Près de Nantes, à Notre Dame des Landes, un projet d’aéroport menace 2000 ha de terres agricoles d’une biodiversité exceptionnelle Le projet date des années.

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1 Près de Nantes, à Notre Dame des Landes, un projet d’aéroport menace 2000 ha de terres agricoles d’une biodiversité exceptionnelle Le projet date des années 60. Les raisons affichées pour la construction d’un nouvel aéroport ont beaucoup changé au fil des années (présentation du plan) On va présenter rapidement qqs éléments sur l’historique du projet Puis nous expliquerons pourquoi à notre avis ce projet est complètement dépassé Nous présenterons ensuite des solutions possibles pour réduire , sécuriser, voire supprimer le survol de Nantes Enfin, une rapide présentation des principales actions en cours. Où en est le projet en 2011 ?

2 Les procédures administratives
: Débat public Enquête publique Déclaration d’Utilité Publique Enquêtes parcellaires 2011 Transfert de la concession à Vinci Compléments d’enquêtes parcellaires Enquête publique pour rétablissement des voiries Diagnostics archéologiques La suite : Début Décret de cessibilité en Conseil d’Etat Avant 2014 Etudes environnementales, foncières et archéologiques

3 Notre Dame des Landes : LES 3 PILIERS DE L’OPPOSITION
juridique, politique sur le terrain… 3

4 Procédures juridiques
Rejets non motivés des recours en Conseil d’Etat contre la DUP en 2008 => plainte auprès de la Commission européenne des Droits de l’Homme en 2009. 3 recours sur le cahier des charges (EELV, Coordination et la CCEG), au TA de Nantes et au Conseil d’Etat en février 2011. Recours sur procédures à venir… - Arrêté de Cessibilité, d’Expropriation - Enquêtes publiques sur l’eau, PEB …

5 Le couple PS-UMP a enfanté Vinci
Au plan politique : Le couple PS-UMP a enfanté Vinci NDL au cœur de tous les débats politiques depuis plusieurs années. Création du collectif d’élu-e-s – toutes tendances - en 2009 Pression sur les décideurs politiques La suite : 2012 : élection présidentielle

6 Sur le terrain : 1970-2011 : plus de 40 ans de résistance…
Opposition immédiate du monde paysan dans les années 70 : création de l’ADECA Années : mise en veille du dossier. 2000 : réactivation de l’ADECA et création de l’ACIPA (pique niques annuels) 2004 : création de la coordination des opposants (5 groupes en 2004, 40 en 2011) 2006 : fresque humaine – personnes : information continue de la population – diaporama 2009 : semaine de résistance – Camp Action Climat 2010 : Tracto-Vélo régionale 2011 : 3 jours de résistance « Pour un autre choix de société » personnes (dont fresque humaine : VINCI DEGAGE !) Tracto-Vélo de Notre Dame des Landes à Paris

7 Toujours sur le terrain…
Plus le temps passe et plus les opposants à ce projet dépassé sont nombreux Toujours sur le terrain… Installation de nouveaux exploitants, un local « La Vache Rit », des maisons occupées et des terrains défrichés, résistance régulière aux prélèvements de terre ou aux études en cours, acte de résistance des propriétaires, présence quotidienne à Nantes depuis 3 ans (Citoyens Vigilants), des rassemblements de plus en plus fréquents et importants... … et ailleurs créations de comités de soutien, élargissement de la mobilisation au niveau national et européen…

8 Toujours sur le terrain…
Un collectif de pilotes professionnels nous a rejoint dans notre argumentaire, notamment sur les arguments de la sécurité des Nantais et de la pseudo dangerosité de Nantes Atlantique. Un collectif d’élus (CéDpa) a été créé en juin 2009 et s’est constitué en association pour avoir les moyens de financer une étude économique indépendante (Oct 2011) Il compte aujourd’hui près de 1000 membres dans toute la France.

9 MAIS SUR LE TERRAIN AUSSI…
Présence policière continue et provocatrice Répression de plus en plus violente et injustifiée Harcèlement des propriétaires Tentatives de division des opposants … car nos arguments sont toujours aussi forts !

10 Notre Dame des Landes : un projet grenello-incompatible et dépassé
1 - Condamné par le Grenelle de l’Environnement 2 - Aucun problème de saturation à Nantes Atlantique 3 - Croissance du secteur aérien ? 4 - Un projet déstructurant : quel aménagement des territoires ? 5 - Un projet très coûteux 6 - Quels emplois ? 7 - Pour réduire ou supprimer le survol de Nantes, des alternatives existent 10

11 J.M. Ayrault intervient auprès de F. Fillon pour sauver SON aéroport…
Loi Grenelle 1 : lutter contre la régression des surfaces agricoles et naturelles, contre l’étalement urbain, assurer une gestion économe des ressources et de l’espace J.M. Ayrault intervient auprès de F. Fillon pour sauver SON aéroport…

12 EMPORT 43 416 39 250 38 200 39833 36 737 36 800 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 (échelles différentes) Source DGAC

13 13 13 Nantes Atlantique déjà très bien doté en surface
La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf, ça vous parle ? 13 13

14 Évolution du cours du pétrole brut ($/ baril)
Débat public 14 14

15 dans le transport ferroviaire
Air France se lance dans le transport ferroviaire Trois hubs en Europe : Londres, Francfort, Paris Les passagers à moins de 3h d’un hub seront acheminés par TGV. Quels transports faut-il prévoir pour demain ? Transports collectifs pour tous ou pour une élite ? 15 15

16 Notre Dame des Landes, ce ne sont pas des bruyères et des ajoncs !
900 vaches allaitantes 1700 vaches laitières Avec un aéroport à Notre Dame des Landes, tout un potentiel agricole disparaîtrait. Le projet détruirait le plus grand bassin laitier du département. La zone de Notre Dame des Landes c’est 900 vaches allaitantes, 1700 vaches laitières, 80 exploitations dont 4 en bio,, 11, 5 millions de litres de lait par an, euros de chiffre d’affaires annuel par exploitation en moyenne. Sans parler de toute l’économie en aval et en amont de l’agriculture : agro alimentaire, techniciens agricoles, machinisme agricole, coopératives etc. destruction d’une activité économique agricole prospère : on remplace l’activité agricole par une autre, celle du BTP… 12 millions de litres de lait Une centaine d’emplois agricoles directs Source : chambre d’agriculture de Loire-Atlantique 16 16

17 39 exploitations impactées dont 15 fortement
A Notre Dame des Landes, selon les chiffres officiels: 39 exploitations impactées dont 15 fortement Le projet de nouvel aéroport est inutile, on vient de le voir. Il est aussi nuisible. Voici le plan prévu pour le projet, établi par la Chambre d’agriculture. Les couleurs correspondent aux différentes exploitations agricoles. A Notre Dame des Landes, 82 exploitations seraient touchées. Parmi elles, 47 disparaîtraient, elles devraient être réinstallées ailleurs et on n’a toujours pas trouvé les terres pour le faire. 110 agriculteurs travaillent actuellement sur ces 47 exploitations. En trait noir : le contour de la ZAD, zone d’aménagement différé. En gris : les emplacements des pistes, de l’aérogare et parkings et des routes. Les points rouges : les sièges d’exploitations. En réalité : 82 exploitations seraient touchées Une cinquantaine d’entre elles disparaîtraient ! 17 17

18 Dans la deuxième couronne nantaise en croissance démographique
7400 2970 4990 2055 3100 1906 4405 1700 6290 5378 7600

19 Une coupure de 12 km très pénalisante pour l’agriculture et tout le tissu économique et social du territoire. 12 km entre le périphérique nantais et le «barreau routier »

20 RETABLISSEMENT DES VOIRIES COMMUNALES (Cahier des Charges)
Notre Dame des Landes Voies recalibrées à 5,50m

21 un projet destructeur… un projet destructeur… un projet destructeur…
La perte de terres agricoles aux portes de Nantes compromettrait l’avenir d'une agriculture de proximité qui répond à une forte attente . En Loire Atlantique : 16,5 % des terres sont déjà artificialisées, L’artificialisation y progresse beaucoup plus vite que la moyenne nationale. Quel type de société voulons-nous pour demain ? Quel mode de consommation faut-il privilégier aujourd’hui ? 21 21

22

23 Quel aménagement du territoire ?
Châteaubriant Redon Guémené Projet de super périphérique Blain Pontchateau Nort sur Erdre ? Guérande Ancenis Savenay ? Vallet Pornic Conséquence prévisible : urbanisation galopante au nord de Nantes : à l’heure où nos responsables politiques veulent freiner l’extension urbaine qui détruit en France tous les 10 ans une superficie de terre de la taille d’un département, ce projet induira quoiqu’on fasse une urbanisation importante au nord de Nantes. Cela aggraverait le déséquilibre en emplois entre le nord et le sud de l’agglomération. Renforcement de la métropole nantaise vers le nord, au détriment du sud Loire et de l’arrière pays Clisson Machecoul 23 23

24 LGV : Rennes-Paris : 1 heure 30
LGV : Rennes-Paris : 1 heure 30

25 La toile d’araignée Vinci
17 000 986 La toile d’araignée Vinci Nombre de passagers 2009 ou 2010 Evolution récente

26 QUI DECIDE DE L’AMENAGEMENT DE NOTRE TERRITOIRE ?
lkkj QUI DECIDE DE L’AMENAGEMENT DE NOTRE TERRITOIRE ? QUI DECIDE DE NOTRE AVENIR?

27 Un projet privé financé par des fonds publics
(En millions d’euros) Février 2008 (Déclaration Utilité Publique) Juillet 2010 (annonce Bussereau) Septembre 2010 (présentation aux collectivités) Novembre 2010 (lettre du syndicat mixte) Coût total 581 754 556 551,50 Vinci ? 400 à 500 302 310,50 Etat 91 138 125,5 Collectivités 115 115,5 % fonds publics 16% 30 % 46 % 44 %

28 Des dépenses publiques impressionnantes pour assurer des profits privés !
Accès routiers : M€ Tram-train : (?) M€ LGV Nantes-Rennes (?) (3 milliards €), Franchissement de la Loire(?) (600M€), Entretien de la piste pour Airbus, Financement des compagnies à bas coût pour maintenir le trafic,etc…

29 1 MILLIARD D’EUROS c’est l’équivalent de :
65 Collèges à 15 millions d’euros 30 fois le déficit annuel du CHU de Nantes 6 mois de financement du RSA pour la France entière 6 ans du budget d’insertion du département de Loire atlantique Cette somme pourrait être investie dans les énergies nouvelles, le logement, les transports collectifs, l’éducation, la santé.

30 Et l’emploi ? Bien sûr, la construction créerait des emplois temporaires Estimation : 1500 emplois transférés de NA à NDL (directs aéroport et indirects) Prévision : emplois à terme ! Remarques 1- Sur la base d’un ratio moyen de 1000 emplois par million de passagers (ce ratio ne s’applique pas à Nantes où il y a un grand % de vols vacances, 30 % des passagers) emplois signifierait + 4 millions de passagers : quand ??? 2030 ? 2050 ? Jamais ? Mais à moyen terme, il s’agirait surtout de transferts 30

31 S’il s’agit de limiter ou d’éviter le survol de Nantes…
DES ALTERNATIVES SONT POSSIBLES 1- Favoriser le train en dessous de 1000 / 2000 km 2 - Répartir les vols vacances sur des aéroports en réseau Au fur et à mesure des années, tous les arguments en faveur du projet de nouvel aéroport ont fait long feu. Un seul argument peut rester recevable à notre avis : éviter le survol de Nantes. Et encore il faut le relativiser car moins de deux avions par heure ce n’est vraiment pas beaucoup ! Si c’est cela que l’on recherche : diminuer ou supprimer le survol de zones urbanisées denses, il n’est pas besoin pour cela de construire un nouvel aéroport, d’autres solutions existent. Elles n’ont jamais été étudiées sérieusement. On a réservé depuis 30 ans 820 hectares de terres à Notre Dame des Landes, cela a aveuglé la réflexion des techniciens et des décideurs. Nous voyons quatre solutions alternatives au survol de Nantes, non exclusives les unes des autres : * La nouvelle procédure d’atterrissage, en continu : prévue pour fin 2009 Favoriser le train pour des distances inférieures à 1000 km (des liaisons aériennes Paris-Marseille viennent de fermer avec l’arrivée du TGV), c’est une recommandation du Grenelle. Air France envisage d’ailleurs la fermeture de plusieurs lignes intérieures pour se concentrer sur l’international. Pour les vols vacances, travailler avec d’autres aéroports proches. Notre région Ouest est la plus pourvue en aéroports ! Enfin, une solution supprimant définitivement tout survol de Nantes : le réaménagement de l’aéroport existant. 3 - Conserver Nantes Atlantique en optimisant ses atouts 31 31

32 L’usine Airbus voisine
Proche du périph’ Les atouts de Nantes- Atlantique Le tram à la Neustrie La proximité de Nantes avec une voie ferrée existante déjà en service… pour les marchandises CONSERVONS NANTES ATLANTIQUE ! L’aéroport actuel de Nantes Atlantique possède de nombreux atouts : sa proximité de Nantes est un avantage pour les voyages pour affaires. Il est proche du périphérique nantais (en rouge) ; la ligne de tramway (en rose) arrive à La Neustrie (2 km) ; et la voie ferrée Nantes Pornic (noir pointillés) a un tronçon qui arrive sur le site même de l’aéroport. « Optimiser l’existant », comme le recommande la Commission européenne dans son livre blanc sur les transports, consisterait à prolonger la ligne de tramway et à mettre en service pour les passagers la ligne ferroviaire actuelle. On comprend que pour l’instant, la Chambre de commerce et d’industrie n’ait pas poussé dans ce sens car les parkings sont l’une des premières ressources financières pour les gestionnaires de l’aéroport (11 % des recettes). C’est le rôle des élus et des pouvoirs publics de le mettre en œuvre. L’usine Airbus voisine 32 32

33 Le survol de Nantes moins de 2 avions par heure
approche en paliers et décalée Survol des villes : la règle et non pas l’exception… mouvements par an sur NA donc atterrissages et décollages. La moitié des atterrissages se fait par le nord : ce qui donne 9500 survols de Nantes par an. Ce qui donne en moyenne 1,7 avion par heure. Bien sûr il y a des pics journaliers, un le matin un le soir (pas plus de 4 à 5 atterrissages par heure) Et des pics pendant les vacances. Le trafic reste modeste par rapport à de très nombreux aéroports PEB de Nantes Atlantique (pour 3,5 millions de passagers) Rouge : zone A (pas d’habitation autorisée) Orange : zone B (peu d’habitations autorisées) Vert : zone C (pas de nouvelles habitations) Bleu : zone D (insonorisation pour toute nouvelle habitation) 33 33

34 Réaménager Nantes Atlantique
Extension de la piste Réaménager Nantes Atlantique ZONE D’IMPLANTATION POSSIBLE: X 500 m Sur la photo aérienne de l’aéroport actuel de Nantes, Nantes Atlantique, on distingue la piste actuelle, orientée Nord-Sud et son taxiway (voie de dégagement des avions au roulage). On remarque la partie sud de la piste, plus foncée : la piste a été prolongée à la fin des années 70 pour accueillir des avions de tailles plus importantes. Cela avait nécessité de détourner quelque peu la voie ferrée. A cette époque, la CCI avait suggéré qu’au lieu de prolonger la piste Nord-Sud existante, on la remplace par une nouvelle piste Est-Ouest, plus au sud, plus favorable pour les vents dominants. Le Conseil général de l’époque avait refusé cette proposition en arguant du fait qu’on venait de réserver de terrains à Notre Dame des Landes et qu’on n’allait pas s’embêter davantage. A cause de cette décision de nos hommes politiques de l’époque, cela fait 25 ans que les avions continuent de survoler Nantes, Rezé, Bouguenais et Saint Aignan. Solidarités Ecologie n’a fait que reprendre cette proposition ancienne. Michel Decré, ancien vice-président de la CCI en charge de l’aéroport, en a parlé au moment du Débat public. A cette période, l’association a demandé à ce que cette suggestion soit étudiée, cela a été refusé, en particulier par M Fitoussi de l’expertise complémentaire, en arguant du fait que ce n’était pas le sujet. La ligne fine jaune correspond à l’emplacement que nous proposons. Nous ne sommes pas des techniciens et l’emplacement optimal de cette piste devrait être bien sûr étudié très précisément. Ce tracé ne correspond nullement à l’ancienne piste transversale construite par les Allemands pendant la guerre : l’ancienne piste se trouve plus au nord, elle est repérée par de petites croix blanches et elle ne peut être prolongée du fait de la présence d’une carrière et de zones urbanisées proches. Une piste que nous proposons a une capacité de mouvements par an, soit de 10 à 13 millions de passagers annuels, tout en interdisant les vols de nuit. Cette capacité peut rassurer les décideurs qui croient à une progression importante du trafic. Pour notre part, il est évident qu’une telle croissance n’est absolument pas souhaitable et heureusement tout à fait irréaliste (prix du pétrole augmentant, taxation du kérozène à venir, future introduction du transport aérien dans le protocole de Kyoto…). Ce qui est important à retenir, c’est que cette piste convient, quelle que soit l’évolution à venir du trafic. Changer l’orientation de la piste : une idée ancienne qui n’a pas été retenue 34 34

35 Cette carte permet de voir l’emplacement de la piste proposée (en rose) par rapport aux communes du sud Loire. Seule la commune de Brains se trouve dans l’axe de la piste, mais à 7 km du bout de la piste. A cette distance, avec des trajectoires rectilignes, les avions sont déjà à 800 mètres d’altitude. En bleu : piste actuelle qu’il faudra fermer. 35 35

36 Aujourd’hui, 42 000 personnes dans le PEB.
Le PEB actuel de NA est calculé pour mouvements commerciaux (3,5 millions passagers) Aujourd’hui, personnes dans le PEB. Avec notre proposition : personnes. à NDL, 900 personnes dans le PEB (chiffres 1999)… … à condition que le bruit contourne les bourgs ? La zone de nuisances sonores d’un aéroport est définie par un Plan d’Exposition au bruit (PEB) calculé en fonction de critères nombreux et complexes sur l’activité de l’aéroport et les trajectoires. Un PEB comprend 4 zones qui s’emboîtent dans lesquelles les dispositions ne sont pas les mêmes. La zone la plus large est la zone D, celle où il y a au minimum des contraintes d’insonorisation des habitations. Sur la carte figure le PEB actuel de Nantes Atlantique (zone D), en vert, il a une forme de salamandre : ses pattes correspondent aux trajectoires des avions au décollage : ils virent rapidement (à basse altitude) pour éviter de survoler Nantes ou de survoler le lac de Grandlieu. Ce PEB a été calculé en 2002, sur la base d’un trafic de mouvements et 3,5 millions de passagers par an. La population habitant dans la zone D du PEB actuel est de personnes. On remarque qu’une partie de l’Ile de Nantes est concernée par le PEB actuel. Nous ne sommes pas des techniciens et ne disposons pas des logiciels complexes de calcul de PEB. Ce travail est à faire sur notre proposition, cela fait partie de l’étude indépendante que nous demandons. Pour l’instant, nous donnons des ordres de grandeur grâce à des estimations de tracé et à des comptages précis sur le terrain. Le fuseau rose est une estimation du PEB possible (zone D) pour la piste que nous proposons, sur la base des mêmes critères : mouvements et 3,5 millions de passagers. Il a été obtenu en reportant le PEB de Lyon. Nous avons compté 470 maisons dans la zone D du futur PEB, soit 1400 personnes. On remarque qu’aucune zone dense d’habitation n’est concernée par ce PEB. Le fuseau au trait jaune correspond à une estimation de PEB pour 9 millions de passagers, nous estimons à moins de 7000 personnes la population concernée. En comparaison, le PEB de NDL… nuage de Tchernobyl ? 36 36

37 « Accélérateur de croissance… Ambition européenne…Développement Economique…»
Ce projet s’inscrit dans une logique dépassée : toujours plus loin, plus vite, plus grand, plus gros !!! Et toujours plus de dégâts…sociaux et environnementaux Ce qui est MODERNE, c’est d’adapter l’existant, économiser les ressources, les terres agricoles, produire et consommer localement, développer les emplois utiles et réserver l’argent public aux besoins réels. Le seul aéroport HQE c’est celui qu’on ne construira pas, NI ICI ! NI AILLEURS !

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