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LES ACCIDENTS BIOCHIMIQUES, L’APNEE.

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1 LES ACCIDENTS BIOCHIMIQUES, L’APNEE.

2 LES ACCIDENTS BIOCHIMIQUES, L’APNEE.
I Introduction II Narcose III CO2 IV CO V O2 VI Apnée

3 I Introduction Liés à la toxicité des gaz.
L’organisme est adapté à la pression atmosphérique. Rappels : Dalton : Pp gaz = %gaz . P totale du mélange A température donnée, la pression absolue d’un mélange est égale à la somme des pressions qu’auraient ces gaz s’ils occupaient seuls le volume total. Air : 79% de N2, 20.9% O2, 0.03% CO2 et traces de gaz rares...

4 II Narcose 2.1 Mécanisme : Narcose = ivresse des profondeurs
Connaissances incomplètes Liée surtout à N2. D’autres gaz sont réputés narcotiques, mais quantités très faibles (H2, néon, CO2…) N2 forte solubilité dans le sang et les graisses Neurones sont constitués d’une enveloppe cellulaire graisseuse (gaine de myéline) Touche la zone de l’éveil, la motricité...

5 II Narcose 2.2 Symptômes : A partir de 30 m en fonction du plongeur et des conditions de plongée A 60 m tout le monde est narcosé On peut observer : trouble de la vision « effet tunnel » engourdissements physiques disparition de la notion de durée lecture des instruments difficile dialogue intérieur désorientation spatiale euphorie, indifférence, agressivité, angoisse comportements incohérents

6 II Narcose 2.3 Facteurs favorisants : Susceptibilité individuelle
Rapidité de la descente Exercices musculaires Appréhension Fatigue et alcool Conditions de plongées : visibilité faible, courant...

7 II Narcose 2.3 Conduite à tenir : 2.4 Prévention :
Diminuer la PP en N2 donc remonter Ou remonter vers 30 m ou - et continuer la plongée 2.4 Prévention : Connaître ses limites S’habituer progressivement à la profondeur Bonne condition physique Réadaptation à la profondeur

8 III CO2 3.1 Introduction : 3.2 Symptômes :
Intoxication au CO2 = hypercapnie C’est l’augmentation de la Pp de CO2 2 causes : exogène = Pp CO2 dans l’air respiré (qualité de l’air des blocs) endogène = lié aux activités musculaires et le froid Pp CO2 dans le sang => essoufflement Equation du métabolisme : sucre (aliments) + O2 => énergie + CO2 + H2O 3.2 Symptômes : augmentation de la fréquence ventilatoire maux de tête, sensation d’oppression essoufflement, vertiges, vomissements perte de connaissance...

9 III CO2 3.3 Essoufflement : 3.3.1 Mécanisme :
Quand la Pp CO dans le système sanguin, des récepteurs en informent le bulbe rachidien qui donne l’ordre d’inspiration, c ’est un mécanisme involontaire pour apporter de l’air frais chargé en O2. L’élimination du CO2 se fait à l’expiration (plutôt passive), si elle n’est pas efficace en cas d’efforts => ventilation superficielle, plutôt inspiration (cercle vicieux!) ESSOUFFLEMENT!!!

10 III CO2 3.3.2 Facteurs favorisants l’essoufflement :
froid mauvaise condition physique, efforts angoisse profondeur matériel : tuba non adapté => augmentation du volume mort, mauvaise élimination du CO2 , détendeur défectueux 3.3.3 Conduite à tenir : arrêt des efforts penser à bien se ventiler, à expirer remonter prévenir des risques de suffocation et d’arrachage d’embout

11 III CO2 3.3.4 prévention : air du compresseur courant et profondeur froid bonne forme physique, connaître ses limites bonne technique de palmage, respiration réglage du détendeur si on ne tient pas une petite apnée expiratoire, on est en train de faire un essoufflement! 3.3.5 traitement : en surface, donner de l’oxygène C’est l’accident le plus fréquent  en plongée, il peut aussi entraîner un ADD, la noyade, une surpression pulmonaire...

12 IV CO 4.1 Introduction : 4.2 Mécanisme :
Le monoxyde de carbone est inodore et incolore => indétectable sans appareil Présent dans les gaz d’échappement (voitures, certains compresseurs, cigarettes...) Combustion des gaz (chaudières…) 4.2 Mécanisme : Co se fixe sur l’hémoglobine (Hb) des globules rouges (hématies) du sang, il prend la place de O2 et de CO2 HbCO, composé toxique, est beaucoup plus stable que HbO2 et HbCO2, il est très difficile à dissocier! => asphyxie!

13 IV CO 4. 3 Symptômes : à la pression atmosphérique
% volumique CO/air : effets : 0,005% rien 0,01% maux de tête 0,05% trouble de la vue, bourdonnements, respiration difficile, paralysie des jambes 0,1% perte de connaissance 0,2% syncope, mort rapide 0,5% mort 1% encore plus mort 0,01% de CO en surface => maux de tête à 40 m paralysie des jambes

14 IV CO 4. 4 Prévention : 4. 4 Traitement :
Il est vital que la prise d’air du compresseur soit à l’abri des gaz d’échappement des voitures, des bateaux, du compresseur et surtout des fumeurs! 4. 4 Traitement : Oxygénothérapie normobare et évacuation d’urgence Oxygénothérapie hyperbare (caisson) Eventuellement transfusion sanguine

15 V O2 5.1 Introduction : L’oxygène devient toxique à des pressions partielles trop élevées, c’est l’hyperoxie Effet Paul BERT : Exposition de courte durée à des pressions supérieures à 1,6 b Effet Lorrain-Smith : Exposition de longue durée à des pressions supérieures à 0,5 b

16 V O2 5.2 Effet Paul Bert : 5.2.1 exemple :
pour des paliers à l’O2 pur la limite à ne pas dépasser est : P absolue = 1,6/(100/100) = 1,6 bar soit 6 m 5.2.2 Symptômes : Nausées, malaise général crampes vertiges troubles sensoriels accélération du pouls et de la respiration crise d’épilepsie avec ses 3 phases (tonique, clonique, dépressive) => noyade, surpression pulmonaire ...

17 V O2 5.2.3 prévention : 5.2.4 conduite à tenir : limiter la profondeur
attention aux mélanges suroxygénés (nitrox...) attention aux paliers à l’O2 5.2.4 conduite à tenir : remonter interrompre l’inhalation d’oxygène

18 V O2 5.3 Effet Lorrain Smith : 5.3.1 généralité : 5.3.2 Symptômes :
exposition de longue durée à des pressions supérieures à 0,5 b ne concerne pas les petits plongeurs mais les pros concerne aussi les secouristes (oxygénothérapie normobare) c’est la pneumonie à l’oxygène 5.3.2 Symptômes : gène respiratoire après 2 heures toux brûlures respiratoires

19 VI Apnée 6.1 Introduction : 6.2 accidents biochimiques :
Déf : apnée = suspension volontaire de la respiration Rappels : Dalton, équation du métabolisme 6.2 accidents biochimiques : 6.2.1 Hypercapnie en surface : Mécanisme : respiration sur tuba de volume 0.15l volume mort anatomique 0.15l volume courant pulmonaire = 0.5l donc tuba + anatomique = volume courant - 0.2l on respire de l’air riche en CO2!

20 VI Apnée Causes : matériel mauvaise ventilation Symptômes :
apparition souvent tardive (après 1 à 2 heures dans l’eau) Angoisse, gène ventilatoire, nausées, vertiges pâleur, tachycardie, essoufflement facteurs favorisants : apnées fréquentes eau froide cadence ventilatoire élevée

21 VI Apnée Prévention : Traitement :
sortir de l’eau, se ventiler hors tuba, réchauffer cas graves => O2 et si besoin Hôpital Prévention : combinaison adaptée tuba correct, pas trop long et de diamètre suffisant adapter sa ventilation (ample et lente) souffler par le nez en surface éviter les efforts

22 VI Apnée 6.2.2 Syncope anoxique : Mécanisme :
A la descente PpCO2 et PpO2 avec P absolue, en parallèle on a une consommation de O2 et production de CO2 Quand PpCO2 passe au dessus d’un certain seuil (point de rupture de l’apnée) on a un besoin impérieux de remonter, mais si pendant cette remontée PpO2 passe en dessous d’un certain seuil on fait une syncope anoxique! Comme PpCO2 augmente toujours => reprise ventilatoire => noyade Avec une hyperventilation préalable (respiration ample et forcée) on abaisse la PpCO2 dans le sang mais pratiquement pas PpO2 ( le sang est déjà saturé), le besoin de remonter est plus tardif au cours de l ’apnée, ce qui augmente considérablement le risque de syncope anoxique.

23 VI Apnée Conduite à tenir : remontée immédiate
bilan : réanimation si besoin Prévention : pas d’apnée seul, surveillance en surface pas d’apnée statique apnée > 10 m : tenir sa ceinture à la main (flottabilité positive) pas de surlestage : mieux vaut faire des efforts à la descente, la flottabilité diminuant quand la pression augmente limiter la durée et la profondeur des apnées, les espacer

24 VI Apnée 6.2 accidents mécaniques (barotraumatismes) : 6.3 Sécurité :
Concernent surtout : oreilles, sinus, poumons , masque Plongeur : pas d’air à un apnéiste (surpression pulmonaire) Equilibre plus facile en bouteille Zone des 10 m : variations de pression importantes Apnées répétées Vitesse de remontée grande Equilibrer avant le canard 6.3 Sécurité : Se signaler en surface (bouée, bateau, pavillon…) Pas seul! Entraînement (nage, apnée…), attention à la fatigue! Conditions de mer : houle, visibilité, courant...

25 Je suis sincèrement désolé!


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