet est la connaissance objective du processus de la traduction , tendant vers un savoir, c’est la manifestation d’une science pure et dure, une claire revendication scientifique. » D’après J.R.Ladmiral « La traductologie c’est l’ensemble des études sur la traduction ».
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Définition de la traductologie
La traductologie est la variante étendue, multidimensionnelle du terme « la traduction », qui englobe toutes les activités afférentes du phénomène: écriture, réécriture, rédaction, réexpression etc. Mais, si la traduction a un âge de 3000 ans avant J. Christ (en Syrie, on a découvert des tablettes sur lesquelles il y avait des inscriptions bilingues et trilingues, précurseurs des dictionnaires de nos jours), la traductologie a un âge d’environ 50 ans, c’est un concept qui implique à part la dimension empirique de la traduction, la dimension de la recherche moderne la plus récente.
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2. Les trois courants de la traductologie
Selon nous, on peut diviser la totalité des doctrines traductologiques en 3 courants : 1). Le courant nihiliste - les partisans de ce courant affirment que la traduction est impossible. (Du Bellay, G. Mounin, R.Jakobson, Hegel). 2). Le courant absolutiste - les adeptes de ce courant sont d’avis que la traduction est la discipline mère de la linguistique. (Mel’cuk, Weigtman, Peirce, Steiner - selon eux tout acte de parole est une traduction.)
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Les trois courants de la traductologie
3). Le courant relativiste - les partisans de ce courant disent que la traduction est une discipline fille de la linguistique. (Fiodorov; Vinay et Darbelnet - basent leurs recherches sur l’étude contrastive bilingue des exemples empiriques.) Un quatrième courant, semble-t-il, apparaît – nous pourrions le nommer le courant indépendantiste. Ses représentants mettent en valeur l’importance de la traduction en tant que science indépendante, à pleins droits. (J.C. Gémar, J.-R, Ladmiral, D.Seleskovitch, M.Lederer, H.Meschonnic, E,Nida, I,Oséki-Dépré, C.Laplace, K.Reiss et d’autres )
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3. La périodisation de la traductologie
Selon Ladmiral il y a IV étapes de la traductologie - le quatrain traductologique.
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Jean-René Ladmiral, Paris, ESIT, 2005
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Jean-René Ladmiral à l’ULIM, octobre 2002
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Périodisation de la traductologie selon Ladmiral
1 Traductologie prescriptive 2 Traductologie descriptive 3 Traductologie productive 4 Traductologie inductive
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La périodisation de la traductologie
la préhistoire de la traductologie, la traductologie prescriptive (normative ), regroupant les études à caractère pédagogique et empiriques et aussi, certains aspects traditionnellement littéraires ou philosophiques – c’est la traductologie d’avant hier (Saint Augustin, Saint Jérôme, Cicéron, Etienne Dolet, Roger Zuber, etc)
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La périodisation de la traductologie
la traductologie descriptive qui correspond à toute production linguistique (descriptive ou contrastive) – on l’appelle la taductologie d’hier (Vinay et Darbelnet, Fiodorov, G.Mounin) . la traductologie inductive ou scientifique qui correspond à l’étude expérimentale dans la perspective d’une psycholinguistique cognitive – c’est la traductologie de demain (J.Barbizet).
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La périodisation de la traductologie
la traductologie productive ou la traductologie d ‘aujourd’hui qui suppose que tout le travail de théorisation soit appelé à faciliter l’activité des traducteurs, à lui fournir des théorèmes pour la traduction (M.Lederer, D.Seleskovitsh, M.Ballard, J.Deslile, E,Nida, J.-R.Ladmiral, I.Oséki-Dépré, J.C.Gémar)
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La périodisation de la traductologie: d’après J. C
La périodisation de la traductologie: d’après J.C. Gémar la périodisation connaît 3 étapes 1 théologique - l’étape pré-saussurienne, à partir du avant J. CH. jusqu’à la I-e guerre mondiale. C’est la traduction des textes sacrés; 2 métaphysique ou linguistique – c’est la période entre les deux guerres, avec la parution de l’oeuvre de Saussure. 3 scientifique – après la Seconde guerre mondiale, jusqu’à nos jours : correspond à l’a 4-e étape de Ladmiral, c’est l’étape qui est liée à toutes les sciences.
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Jean-Claude Gémar l’ULIM, colloque Francopolyphonie, édition mars, 2007
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Jean-Claude Gémar et Ana Gutu, colloque Exegèse et traduction, Paris, ESIT, mai 2005
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4. Les axes de la traductologie
Culturel Scientifique Didactique Professionnel
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Les axes de la traductologie
Un axe c’est un domaine de l’activité socio-humaine que couvre la traduction. Un des premiers axes que Ladmiral met en évidence c’est l’axe culturel. L’importance de cette activité (traduction philosophique, scientifique, littéraire ) réside dans l’appropriation du patrimoine universel, sa circulation à travers le monde. La popularité d’un roman est due à la traduction. Umberto Eco L’axe scientifique permet de faire un échange entre les découvertes scientifiques réalisées dans le monde entier par les savants de différents domaines. L’information scientifique est mise en circulation grâce à la traduction.
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Les axes de la traductologie
L’axe professionnel – toute activité d’un traducteur qui lui fait gagner le pain quotidien, confère une importance sociale à la traduction en tant qu’activité professionnelle. La traduction fait vivre les hommes aussi bien que les autres métiers. C’est la matérialisation du besoin de sécurité de l’homme. L’axe didactique – la traduction est considérée par certains savants comme un instrument absolument important dans l’enseignement des langues étrangères sans ignorer non plus la formation des traducteurs.
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5. Les antinomies de la traduction
Selon le Petit Robert Antinomie - du grec « antinomia » - contradiction réelle ou apparente entre deux lois, deux principes. Chez Kant - conflit entre les lois de la raison pure – conflit dialectique. En ce qui concerne les antinomies de la raison pure (Kant) : ce sont des affirmations contradictoires auxquelles aboutit la raison lorsque, dans la Cosmologie rationnelle, elle prétend déterminer la nature du monde.
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Les antinomies de la traduction
L’antinomie c’est la formulation contradictoire ou paradoxe qui n’admet pas de solution. L’antinomie associe deux sentiments, deux phénomènes irréconciliables.
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Les antinomies de la traduction Voici une des antinomies :
Thèse: le monde a un commencement dans le temps et est limité dans l’espace Antithèse: le monde n’a ni commencement dans le temps, ni limite dans l’espace, mais il est infini aussi bien dans le temps que dans l’espace
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Les antinomies de la traduction
La traductologie est pleine de couples d’opposés qui répercutent ou « reproduisent » une structure fondamentalement antinomique. On appellera une antinomie, comme disent les philosophes, la situation où il est possible de faire la démonstration tout aussi bien de la thèse que de l'antithèse.
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La traduction est impossible
Les antinomies de la traduction Voici une des antinomies de la traduction : Thèse: La traduction est impossible Antithèse: Tout est traduisible
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Les antinomies de la traduction
Selon nous l’antinomie est une opposition dichotomique – relation binaire – qui s’établit entre deux concepts sans extrapoler à vrai dire le contraste, parfois le réduisant à zéro. Antinomies devenues classiques langue source – langue cible langue de départ – langue d’arrivée langue originale – langue de traduction La traduisibilité – l’intraduisibilité
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Les antinomies de la traduction Antinomies devenues classiques
Langue source Langue de départ Langue originale Langue cible Langue d’arrivée Langue de traduction
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Les antinomies de la traduction
Traduisibilité - intraduisibilité Perte - gain Sourcier - cibliste Traduction littérale – traduction libre Traduction orlae – traduction écrite auteur - traducteur Fidélité - liberté
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Les antinomies de la traduction
Traduisibilité - intraduisibilité La traductibilité – l’intraduisibilité C’est l’éternel problème, la pierre philosophale, la dispute infinie dans la traductologie. Ladmiral appelle l’impossibilité de la traduction « objection préjudcielle ». L’affirmation que la traduction est impossible est maximaliste, qui a sa source dans la conception littéraire de la poétique: il est impossible de traduire la poésie; donc, il est impossible de traduire.
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L’objection préjudicelle
L’intraduisibilité des mots est une absolutisation de « l’objection préjudicielle » (Ladmiral, la traduction – est-elle possible?). Insister sur la traduisibilité idéale des mots des langues c’est reconnaître la prépondérance de la forme. Or, nous sommes penchés de privilégier en traduction le contenu, le sens et, de ce point de vue, nous nous rallions aux postulats de la théorie interprétative: tout est traduisible au niveau du texte.
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Les antinomies de la traduction
Ce problème de l'intraduisibilité — est même une antinomie fondamentale de la traduction qui se répercute, au niveau de la pratique traduisante, dans les termes opposés d'une alternative, elle-même «antinomique » : faut-il traduire près du texte ou loin du texte ? Traduction littérale ou traduction «libre»; la fidélité ou l'élégance; la lettre ou l'esprit...
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Les antinomies de la traduction
Fidélité - liberté Le fameux dilemme de la traduction - traduire la lettre ou l’esprit. Selon Andrici le fameux dilemme n’existe pas c’est un pseudo dilemme. Saint Jérôme a traduit la Bible. Dans l’avant-propos de sa traduction fameuse, la Vulgate, il écrivait: « Pour un traducteur il n’est pas obligatoire de respecter les mots et l’ordre des mots, qui est tout à fait différent en grec. Il est important de rendre correctement les pensées. » Cicéron a dit « Pour bien traduire il faut peser les mots et non pas les compter. »
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La fidélité et la liberté en traduction. Les mots intraduisibles
Selon nous, cette antinomie semble avoir une neutralisation bien judicieuse, car le traducteur ne peut jamais être complètement fidèle ou complètement libre au texte original. Des contraintes bien connues le font déployer son activité dans des conditions précises (qualité, délai de livraison de la traduction, commande de l’éditeur etc).
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Fidèle et libre Malgré cette antinomie conflictuelle perpétuée durant des siècles dans la traduction et la théorie de la traduction, une solution correcte s’impose: le traducteur doit être fidèle au sens du texte source, mais il est libre de choisir les formes de réexpression de ce sens dans le texte cible. Cette formule s’inscrit parfaitement dans les préceptes de la théorie interprétative.
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Les mots intraduisibles
Le syntagme Mots intraduisibles à été introduit suite à l’approche linguistique appliquée à la traduction. L’idée d’intraduisibilité des langues remonte à Hegel, qui a fondé une théorie un peu nationaliste selon laquelle jamais un mot d’une langue ne peut être traduit parfaitement par un mot en vertu des spécificités nationales qui ont influencé l’apparition de ce mot. Il est vrai que les langues qui se sont développées dans les conditions différentes non pas la même taxonomie.
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solutions La théorie interprétative soutient:
Il existe des vides lexicaux au niveau de la langue mais, tout est traduisible au niveau du texte. Le traducteur doit être fidèle au sens, au contenu, mais il peut être libre dans le choix de la forme de réexpression de ce contenu. Hurtado Albir, traductologue espagnole, lance un triple rapport de fidélité : au vouloir dire de l’auteur à la langue d’arrivée au lecteur
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Les antinomies de la traduction
Sourcier - cibliste Sourcier – cibliste Le Cibliste se tient au public visé dans la langue cible. Le Sourcier se tient au texte de la langue source. Ladmiral soutient: le traducteur doit inventer un style cible pour son auteur source. Traduction orale – traduction écrite
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Les antinomies de la traduction
auteur - traducteur L’auteur – le traducteur fausse antinomie, il est de tradition de les opposer, certains théoriciens disent : On dit souvent qu’un traducteur est un écrivain raté ou que l’auteur est le mâle, le traducteur est la femelle – le premier domine le second. On accuse souvent le traducteur d’être répétitif, reproductif, mais cela n’empêche guère qu ‘il fasse mettre en jeu différents mécanismes de la création. La traduction est aussi une récréation d’un texte. L’épisode de Montesquieu.
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Les antinomies de la traduction
Il y a deux solutions de ce problème : au niveau de la langue la traduction est partiellement possible ou, même impossible, on parlera, donc, de l’ intradiusibilité des langues tout est traduisible au niveau du texte (discours), et on parlera, donc, de la traduisibilité du sens au niveau du texte
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Les antinomies de la traduction
Perte - gain Perte – gain. Cette antinomie est souvent négligée par certains traductologues, mais le phénomène de perte surtout de la forme, mais aussi du contenu (dans la traduction poétique, par exemple) existe, à comparer: Yo paseaba en las calles tomando unos cafecitos. Je me promenait dans les rues en sirotant des cafés. (Traducteur: Alfred Bensussan, son livre « La confession d’un traître)
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Les antinomies de la traduction
En fait, l’antinomie dans la traduction n’a pas le même sens que celle dans la philosophie, car elle est appelée à satisfaire simultanément à deux exigences apparemment contradictoires, qui sont en fait les deux faces d’une seule et même, double, exigence. Il faut à la fois la fidélité et l’élégance (la liberté), l’esprit et la lettre, …
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Devoir Dissertation: Laquelle des antinomies vous semble la plus problématique et pourquoi? Conditions: 1 page A-4, Times New Roman, caractères 14, espace 1,5. Envoi par à l’adresse
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