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Rappel anatomique
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Les Temps De la déglutition
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Le temps préparatoire buccal
Insérer un film de mastication Le temps préparatoire consiste en la préhension, la mastication et l'insalivation des aliments, aboutissant à la formation d'un bol homogène. Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Le temps buccal Motricité automatique A Les lèvres et les dents se joignent La langue s’avance et se plaque autour des gencives B Plaquage de la langue sur le palais puis mouvement vers l’arrière de la base C La base de la langue vient au contact du voile du palais et le repousse fortement vers le pharynx Cette pression intense va déclencher le réflexe de déglutition Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Le temps pharyngé Motricité réflexe La base de la langue exerce une forte pression sur le voile du palais qui se plaque contre la paroi du pharynx et déclenche le réflexe Contraction des muscles du plancher de la bouche Le larynx remonte (élévation de la pomme d’Adam) L’épiglotte s’abaisse, ferme le larynx Le sphincter oesophagien s’ouvre Péristaltisme pharyngien puis oesophagien Une diapo supplémentaire sur les outils ? Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Le temps oesophagien Il assure le transfert des aliments du SSO jusqu'au cardia grâce à une onde péristaltique qui parcourt l'œsophage de haut en bas (péristaltisme primaire). La musculature œsophagienne est répartie en deux couches, longitudinales externes et circulaires internes. Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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L’évaluation Histoire de l’alimentation
Installation habituelle et au repas Aides techniques Régime, allergies, goûts, préférences Apport hydrique journalier Texture Fuites alimentaires Vidange buccale Mastication Durée du repas Fausses routes Bavage Problèmes médicaux liés à l’alimentation Niveau cognitif, de langage, comportement, coopération
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L’installation Les anomalies posturales s’intriquent et amplifient les troubles de la MBF Repérage au tapis de la posture optimale après manœuvres de décontraction Importance particulière de la position de tête Travail pluridisciplinaire en collaboration avec la famille Position de l’accompagnant
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Rappel Anatomique
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Alimentation à la cuillère
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Boire au verre
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La Mastication
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Les causes des troubles de la déglutition
Les troubles du maintien de la tête et de la posture de la ceinture scapulaire et du cou Les troubles de la commande volontaire (fermeture de la bouche) Les troubles de la régulation automatique (contraction de la langue, voile du palais, muscles du plancher, constricteur du pharynx) Les rétractions musculaires (muscles bucco-pharyngés, orbiculaire des lèvres, muscles cervicaux) Les troubles orthopédiques (béance de l’articulé dentaire, déformation du palais) Les troubles digestifs (RGO, oesophagite…) Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Les fausses routes
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Fausse route trachéale directe
La langue est attirée en bas et en arrière L’épiglotte se verticalise L’entonnoir terminal est refoulé vers le larynx Les abaisseurs de l’os hyoïde et les muscles du plancher sont étirés FR fréquentes avec les liquides Toux faible, parfois absente Raidissement, refus de manger Sueur, pâleur ou cyanose Il suffit très souvent de modifier la posture de la tête pour mettre les voies respiratoires en sécurité Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Fausses routes trachéale par RGO
Elles peuvent avoir des conséquences dramatiques sur le plan respiratoire si l’on n’intervient pas rapidement Elles peuvent se produire pendant le repas par trop plein de l’estomac Ou bien surtout au cours du decubitus (sphincter de l’œsophage relâché) Postures de nuit semi-assises à titre préventif Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Fausses routes nasales
A l’examen clinique, on remarque un voile court, plus ou moins fortement rétracté, peu ou pas réactif Elles sont mises en évidence à la vidéoradioscopie : la base de la langue repousse mollement le voile. Celui-ci s’horizontalise sans s’appliquer sur la paroi haute du pharynx. De ce fait, il subsiste une communication entre le rhinopharynx et le carrefour oesopharyngolaryngé. Par moment, la pression exercée par la base de la langue provoque une chasse des aliments vers le rhinopharynx, plus ou moins haut vers le cavum. Elles sont quelquefois évidentes : une partie des aliments ressort par le nez Elles passent souvent inaperçues Une correction trop grande de l’hyper extension de nuque provoque ce type de fausse route car elle ne permet plus au voile du palais d’être repoussé vers le pharynx Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Fausses routes mixtes Elles interviennent souvent chez des sujets dont la nuque est en hyper extension, ils ont des mouvements de langue répétés, peu productifs, un voile du palais court et peu ou pas actif. On note des encombrements pharyngés avec trop-plein quasi permanent du réservoir épiglotique. La langue repousse mollement le voile du palais et le contenu buccal est chassé vers le cavum et vers le réservoir épiglotique qui déborde. On peut alors observer une fausse route nasale et une fausse route trachéale. Sous scopie, si on modifie la posture, on peut observer l’amélioration de la situation sur le plan des fausses routes trachéales sans pour autant obtenir de résultat positif sur les fausses routes nasales. Privilégier les installations garantissant la sécurité des voies respiratoires. Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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La gastrostomie Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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Les techniques de facilitation
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Les aides techniques
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En cas de morsure… Institut Motricité Cérébrale Philippe Toullet
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QUELQUES EXEMPLES
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Merci et bon appétit!
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