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COALITION DES ONG MEDIAS-MONITORING-TUNISIE-2011 ATFD-AFTURD-LTDH-CNLT-SNJ RAPPORT FINAL Résultats CONFERENCE DE PRESSE 29 février 2012 Maison de la culture. Ibn Rachiq
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PERIODES DOBSERVATION 4 périodes = 4 rapports préliminaires La première = du 1er au 25 août = enregistrement des électeurs La deuxième = du 1 er au 25 septembre 2011 = dépôt des candidatures La troisième = du 1 er au 22 octobre 2011. campagne électorale La quatrième : du 23 octobre au 30 novembre 2011. résultats des élections et préparatifs de mise en place de lANC
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Échantillon des medias observés 17 médias – 7 titres de la presse quotidienne nationa le Echourouk (arabe) Essabah (arabe) Essarih (arabe) Essahafa (arabe) La Presse (français) Le temps (français) Le Quotidien (français) – 4 chaînes de télévisions Mosaïque. pv Chems. pv Radio jeunes. Pb. Radio Tunisienne Chaine Nationale. Pb – 4 radios Hannibal TV Nessma Wataniya 1 Wataniya 2
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Catégories et unités analytiques Les acteurs de la scène politique Les candidats aux élections, Les leaders et les porte-parole officiels des partis politiques, Les coalitions politiques et partisanes, Le Président de la république, Le Premier ministre et les membres du gouvernement, Les membres du pouvoir local : gouverneurs et délégués Les représentants officiels de la Haute instance pour la réforme politique et la réalisation des objectifs de la révolution : Son président, sa vice-présidente et son porte parole. Croisement des unités avec - La durée de présence/ surface rédactionnelle - Le genre : Homme/Femme.
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I - Résultats globaux de l'observation des médias
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Le journalisme d'investigation est le grand absent L'enquête, le reportage, le journalisme de proximité apparaissent, tout au long des trois périodes, comme des genres mineurs. Durant la période préélectorale ( août- septembre) plus de 57,10% de l'information est composé d'articles. Le taux atteint le pic de 81,01% au cours de la deuxième période d'observation, celle de la campagne électorale, avant de se tasser légèrement au cours de la 3ème période (79%). Ces chiffres sont assez symptomatiques des difficultés qu'éprouvent les médias à opérer la conversion nécessaire après des décennies d'allégeance au parti unique et au pouvoir autocratique. Et si le contenu de l'information et la tonalité des articles et autres émissions tendent à changer, ils n'arrivent toujours pas à sortir de l'ornière
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Presse écrite : de l'emprise du gouvernement à celle de la Troïka. Le gouvernement s'est taillé la plus grande part dans l'information écrite durant la première période du monitoring avec un taux de couverture de 25%. Durant la deuxième période, le gouvernement est déclassé mais reste bon second, derrière les « indépendants ». Cette préférence gouvernementale est liée à la configuration de la presse tunisienne longtemps liée au système politique autocratique L'emprise du gouvernement a été relayée par les partis de l'alliance majoritaire après les élections (la Troïka composée par les partis Ennahdha, le CPR et Ettakattol) qui devaient totaliser un taux de couverture de 53,36% de la surface observée : un taux élevé comparé aux « performances » relatives des trois partis durant la période électorale par exemple (17% pour les trois).
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Presse écrite : En dépit des avancées la déontologie toujours en défaut Des inclinations partisanes et un manque de professionnalisme sont perceptibles tout au long des trois périodes d'observation. Ainsi, durant la phase préélectorale, 32,06% de la matière observée est marqué par le parti-pris. Un taux qui tend à baisser : 20,26% durant la période électorale et 18,47% au lendemain des élections (novembre). Cette tendance est positive mais on est encore loin de la neutralité requise, d'autant que la presse d'opinion est encore rare. En un mot, l'amalgame entre l'information et le commentaire dans la couverture de la chose publique reste perceptible.
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Une Presse publique plus neutre que La Presse privée Le quotidien arabophone public Essahafa a fait montre de plus de neutralité, passant de 22,18% durant la période préélectorale à seulement 8,78% de couverture « partisane » pendant la période électorale, même si on a constaté une remontée du contenu partisan immédiatement après les élections (11,5%). En comparaison, le quotidien francophone La Presse s'est illustré par ses parti-pris durant la période préélectorale (42,75%) et un peu moins durant la période électorale (21,56%). La ligne éditoriale de la presse publique a évolué et s'est émancipée partiellement du réflexe d'allégeance au pouvoir qui la caractérisait avant le 14 janvier. Elle se débat encore pour accéder au statut de presse de service public, c'est-à-dire au service du public et du pluralisme.
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Les stations radio : plus d'équilibre dans la couverture en comparaison avec la presse écrite. Tout au long de la phase préélectorale, le gouvernement est demeuré en tête avec un taux de couverture de 18,97% du temps d'antenne. On retrouve un taux avoisinant au lendemain des élections (19%). Le tassement (9,03%) durant la période électorale s'explique par le souci du gouvernement de ne pas trop s'immiscer dans la campagne. Les stations radio ont globalement observé plus d'équilibre dans la répartition du temps d'antenne entre une vingtaine de partis en compétition durant la 1ère et la seconde périodes. Immédiatement après les élections, l'alliance gouvernementale s'est néanmoins taillé 54,11% du temps d'antenne, contre 8% durant la période électorale. Cela s'explique évidemment par la victoire et l'alliance des partis en question, deux événements marquants de cette troisième période.
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L'information radiophonique partisane à près de 30% Dans la couverture des activités et des discours des acteurs politiques, le taux de parti-pris dans les stations radio atteint 29,97% de la matière observée. Un taux trop élevé même s'il faut observer la baisse tendancielle : de 32,91% durant la période électorale, le taux est passé à 28,72% durant la campagne électorale, pour reculer à 19,63% au lendemain des élections On a même relevé la dérive d'une station radio qui, durant une journée (le 8 août 2011), est devenue le porte-parole d'un parti (l'UPL). Ce qui, sur le moment, n'a pas laissé d'inquiéter les observateurs quant à l'usage abusif de la publicité politique qui risquait de conditionner la ligne éditoriale et de parasiter le processus d'émancipation des médias.
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Chaînes de télévision : le gouvernement et la Troïka, acteurs décisifs Le gouvernement avait la préférence des chaînes tout au long de la période préélectorale (16,18% du temps d'antenne). La tendance à la baisse qui a commencé avant la campagne électorale (9,17%) s'est confirmée après les élections (8,15%). Le PDP, en tête des partis (plus de 9% du temps d'antenne) durant la première période, va céder la place à l'alliance tripartite après les élections (55,2% contre 8,29%, score cumulé par les trois partis durant la campagne électorale).
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Chaînes de télévision : 35,84% du contenu de l'information à caractère partisan Durant la première période, le défaut de neutralité était de 39,18%. Il devait s'aggraver pour atteindre 40,70% pendant la campagne, avant de se tasser un peu à 27,64% après les élections. La trop grande part de parti-pris dans l'information en dit long sur la difficulté de se débarrasser des atavismes de l'ancien régime.
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II - O BSERVATION DE LA COUVERTURE DES ACTIVITÉS DES FEMMES POLITIQUES
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Presse écrite : Première période : du 1 er août au 25 septembre Femmes = 4,11% Hommes = 95,89 Deuxième période : du 1 er au 23 octobre Femmes = 6,56% Hommes = 93,44%
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Presse écrite. Léternel féminin Lors de la période préélectorale, les femmes politiques ont eu un taux de couverture de 4,11%. On observe une légère hausse durant la campagne électorale (6,56%), puis de nouveau un tassement immédiatement après les élections. Cest dire que la parité réelle entre hommes et femmes demeure un objectif lointain. La responsabilité des organismes dinformation nest pas seule en cause. La pratique politique, dun bout à lautre du spectre, demeure, au-delà des discours intermittents sur la parité et légalité, lestée dune mentalité patriarcale encore trop prégnante
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Radio – Première période : du 1 er août au 25 septembre Femmes = 5,95% Hommes = 94,05 Deuxième période : du 1 er au 23 octobre Femmes = 8,01% Hommes = 91,99%
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Radio : une présence féminine à peine plus perceptible Avec un taux de couverture de 5,95% avant la campagne électorale, la présence des femmes politiques est légèrement meilleure pendant la campagne (8,01%) avant de faiblir à nouveau au mois de novembre, après les élections (7,11%).
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Télévision Première période : du 1 er août au 25 septembre Femmes = 5,19% Hommes = 94,81% Deuxième période : du 1 er au 23 octobre Taux de couverture Femmes = 10,89% Hommes = 89,11%
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Télévision : un frémissement sans lendemain Entre une première période et une période postélectorale moroses (respectivement 5,19% et 5,40% de couverture) on constate une campagne électorale « faste » si lon ose dire, avec 10,89% de taux de couverture médiatique des lactivité des femmes politiques, soit quasiment le double de portion congrue habituellement réservée aux femmes. On reste bien sûr loin du compte. Cette situation est liée à la composition des partis eux-mêmes, où les femmes occupent rarement le haut du pavé.
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