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Leçon pour le 2 septiembre 2017
LES DEUX ALLIANCES
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« Mais la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle qui est notre mère. » (Galates 4.26)
Étude de la semaine : Galates ; Genèse 1.28 ; 2.2,3 ; 3.15 ; ; Exode ;
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« Paul puise ses arguments dans l’histoire d’Ismaël et Isaac
« Paul puise ses arguments dans l’histoire d’Ismaël et Isaac. Il débute de manière assez abrupte cette nouvelle section (Ga ). Il s’adresse à une partie bien ciblée de ses lecteurs : les « sous la Loi » (v. 21), c’est-à-dire à ceux qui cherchent la justification dans la loi (Ga 5.4). Paul avait déjà expliqué cette notion de Loi. C’est comme s’il reprenait son raisonnement où il l’avait laissé : il doit faire prendre conscience à ces lecteurs-là de ce à quoi ils s’exposent. Les faux enseignants qui circulent dans cette région cherchent à persuader les croyants de se détourner de leur foi sincère en Christ pour la remplacer par une démarche purement humaine de légalisme judaïsant. » (2017, 2 septembre | Epitre aux Galates, n° 10 |
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Dans Galates , Paul présente l'opposition entre le salut par la foi et le salut par des œuvres en utilisant une allégorie : le fils de la femme libre, Sara, en opposition au fils de l'esclave Agar. L'alliance avec Adam et Eve L'alliance avec Abraham Sara et Agar Agar et le Sinaï Ismaël et Isaac
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L’ALLIANCE AVEC ADAM ET EVE
« Le SEIGNEUR Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse ) A la création (Genèse 2), Dieu offre à Adam et Eve d’entrer dans son alliance dans laquelle il leur offre : Un lieu de vie parfait, une nourriture adaptée à leurs besoins. (tout était très bon). Sa pleine confiance pour prendre soin de la flore et la faune (v.15). Un rythme de vie idéal pour eux – six jours de travail, un jour de repos (sabbat).
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L’engagement dans l’alliance d’Adam et Eve :
« Le SEIGNEUR Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse ) L’engagement dans l’alliance d’Adam et Eve : Restés confiants dans l’amour de Dieu. Ne pas chercher à acquérir ce qui appartient à Dieu (la connaissance du bien et du mal), symbolisé par le fruit défendu (v.17). Pour venir au secours de sa créature qui s’est éloignée de lui, Dieu a mis en œuvre son alliance de grâce, fondée sur la promesse d'un Sauveur (Genèse 3.15), prévu dès avant la création du monde. «Je mettrai de l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui mordras le talon.» (Genèse 3.15)
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L’ALLIANCE AVEC ABRAHAM
« Alors la parole du SEIGNEUR lui parvint : Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais bien celui qui sortira de toi. » (Genèse 15.4) Quand Dieu a appelé Abram, il a promis faire de lui une "grande nation" (Genèse ). Après 10 ans de pèlerinage, des doutes sur l'accomplissement de cette promesse sont arrivés : « Je n'ai pas d'enfant, personne ne pourra naître de moi. C'est Éliézer de Damas qui est mon héritier. » (Genèse 15. 3, Parole de Vie). Dans ces circonstances, Dieu a fait une alliance ferme avec Abram en passant entre les corps divisés des animaux sacrifiés (Genèse ). Avec cet acte, il a mis sa propre vie en garantie de l'accomplissement de l'alliance. Et, en effet, il a donné sa vie au Calvaire pour accomplir sa promesse.
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« Alors la parole du SEIGNEUR lui parvint : Ce n'est pas lui qui sera ton héritier, mais bien celui qui sortira de toi. » (Genèse 15.4) « C’est souvent facile de glorifier Abram comme l’homme de foi qui n’avait jamais aucune question ni aucun doute. Mais la Bible nous dresse un tableau différent. Certes, Abram a cru, mais il a aussi eu des questions en cours de route. Sa foi était une foi en devenir. Comme le père dans Marc 9.24, Abram a, en gros, dit à Dieu dans Genèse 15.8 : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ». En réponse, Dieu a gracieusement assuré Abram de la certitude de sa promesse en entrant formellement dans une alliance avec lui (Genèse ). » (Guide d’étude de la Bible, p. 68.)
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à cette époque-ci. » (Genèse 17.18-21)
SARA ET AGAR « Abraham dit donc à Dieu : Oh ! qu'Ismaël vive devant toi ! […] Pour ce qui est d'Ismaël, je t'ai entendu : je le bénirai. […] Mais mon alliance, je l'établirai avec Isaac, celui que Sara te donnera l'année prochaine, à cette époque-ci. » (Genèse ) La première erreur d'Abraham était de laisser la terre promise pour aller en Egypte. Cet incident a ajouté à son entourage certains esclaves égyptiens délivrés par Pharaon à Sara. Parmi eux, Agar. Après dix ans d'attente, Sara a pensé que, si elle était stérile, elle pouvait avoir des enfants par un autre moyen : prendre son esclave comme « mère porteuse » de son fils. Ismaël était donc le fruit de l'effort humain (« selon la chair »), tandis que le vrai fils de Sara, Isaac, était le fruit de la foi (« selon la promesse », Galates 4.23).
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à cette époque-ci. » (Genèse 17.18-21)
« Abraham dit donc à Dieu : Oh ! qu'Ismaël vive devant toi ! […] Pour ce qui est d'Ismaël, je t'ai entendu : je le bénirai. […] Mais mon alliance, je l'établirai avec Isaac, celui que Sara te donnera l'année prochaine, à cette époque-ci. » (Genèse ) « Parvenant à la conclusion que Dieu avait besoin de leur aide, Sara donna Agar à Abram comme concubine. Bien qu’il nous paraisse étrange aujourd’hui, le plan de Sara était ingénieux. Selon les anciennes coutumes, une esclave pouvait légalement servir de mère porteuse pour sa maîtresse stérile. Ainsi, Sara pouvait considérer tout enfant né de l’union entre son mari et Agar comme le sien. Le plan produisit bien un enfant, mais ce n’était pas l’enfant que Dieu avait promis. Dans cette histoire, nous avons un exemple puissant de la manière dont même un grand homme de Dieu peut commettre un écart de conduite quand il se retrouve face à des circonstances décourageantes. » (Guide d’étude de la Bible, p. 69.)
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AGAR ET LE SINAÏ « Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l'actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. » (Galates 4.25) L'alliance du Sinaï présentait l'obéissance comme une réponse de la foi aux promesses et bénédictions divines (« Si vous entendez ma voix », Exode 19. 5). Cependant, les gens n’arrivaient pas rester fidèles parce qu'ils essayaient de le réaliser par leurs propres efforts, reléguant la foi à une place secondaire (Hébreux 4. 2 ; Exode 19. 8). « De la même manière qu’Abraham et Sara avaient tenté d’aider Dieu à tenir ses promesses, les Israélites cherchèrent à faire de l’alliance de grâce une alliance d’œuvres. Agar symbolise le Sinaï dans le sens où les deux montrent des tentatives humaines de salut par les œuvres. » (Guide d’étude de la Bible, p. 70.)
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En effet toute la terre m'appartient,
« Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie ; elle correspond à l'actuelle ville de Jérusalem, qui est esclave avec tous les siens. » (Galates 4.25) « Dieu désirait partager la même relation d’alliance qu’il avait avec Abraham avec les enfants d’Israël au Sinaï. En fait, les paroles de Dieu à Abraham dans Genèse ressemblent aux paroles qu’il dit à Moïse dans Exode 19. Dans les deux cas, Dieu met l’accent sur ce qu’il fera pour son peuple. Il ne demande pas aux Israélites de promettre quoi que ce soit pour gagner ses bénédictions, non. Ils devaient simplement obéir en réponse à ces bénédictions. » « Le SEIGNEUR dit à Abram : Va-t'en de ton pays, du lieu de tes origines et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te maudira. Tous les clans de la terre se béniront par toi.» (Genèse ) « Maintenant, si vous écoutez bien ce que je vous dis et si vous respectez mon alliance, vous serez pour moi un peuple particulièrement précieux parmi tous les peuples. En effet toute la terre m'appartient, mais vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation consacrée à mon service.» (Exode ) (Guide d’étude de la Bible, p. 70.)
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ISMAËL ET ISAAC “« Mais tout comme autrefois celui qui était né selon la chair persécutait celui qui l'était selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. » (Galates 4.29) Les judaïsant avaient confiance en leurs propres œuvres pour atteindre le salut. Ils avaient Jérusalem et son temple comme le centre de leur vie religieuse. En fait, ils étaient aussi esclaves qu’Agar (Galates 4.25). Le salut par les œuvres et le salut par la foi sont totalement incompatibles. Nous devons " jeter dehors " l'une des deux méthodes de salut (Galates 4.30). Sara vit rire le fils que l'Egyptienne Agar avait donné à Abraham. Alors elle dit à Abraham : « Chasse cette esclave et son fils, car le fils de cette esclave n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. » (Genèse 21.9) Tout comme Ismaël a ridiculisé Isaac pour le priver de son héritage, les « fils de l'Esprit » ont souffert à cause des «fils de la chair».
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« L’ancienne alliance fondée sur la loi, la nouvelle alliance fondée sur la grâce. »
[…] Le salut n’a jamais été fondé sur l’obéissance à la loi. Depuis le départ, le judaïsme biblique a toujours été une religion de grâce. Le légalisme que Paul affrontait en Galatie était une perversion, non seulement du christianisme, mais aussi de l’Ancien Testament. Les deux alliances n’ont rien à voir avec des questions de temps. Elles reflètent plutôt deux manières différentes d’entrer en relation avec Dieu, deux manières qui remontent à Caïn et Abel. L’ancienne alliance représente ceux qui, comme Caïn, comptent à tort sur leur propre obéissance pour tenter de plaire à Dieu. A contrario, la nouvelle alliance représente l’expérience de ceux qui, comme Abel, se reposent totalement sur la grâce de Dieu, qui fera tout ce qu’il a promis. » (Guide d’étude de la Bible, p. 66.)
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Ismaël était violent. Isaac était paisible.
« Toutes les nations de la terre se béniront par ta descendance » (Genèse 26.4) ABRAHAM AGAR ISMAËL MONTE SINAI JÉRUSALEM TERRESTRE ESCLAVES SARA ISAAC LA PROMESSE JÉRUSALEM D’EN-HAUT LIBRES Agar était une esclave, un cadeau de Pharaon. Sara était la femme légitime d'Abraham. Ismaël était violent. Isaac était paisible. Certains s'intéressent au mont Sinaï en cherchant à être sauvés par leurs œuvres. Les autres, nous fixons nos yeux sur le Christ et sommes sauvés par la foi. Certains font confiance à ce qu'ils peuvent faire sur cette terre. Nous nous confions dans ce que le ciel a fait pour nous. Les uns sont esclaves de leurs œuvres. D'autres sont libres en Jésus-Christ notre Sauveur.
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« Les histoires d’Agar, d’Ismaël et des enfants d’Israël au Sinaï illustrent combien il est insensé de compter sur nos propres efforts pour accomplir ce que Dieu a promis. Cette méthode d’autojustification est appelée l’ancienne alliance. La nouvelle alliance, c’est l’éternelle alliance de grâce établie d’abord avec Adam et Ève après le péché, renouvelée avec Abraham, et finalement accomplie en Christ. » JE MEDITE JE PRIE (Guide d’étude de la Bible, p. 66.)
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