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RELATIONS BIOMÈTRIQUES D'UN CYPRINIDAE ENDÉMIQUE,

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1 RELATIONS BIOMÈTRIQUES D'UN CYPRINIDAE ENDÉMIQUE,
DANS DEUX SYSTÈMES D'EAU DOUCE DE L'ALGÉROIS. S. OULD ROUIS, H. FERGANI, H. MANSOURI & A. OULD ROUIS Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene. Faculté des Sciences Biologiques FSB/USTHB. Laboratoire Dynamique et Biodiversité. BP 32, El Alia Bab-Ezzouar, Alger, ALGERIE: Sonia Ould Rouis : Tableau II : Paramètres biométriques de la relation poids-longueur et facteur de condition de B. callensis dans oued El Harrach et dans le barrage Hamiz Les figures 8 et 9 expliquent le type d’allométrie de la croissance de B. callensis (tous sexes confondus) échantillonnés dans les deux hydrosystèmes. Le taux de croissance (b) ne s’éloigne pas trop de 3 (3.0  b  3.2). La comparaison des variances résiduelles des deux échantillons donne un F=1.059 avec p= Le « t » de Student relatif au test sur les pentes est égal à avec p= alors que le test sur les ordonnées à l’origine donne un t=1.349 avec p = Figure 8: Relation Poids/Longueur de Figure 9: Relation Poids/Longueur de B. callensis de oued El Harrach B. callensis du barrage Hamiz 3.5. Facteur de condition K Les valeurs moyennes de la condition K des poissons (tous sexes confondus) dans les deux écosystèmes sont sensiblement égales (Tab. II). Cette valeur de l’embonpoint est relativement faible et serait dû à l’influence des facteurs externes (milieu) ou internes (physiologiques). 4. Discussion La faune ichtyologique d'eau douce de l'Algérie est composée de 48 espèces appartenant à 15 familles. Vingt et une espèces ont été considérées comme autochtones, parmi lesquelles 19% sont des Cyprinidae spécialement, représentés par le genre Barbus (Kara, 2012). Nos efforts de pêche dans les deux hydrosystèmes (oued et lac de barrage) montrent l’existence d’une population de B. callensis. Cette espèce est pourtant naturellement rhéophile et fluviatile comme ses proches espèces B. barbus et B. meridionalis (Brulé et Guignard, 2001). Elle est également présente naturellement dans les gueltas (Froese et Pauly, 2014) et dans les lacs naturels en Tunisie (Chaouachi et Ben Hassine, 1998). Les deux populations échantillonnées semblent réunir des mâles plus nombreux en oued, des femelles plus nombreuses dans le lac de barrage mais aussi, des juvéniles immatures. Notre échantillonnage printanier synchronise avec la période de ponte, qui correspond à la remontée de la température des eaux. Cet effectif important (50%) de femelles matures qui se regroupent dans les eaux profondes du lac, démontrent une fois de plus que la reproduction se passe dans ce milieu artificiel auquel notre espèce s’est adaptée (Ould rouis et al., 2012). La valeur faible du coefficient de condition de B. callensis aussi bien dans le lac qu’en rivière s’expliquerait, entre autres, par l’utilisation des réserves énergétiques pour la reproduction. Les valeurs élevées du coefficient de corrélation (r) traduisent une forte liaison entre la croissance des deux variables taille/poids, aussi bien chez les barbeaux d’oued El Harrach que chez ceux du barrage Hamiz. La croissance des deux populations est isométrique et il ni y a pas de différence significative en effet, les variances résiduelles des deux échantillons ne sont pas significativement différentes l’une de l’autre. Les pentes des deux droites de régression sont identiques ainsi que les ordonnées à l’origine ce qui confirme que les barbeaux croissent de la même manière aussi bien dans l’oued que dans le lac. De ce fait, les poissons ont une apparence effilée. Les poissons capturés dans le lac ont une croissance allométrique légèrement majorante par rapport à ceux pêchés dans l’oued, les individus ainsi capturés dans le lac manifestent une légère tendance de prise de poids par rapport à leur croissance en taille (Ould Rouis, observation personnelle). Ce même résultat a été reporté par Chaouachi et Ben Hassine (1998) pour les barbeaux vivant dans la lagune de l’Ichkeul en Tunisie. La connaissance de la croissance constitue donc, un aspect fondamental de l’étude de la dynamique des poissons (Panfili et al., 2002). Cette croissance semble être influencée par de nombreux facteurs caractérisant le type de milieu en effet, les eaux calmes du lac (les poissons n’ayant plus besoin de lutter contre la vitesse du courant), les conditions environnementales (disponibilité de nourriture) ainsi que la répartition de la température dans la colonne d’eau permettraient aux poissons de bien effectuer leur cycle vital (Poncin et al., 1987). Conclusion Nos résultats précisent des paramètres biologiques inhérents à l’espèce Barbus callensis. Cette espèce pourrait être un bon indicateur biologique de l’état des populations ichtyologiques et devrait permettre d’établir un diagnostic à la fois de l’état de ces peuplements et des écosystèmes dans lesquels elle évolue. L’utilisation des tests statistiques nous a permis de décrire la nature de la croissance du barbeau; les valeurs des taux de croissance obtenues ne montrent aucune différence significative de croissance entre les barbeaux de l’oued et ceux du lac. Il en ressort que notre espèce croît en général d’une façon isométrique cependant en grandissant, les individus qui vivent dans le barrage Hamiz ont tendance à devenir plus trapus. Parallèlement, nous avons remarqué que la population qui vit dans le système à granulométrie importante, soumis à une vitesse du courant élevée est représentée surtout par des jeunes mâles. Au contraire, dans l’hydrosystème profond où les eaux sont calmes, la population de B. callensis est dominée par des vieilles femelles dont la taille dépasse 41 cm. Le lac Hamiz semble ainsi offrir des conditions trophiques favorables pour les peuplements piscicoles. De plus, il apparaît que la condition de l’espèce B. callensis (tous sexes confondus), diminue sensiblement au cours de la période de ponte car, les réserves énergétiques sont utilisées pour la reproduction. Enfin, les résultats de la présente étude pourraient être utiles non seulement pour la gestion mais aussi pour la conservation de cette espèce autochtone dans les différents hydrosystèmes de l’algérois. Références Aberkane B. et Iguer-ouada M., Étude de la reproduction du Barbeau: Barbus (Barbus) callensis. Éditions Universitaires Européennes, France. Almaça C., Sur la systématique des barbeaux (genre et sous genre Barbus) de la péninsule Ibérique et de l’Afrique du nord. Arch. Mus. 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Poncin P., Melard C. et Philippart J.C., Utilisation de la température et de la photopériode pour contrôler la maturation sexuelle en captivité de trois espèces de poissons Cyprinidés européens: Barbus barbus (L.), Leuciscus cephalus (L.) et Tinca tinca (L.). Résultats préliminaires. Bull.Fr. Pêche Piscic. 304, 1-12. Tukey J.W., « Exploratory Data Analysis » - EDA, Reading MA (Addison-Wesley). Résumé Barbus callensis Valenciennes, 1842 est un poisson Cyprinidae endémique au Maghreb, largement distribué dans la région méditerranéenne de l’Algérie. La présente étude décrit la structure de la population et les relations biométriques telles que la relation poids-longueur et l'indice de condition (K), de cette espèce autochtone dans deux systèmes d'eau douce différents: oued El Harrach situé à environ 12 km à l'est d'Alger et le barrage Hamiz situé dans la même direction à 35 km d'Alger. 231 barbeaux ont été pêchés dans les deux systèmes d’eau douce pendant la période allant de mars 2006 à juin Pour chaque individu, les longueurs totale (Lt) et standard (Ls) ont été mesurées. Le poids total du corps individuel (Wt) a été pris à l’aide d’une balance électronique. Les résultats ont montré une croissance isométrique aussi bien pour le barbeau qui vit en milieu naturel que celui qui vit en milieu artificiel. De plus, il apparait dans notre échantillonnage que le plus gros poisson est une femelle qui pèse 904g celle-ci, a été capturée dans le barrage cependant dans l'oued, la longueur maximale enregistrée pour cette espèce est 210 mm contre un poids maximal de g Nos résultats sembleraient utiles à des fins de gestion et de conservation de cette espèce autochtone dans les différents hydrosystèmes de l’algérois. Mots-clés: Relation poids - longueur; Facteur de condition; Barbus callensis; Barrage Hamiz; Oued El Harrach. Introduction Avec plus de espèces, les poissons sont le groupe le plus diversifié des vertébrés de la planète. Plus de espèces de poissons vivent dans les écosystèmes d'eau douce (Berra, 2008). Cette faune dulcicole est dominée par les Cyprinidés, famille à laquelle appartient l’espèce Barbus callensis Valenciennes, 1842 espèce, endémique à la partie nord-africaine du continent africain (Almaça, 1972 et Pellegrin, 1939). En Algérie, malgré sa large répartition dans les cours d’eau, cette espèce synonyme de Barbus setivimensis Valenciennes, 1842 (Lévêque et Daget, 1984) demeure mal connue et les informations qui la concernent sont fragmentaires. Cette espèce suscite actuellement de plus en plus la curiosité de nombreux chercheurs dont les travaux les plus récents: Aberkane et Iguer-Ouada, 2011; Bacha et Amara, 2007; Kara, 2012; Ould Rouis et al., 2012 et Mimeche et al., 2013). Ailleurs, nous pouvons citer les données publiées sur les relations phylogénétiques, les traits de reproduction et diverses caractéristiques écologiques concernants cette espèce à savoir Berrebi et al., 1995; Kraiem, 1996 et 1997 et Doadrio et al., 1998. Notre objectif vise à décrire les relations biométriques telles que, la relation poids-longueur, l'indice de condition (K) et surtout de comparer l’allométrie de croissance de cette espèce autochtone vivant dans deux types de systèmes d'eau douce: un écosystème dulcicole lotique représenté par oued El Harrach et un autre lentique, le lac de barrage Hamiz, construit lui-même sur le trajet de l’oued Arbatache. Les données relatives à la croissance des poissons dans les écosystèmes fluviaux sahéliens sont très peu abondantes dans la littérature. Nos résultats pourraient être utiles pour assurer une meilleure gestion piscicole de nos plans d’eau et surtout pour le développement durable et la conservation de notre espèce soumise aux empoissonnements continus qui se font sans études au préalable. 1.Description des milieux d’étude 1.1.Le lac de barrage Hamiz Le réservoir Hamiz (36°35’59’’N, 3°20’50’’E) est l’un des plus anciens barrages algériens. Situé dans la plaine orientale de la Mitidja (Fig. 1), à 35 km au Sud-Est d’Alger (Wilaya de Boumerdès) et à 25 km de la mer (à 158 m d’altitude). La mise en eau du barrage a été effectuée en Cette cuvette relativement régulière, orientée du nord-est vers le sud-ouest est soumise à des vents faibles à modérés de direction sud-ouest et nord-est. La profondeur maximale du lac est de 45 mètres, correspondant à une capacité initiale de 22 millions de m3 et à une superficie de 128 ha. Cette retenue construite sur le trajet de l’oued Arbatache, a une longueur moyenne de 1,375 km et une largeur moyenne de 0,625 km. Le bassin versant Nord a une longueur maximale de 16,4 km. De fortes pentes caractérisent le bassin versant Sud (Ould Rouis et al., 2012). Figure 1: barrage Hamiz et son bassin versant Nord 1.2. Oued El Harrach Prenant naissance dans l’atlas Blidéen, oued El Harrach travers la plaine de la Mitidja où, il représente l’un des plus grands oueds de cette dernière. Après un parcours d’environ 70 Km, il se jette dans la baie d’Alger. Le profil topographique est caractérisé par des pentes variables allant de 11.25% à 0.22% . On note une irrégularité du régime hydraulique qui se traduit par un assèchement presque total en été. Figure 2: Oued El Harrach en aval (largeur mineur du lit de 7 à 16m) 2.Matériel et méthodes 2.1. Méthode d'échantillonnage Dans le barrage, les pêches mensuelles ont été faites à l’aide de deux filets trémails en fil de nylon transparent, ayant chacun 50 m de long sur 1,50 m de chute. Les vides de mailles de la grande nappe et de la petite nappe de chaque filet sont respectivement 155 mm/20 mm et 155 mm/35 mm. Les filets sont posés près de la digue et restent immergés dans l’eau pendant une nuit. Le lendemain, ces derniers sont retirés de l’eau puis les poissons sont démaillés.   Dans le milieu lotique où la vitesse du courant est variable, les captures de poissons ont été faites par pêche électrique.   Traitement et analyses des données Les poissons capturés sont examinés le jour même au laboratoire. La longueur totale (Lt) a été mesurée en centimètre (±0,1 cm). Le poids total (Pt) a été obtenu à l’aide d’une balance de précision (±0,1 g). Les sexes ont été identifiés par l’observation macroscopique des gonades après dissection.   La relation entre le poids total (W) et la longueur totale (Lt) a été établie par l'équation de Le Cren (1951): b exprime le taux de croissance. -Le rapport des sexes est exprimé par Rs= (Nf / Nm)*100 où (Nf): nombre de femelles et (Nm): nombre de mâles. -Le facteur de condition (K) a été calculé en utilisant la formule de (Fulton, 1902): - L’intensité du lien entre les deux variables (poids/longueur) est donnée par le « r » de Pearson (Borsali 2010). 3.Résultats 3.1. Caractéristiques du barrage et de l’oued Le lac de barrage appartient à l’étage bioclimatique sub-humide à hiver frais. La période sèche s’étale de mai à septembre, soit une durée de cinq mois. La saison humide est plus longue et couvre les sept mois de l’année allant d’octobre à avril. Les moyennes mensuelles des températures de l’air varient de 12 °C à 26 °C et commencent à remonter dès le mois d’avril- mai. Le lac de barrage Hamiz est alimenté principalement par oued El Had, oued Hamiz et oued Djemaâ. Ce dernier est très ramifié et caractérisé par un régime irrégulier. Le niveau d’eau dans la retenue dépend de la pluviométrie, de l’évaporation et de l’utilisation de cette eau pour l’irrigation, ce qui conduit à un marnage important de l’ordre de 13 m. Les précipitations et les températures de l’air et de l’eau sont extrêmement variables. La profondeur maximale de la station choisie est de 20 m. La salinité des eaux n’excède pas 0,3‰. Les valeurs du pH oscillent entre 6,93 et 8,28 et la minéralisation totale de l’eau à 25 °C ne dépasse pas 1042 mS/cm. L’oxygène dissous atteint 15,53 mg/l soit 157% de saturation. Le site de oued El Harrach appartient lui aussi à l’étage bioclimatique sub-humide mais dont les hivers sont tempérés ce qui lui attribue un régime hydraulique plus ou moins irrégulier qui se traduit par un débit maximal en période de hautes eaux et un assèchement presque total durant la saison estivale (40°C). Plusieurs petits oueds (Djemaâ, smar, El Karma, Terrou et Baba Ali) drainent des eaux chargées en déchets industriels, rejets urbains et agricoles qui affluent dans la partie aval d’oued El Harrach. 3.2. Caractéristique de la population de Barbus callensis   Dans le lac de barrage, les individus capturés par nos filets totalisent 112 spécimens de B. callensis (Fig.3). L’observation des gonades a fait ressortir 21 mâles et 88 femelles. Le nombre d’immatures est très faible dans notre échantillonnage (2.7%) et n’ont pas été considés.  Dans le cours d’eau, 119 individus de la même espèce ont été pêchés parmi lesquels, nous avons dénombré 66 mâles et 49 femelles. Seulement 3.4% de l’ensemble était immature. Figure 3: Spécimens de Barbus callensis capturés Les boites à moustaches (Tukey, 1977) de la figure 4 montre une nette différence de grandeur entre les poissons pêchés dans oued El Harrach et ceux qu’hébergent les eaux du barrage Hamiz. 50% des poissons pêchés en rivière sont représentés par des individus de petites tailles (6.9 cm  LT < 12.8 cm) cependant, les 50% de la population capturés dans le barrage ont une taille beaucoup plus grande (19.3 cm  LT < 32.7 cm).   En plus, notons que la population de B. callensis qu’hébergent les eaux du lac tend à se féminiser au contraire, celle de l’oued rassemble plutôt des mâles. La moitié des femelles rencontrées dans le barrage ont des tailles moyennes (19.3 cm  LT < cm) alors que, toutes les femelles rencontrées dans la rivière sont de petites tailles  21 cm. Parallèlement, lorsque l’on compare la taille des mâles capturés dans l’oued et le barrage, on remarque que les individus de l’oued ne dépassent pas 17.4 cm de longueur totale alors que la moitié des mâles pris dans le barrage ont une taille comprise entre 25.1 cm et 29.2 cm. Figure 4- Comparaison des distributions des tailles des poissons selon le sexe et les milieux 3.3. Rapport des sexes Dans le barrage, le rapport des sexes est en faveur des femelles (Tab.1), il est significativement différent du rapport des sexes théorique 1:1 (χ2= 62,88 avec p < 0,05). Au contraire, dans l’oued, le rapport des sexes est en faveur des mâles (χ2= 24,70 avec p = 0,0059). Tableau I: Variations du rapport des sexes (femelles/mâles) en fonction des classes de taille chez B. callensis dans le barrage et dans l’oued. Dans le lac, la figure 5 (B) montre clairement le taux de femelles dans les grandes classes de taille (Lt ≥ cm). Situation contraire de ce que l’on rencontre en oued (Fig. 6A) en effet, jusqu’à une longueur totale de cm les poissons capturés sont plutôt des mâles. Au-delà, dans les classes de tailles supérieures ou égales à cette valeur, les poissons sont surtout des femelles. Figure 5: Distribution des sexes Figure 6: Distribution des sexes en fonction des classes de tailles dans le barrage en fonction des classes de tailles dans l’oued Les distributions de fréquences des classes de tailles (Fig.7) évoluent presque d’une manière similaire; on reconnait grossièrement 2 cohortes. Dans l’oued l’effectif maximal (40) est représenté par des poissons de cm  Lt < cm c'est-à-dire, de très jeunes barbeaux cependant dans le lac, l’effectif maximal (25) correspond aux poissons dans la taille est comprise entre cm et cm. Figure 7: Distributions de fréquences de tailles des deux populations de barbeaux 3.4. Relation poids-longueur du Cyprinidae B. callensis le tableau II fait un récapitulatif des paramètres biométriques de la relation poids-longueur ainsi que l’état (l’embonpoint) des poissons pêchés en oued qu’en barrage. Le coefficient de détermination (R2) est élevé d’où, un coefficient de corrélation de Pearson (r) indiquant une forte liaison (0,93 à 0,99) entre les deux variables poids et taille. W = 𝒂 𝑳𝒃 K= W*100/ L3


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