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Tâche complexe et travail collaboratif

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Présentation au sujet: "Tâche complexe et travail collaboratif"— Transcription de la présentation:

1 Tâche complexe et travail collaboratif
Nourrir les Hommes Tâche complexe et travail collaboratif Classes de Seconde Sylvie Lagrasta. Lycée la Fourragère Cette tâche complexe fait suite à l’étude de cas menée sur l’Inde. Elle vise à développer l’autonomie des élèves et la collaboration entre pairs sur un premier travail de réalisation d’un croquis en début de seconde. Mots clés : tâche complexe; travail collaboratif; croquis; sécurité alimentaire; types d’agriculture.

2 Deux questions parmi les trois proposées
Rappel du programme Thème 2 : Gérer les ressources terrestres 14h-15h Deux questions parmi les trois proposées Chaque question est abordée à partir d’une étude de cas mise en perspective Nourrir les hommes Croissance des populations, croissance des productions. Assurer la sécurité́ alimentaire. Développer des agricultures durables ? L’eau, ressource essentielle - Gérer une ressource convoitée et parfois menacée ? L’enjeu énergétique Impacts environnementaux et tensions géopolitiques. Quels choix énergétiques pour l’avenir ?

3 Découpage de la séquence
Les élèves ont d’abord travaillé sur une étude de cas sur l’Inde (3h) afin d’aborder les notions d’agriculture intensive, de sécurité alimentaire et d’agriculture durable. Cette étude les a conduits à réaliser un schéma fléché en guise de bilan. La mise en perspective est réalisée sous forme de tâche complexe (3h) afin de replacer la situation de l’échelle mondiale et de réaliser un croquis.

4 Capacités et méthodes travaillées
I/ Maîtriser des repères chronologiques et spatiaux 2) Changer les échelles et mettre en relation Mettre en relation des faits ou événements de natures, de périodes, de localisations différentes Confronter des situations géographiques. II/ Maîtriser des outils et méthodes spécifiques Exploiter et confronter des informations prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du corpus documentaire Cerner le sens général d’un corpus documentaire et le mettre en relation avec la situation géographique étudiée 2) Organiser et synthétiser des informations Réaliser des cartes, croquis et schéma cartographiques III/ Maîtriser des méthodes de travail personnel 2) Préparer et organiser son travail de manière autonome Mener à bien une recherche au sein d’un groupe; prendre part à une production collective.

5 Situation d’apprentissage
Tâche complexe avec un scénario s’appuyant sur un corpus documentaire Deux heures : Rappel de l’étude de cas et cours dialogué sur les autres types d’agriculture possible. Rappel de la notion de sécurité alimentaire Constitution des groupes par le professeur et travail en îlot sur le corpus documentaire (5 élèves par groupes soit 7 groupes par classe) Les deux classes sont de niveau moyen avec une hétérogénéité relative (peu de « bons » élèves) Les croquis produits sont relevés à la fin de la 2ème heure (note bonus) Une heure : Les croquis réalisés sont projetés en classe, les élèves définissent les critères de réussite pour réaliser un croquis. Reprise sur les notions essentielles

6 Modalités de différenciation
- prise en charge des élèves en difficulté par les autres membres de l’îlot (aide entre pairs) - accompagnement par le professeur des élèves qui rencontrent des difficultés.

7 Consigne Le FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a besoin d’une carte représentant la situation alimentaire dans le monde et ses perspectives d’avenir pour son prochain rapport. Il lance un concours pour des cartographes amateurs afin de publier la meilleure carte réalisée. Attention, pour convaincre le jury il faudra justifier ses choix : informations représentées, figurés, organisation de la légende. A vous de jouer et de réaliser la carte à l’aide des documents du dossier.

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11 En 2015, le nombre de pays où se cultivent des cultures GM était de 28 (20 pays en voie de développement et 8 pays industrialisés). Au total, ce sont quelques 18 millions de producteurs qui utilisent les cultures GM. 90 % d’entre eux vivent dans des pays en voie de développement. Environ la moitié de la surface totale en culture GM à travers le monde a été plantée par des pays en voie de développement. Toujours en 2015, Le Bangladesh a doublé la superficie allouée à la culture des aubergines Bt, autorisées l’année précédente et a aussi autorisé des essais en champs pour le riz doré, un grain GM enrichi en vitamine A. D'autre part, l'Inde est devenu le premier producteur de coton dans le monde en maintenant sa superficie de coton GM. Par ailleurs, Brookes et Barfoot estime que l'apport du coton Bt au revenu de la ferme a été de 1,6 milliards US en 2014. Quant à eux, les États Unis ont débuté la commercialisation de la pomme de terre Innate™, sur 160 hectares. Cette pomme de terre GM ne brunit pas lorsque coupée, l’apparition des meurtrissures lors des chocs est diminuée et il y a moins de formation d’acrylamide lors de la friture. La deuxième génération de cette pomme de terre GM, Innate™ 2, est déjà autorisée aux États-Unis depuis janvier En plus des caractéristiques de InnateTM, elle est résistante au mildiou, un champignon qui cause des pertes importantes depuis plus de 150 ans. D’autre part, la superficie américaine cultivée avec du maïs GM tolérant à la sécheresse DroughtGard™ a presque triplé passant de ha en 2014 à ha en Le partenariat public-privé Water Efficient Maize for Africa (WEMA) transfèrera dans les prochaines années la technologie de ce maїs tolérant à la sécheresse dans certains pays africains. 98 % de la superficie mondiale cultivée en OGM (179,7 millions d’hectares) se retrouve dans seulement dix pays : ▪ les États-Unis, 39,5 % de la superficie; ▪ le Brésil, 24,6 % de la superficie; ▪ l'Argentine, 13,6 % de la superficie; ▪ l’Inde, 6,5 % de la superficie; ▪ le Canada, 6,1 % de la superficie; ▪ la Chine, 2,1 % de la superficie; ▪ le Paraguay, 2,0 % de la superficie; ▪ le Pakistan, 1,6 % de la superficie; ▪ l'Afrique du Sud, 1,3 % de la superficie; ▪ l’Uruguay, 0,8 % de la superficie. Les autres hectares de plantes GM ont été cultivés par les 18 pays suivants (en ordre décroissant de superficie) : Bolivie, Philippines, Australie, Burkina Faso, Myanmar, Mexique, Espagne, Colombie, Soudan, Honduras, Chili, Portugal, Vietnam, République Tchèque, Slovaquie, Costa Rica, Bangladesh et Roumanie). Enfin, alors que Cuba s’est retiré temporairement de la liste des pays cultivant des plantes GM, le Vietnam l’a intégrée en commercialisant, pour la première fois en 2015, du maïs GM. Source : ogm.gouv.qc.ca

12 Quelques productions d’élèves
Des productions très inégales mais il s’agissait de la première réalisation de croquis. Des difficultés à relever et classer toutes les informations du corpus documentaires. L’exercice était peut-être trop ambitieux pour un début d’année. Des difficultés dans le choix des figurés et le soin à apporter à la réalisation.

13 couleurs et figurés pas toujours adaptés
Informations mal classées et beaucoup d’oublis (OGM? Flux?...) Croquis peu lisible.

14 Choix des figurés et couleurs plus satisfaisant mais croquis à soigner
Des informations manquantes ou peu pertinentes pour le sujet

15 Des idées visibles dans les titres de la légende mais le croquis est très inachevé

16 Un des croquis les plus aboutis au niveau des informations proposées
Mais les figurés et leur représentation le rendent peu lisible

17 Quelques commentaires en bilan
La mise en commun :  Les croquis ont été anonymés et projetés afin que les élèves définissent les critères de réussite. Cela a donné lieu à un échange intéressant dans les deux classes car les élèves ont su s’écouter et donner un avis argumenté. Finalement, ils se sont accordés sur le fait que le croquis devait être à la fois complet et lisible. A partir de ce constat nous sommes revenus sur les règles de la représentation cartographique : figurés, nomenclature (absente dans ce premier exercice), légende organisée, titre, ... La suite :  Lors de la séquence suivante sur « l’eau, ressource essentielle », les élèves ont réalisé seuls un croquis à l’issu de l’étude de cas. Les informations à représenter avaient été trouvées avant la réalisation du croquis.  La majorité a respecté les critères de réussite pour la représentation cartographique mais ils ont eu encore des difficultés dans l’organisation de la légende.


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