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Publié parThomas Leduc Modifié depuis plus de 7 années
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Limitation et arrêt de thérapeutique active (LATA) aux urgences : une étude rétrospective menée pendant 6 mois A Lassalle-Macke1, M. Violeau2 , L.Teillard2, C.Bardet2, M.Frèrebeau2, N.Roché2 , E.Robert2. 1. Urgences, GH Sud Réunion 2. Urgences-SAMU-SMUR, CHG de Niort INTRODUCTION: Dix ans après la loi Leonetti et les recommandations de la SRLF et SFMU, les LATA restent une pratique fréquente dans les services d’accueil des urgences (SAU) où les conditions de décisions ne sont pas toujours optimales. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux des LATA aux urgences du Centre Hospitalier (CH) de Niort en terme d’activité, de prise de décision et de conditions d’application. MATERIEL ET METHODE : Etude observationnelle rétrospective monocentrique incluant les décisions de LATA prises au SAU du CH de Niort, suivies d’un décès, entre juillet et décembre 2014. Données recueillies : âge, antécédents, autonomie, gravité à l’arrivée, conditions de décision de LATA, mise en place de soins palliatifs. Complétée par un questionnaire aux praticiens urgentistes du service. RESULTATS: 73 dossiers inclus sur passages aux urgences sur 6 mois, soit 0,34%. L’âge moyen des patients concernés : 77 ans +/-14 ans. Origine : domicile pour 53% des patients, EHPAD pour 39%. Perte d’autonomie pour 52 % des patients. Décision prise de manière collégiale dans 72,6% des cas. Principal interlocuteur : le réanimateur dans 58,5% des cas. Médecin traitant consulté dans seulement 7,6% des cas. Existence d’une personne de confiance et de directives anticipées dans seulement 1.4% des dossiers. L’équipe paramédicale faiblement impliquée (5,7%). La famille impliquée dans la démarche dans 83,6% des situations. Mise en œuvre de soins palliatifs chez 60% des patients. Questionnaire aux urgentistes : insuffisance de formation pour 59% des praticiens, procédure d’aide à la décision de LATA plébiscitée par 85% d’entre eux. CONCLUSION: Les LATA concernent des patients âgés, peu autonomes et polypathologiques. Malgré les contraintes spécifiques de la médecine d’urgence, il est nécessaire d’améliorer nos pratiques dans le domaine en améliorant la formation du personnel aux décisions de LATA, à la démarche éthique et aux soins palliatifs. Une procédure d’aide à la décision de LATA est en projet aux urgences. En 2015, une proposition de loi de MM. Claeys et Leonetti crée de nouveaux droits en faveur des patients en fin de vie, il serait intéressant d’étudier son impact sur la pratique quotidienne aux urgences. La Rochelle, 19 mai 2016, 11e Journée du Collège du Poitou-Charentes de Médecine d’Urgence
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