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Vous saurez (presque) tout sur les « dys »

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Présentation au sujet: "Vous saurez (presque) tout sur les « dys »"— Transcription de la présentation:

1 Vous saurez (presque) tout sur les « dys »
N Poisson, psychologue scolaire M Lagarde et D Houbre, maîtres E N Thomas, CPC

2 La dyslexie, qu’est-ce que c’est?
difficulté durable de l’acquisition du langage écrit déficience, trouble ≠ retard La dyslexie a été décrite pour la première fois, le 7 novembre 1896, par un savant anglais, le Dr Pingle Morgan (British Medical Journal). Selon l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la dyslexie est un trouble spécifique de la lecture. Il s'agit également d'un trouble persistant de l’acquisition du langage écrit caractérisé par de grandes difficultés dans l’acquisition et dans l’automatisation des mécanismes nécessaires à la maîtrise de l’écrit (lecture, écriture, orthographe...). La dyslexie est un trouble spécifique : les enfants concernés ne présentent pas de déficit intellectuel, pas de troubles psychologiques ou psychiatriques. La dyslexie apparaît par ailleurs dans tous les milieux socioculturels. La dyslexie exprime plusieurs types d'affections : dysphrasie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie... Elle est en relation, plus ou moins proche, avec d'autres troubles comme : la dysphasie, la dyspraxie, l'hyperactivité et d'une manière générale tous les troubles qui ont engendré des difficultés dans l'acquisition de la lecture. Difficulté durable: La dyslexie est une difficulté durable d’apprentissage de la lecture et de l’écriture et de l’acquisition de ses automatismes chez des enfants normalement intelligents, normalement scolarisés indemnes de troubles sensoriels ( Définition de Debray RItzen et de désordres affectifs graves. La dyslexie est une difficulté de lecture durable au caractère de gravité important. La spécificité du trouble dyslexique relève du domaine de l'identification des mots écrits alors que les mécanismes de compréhension sont préservés. Cette identification est lente, laborieuse, imprécise, donc imparfaite, très coûteuse en énergie attentionnellen par opposition au décodage automatisé et efficace du lecteur expert. Alors que les enfants dyslexiques accèdent facilement à la signification des mots qui leur sont présentés oralement, leur incapacité à établir et à utiliser un système de reconnaissance des mots écrits freine, perturbe voire empêche la compréhension des mots et des textes. Statut des troubles : Toutes les diffcultés d'apprentissage de la lecture ne s'apparentent pas à des troubles dyslexiques. Il peut s'agir d'un retard simple d'acquisition de l'écrit ou d'un retard plus important pouvant toucher plus largement les apprentissages scolaires. Les causes de ces retards sont diverses : retard de maturité, manque de motivation, facteurs socioculturels et/ou linguistiques, perturbations psychologiques... Les troubles dyslexiques ne sont pas asssimilables à un retard (simple décalage dans le temps des acquisitions) mais à une déficience : les acquisitions ne se font pas sur les même bases (Observatiore National de la lecture, 1988) Ni les parents, ni les enseignants, ne sont responsables de ce trouble spécifique d'apprentissage. La dyslexie touche environ 8 % de la population (soit 1 à 2 enfants par classe). Sur ces 8 % on considère que 1 à 2 % des enfants sont sévèrement atteints. La dyslexie frappe plus de garçons que de filles (trois fois plus) et se retrouve davantage chez les gauchers. . Des dyslexiques célèbres, et non des moindres, ont marqué leur passage dans l'histoire : Léonard de Vinci, Auguste Rodin, Hans Andersen, Thomas Edison, Albert Einstein...   

3 Pathologie médicale d’origine neurologique
Diagnostic établi par trois professionnels C’est une pathologie médicale d’origine neurologique due à une anomalie hémisphérique: l’hémisphère gauche, centre du langage, perd la suprématie qu’il exerce habituellement sur le droit. On a émis l’hypothèse que chez un sujet dyslexique, la partie de l’hémisphère gauche du cerveau, spécialisé dans le langage, serait encombrée par des milliers, peut être des millions de neurones en surnombre. Cet afflux anarchique rendrait le cerveau moins efficace pour traiter le langage. L’imagerie médicale met en évidence ce dysfonctionnement. Le diagnostic s’établit par trois professionnels: le médecin, l’orthophoniste, le psy; ce qui explique que l’orthophoniste seule ne peut pas poser le diagnostic et que son rôle est essentiellement un rôle de dépistage et d’orientation vers les autres professionnels.

4 Quels critères? Intelligence normale ou supérieure
Retard d’apprentissage Pas de troubles sensoriels ou neurologiques Procédures de lecture Le dyslexique  présente un «  trouble d’apprentissage de la lecture survenant en dépit d’une intelligence normale, de l’absence de troubles sensoriels, d’un environnement affectif, social et culturel normal , d’une instruction scolaire normale. » Critère de normalité : intelligence normale ou supérieure. Critère d’écart : retard d’apprentissage du langage oral, mémoire, capacité d’abstraction. Ce retard est de 18 mois à 2 ans. Critère d’exclusion : pas de troubles sensoriels ou neurologiques. Critère de spécificité : ne concerne que les procédures de lecture-Trouble spécifique de la lecture-écriture -Intelligence normale (QI>=90) -18 mois ou 2 ans de discordance entre âge chronologique / performances -Pas de troubles sensoriel, psychologique primaire -Diagnostic : fin CE1

5 Consigne : Imaginez les dialogues entre les personnages
Dyslexie sévère Cau-cau-cauzie : L'uma-lumaguinèse des bia-bialoques autre des persounagues Dyslexie moyenne : Cousine : Imaguinez les bio'lo'ges-bio-lo-gies contre les personnes non imagine les dia-dialogues contre les personnages Confusion de sons proches et de lettres: au/on, a/o/e, u/n, u/i, q/g/j, au/en, b/d Contresens, ( contre/entre), mémoire de travail insuffisante: pas de mémoire lexicale ou orthographique. Tous les paramètres pour devenir lecteur sont défaillants;l’énergie passée au déchiffrage empêche l’élève de comprendre et d’être disponible pour la suite.

6 Décodage phonologique /l/a/v/a/b/o/ code : son + lettre ↓
Modèle cognitif de développement de l'apprentissage de la lecture (cycle 2) Décodage phonologique /l/a/v/a/b/o/ code : son + lettre Assemblage phonologique /la/va/bo/ Adressage visuo-orthographique /lavabo/ Compréhension du passage d'apprenti-lecteur à lecteur expert C'est une nécessité pour comprendre l'élève dyslexique. Qu'est-ce que lire ? Une activité de plaisir, de travail mais aussi une activité cognitive. Lire : combinaison de deux processus Lecture = [Identification (mots inconnus) + Reconnaissance (mots connus)] X compréhension (langue orale) Pour apprendre à lire, l’enfant doit connaître les correspondances graphies/phonies, discriminer les sons de la langue, combiner, maîtriser un lexique interne, avoir une bonne mémoire verbale ( se rappeler le début d’un mot ou d’une phrase quand il arrive à la fin), être capable de donner du sens. Stade logo-graphique : l’enfant reconnaît une forme, une silhouette. Stade alphabétique ou d’assemblage : l’enfant comprend que les lettres transcrivent des sons, qu’elles s’assemblent et il apprend à connaître les assemblages. Stade de l’adressage : concomitant au stade précédent. L’enfant est en mesure de mémoriser de nombreux mots-outils sans avoir recours au déchiffrage, ce qui représente une  économie sur le plan de l’énergie ; c’est la voie qui permet de mémoriser l’orthographe lexicale.

7 Enfant dyslexique (Blocage au début du cycle 2)
Décodage phonologique /b/a/t/e/a/u/ /b/g/a/d/ Assemblage phonologique /ba/ton/ /bi/don/ Adressage visuo-orthographique /gâteau/ Les troubles dyslexiques sont des difficultés ciblées : Lecture (compréhension)=[Identification reconnaissance (déficientes)] X compréhension (relativement préservée)

8 Signes les plus courants
b/p/d/q, n/m, a/o/e en/on/an, au/ou … rabre/arbre, par/pra, … Les teries/laiterie Confusion de lettres b/p, n/m Confusion de sons Inverison de lettres et syllabes à l’intérieur d’un mot Erreur de segmentation des mots Difficulté d’acquisition des automatismes de la lecture Difficulté de repérage dans le temps et l’espace qui se traduit également dans d’autres disciplines ( géométrie) et dans l’utilisation des écrits au tableau ou sur les murs ( recherche des informations) Mémoire de travail insuffisante

9 Signes plus caractéristiques
« a »parfois « o » ou « e » devient lettre intermédiaire à l’écrit « u » peut prendre la forme de « u », « n », « iu » ou « ui » « e » peut prendre la forme du « l » « m » ( et «  n) peu( ven)t être « n », « mn » ou « u » Cumul de confusions de sons et d’ordre de lettres ( « vra » peut être « var », « varv », « fra », « far » Dans le cas de signes plus caractéristiques, l’enseignant ne peut plus retraduire ce que l’élève a voulu écrire alors que l’élève a écrit quelque chose qui a dus sens pour lui; l’enseignant doit regarder avec soin les mots barrés, les essais pour comprendre les erreurs. La plupart des enfants dyslexiques subissent leur trouble sans le comprendre et le rejettent, acceptant le jugement négatif (« nul ») porté par l’enseignant et l’extérieur

10 Troubles associés Difficultés d'espace et de temps
Difficultés de raisonnement logique Mémoire de travail déficitaire Difficultés de langage oral Lenteur, fatigabilité Troubles psychologiques secondaires Très souvent on peut constater les caractéristiques suivantes : grande lenteur dans toutes les activités comprenant de l’écrit ( lecture ou écriture) d’où impossibilité de traiter un devoir en entier écriture peu lisible dans son contenu et sa forme ( graphisme, orthographe, segmention) difficultés d’organisation, c’est donc un enfant qui a, plus que les autres besoins de repères mémoire à court terme défaillante, c’est donc un enfant à qui il faut redire les consignes difficulté à se situer dans le temps et l’espace

11 J'suis moche, J'suis sale, J'suis nul, j'suis un zéro,j'suis paresseux, j'ai peur des lettres, des bouquins, de la vie quoi et de la Saint Valentin, les mots j'suis fâché avec, on dit l'invention de l'écriture.. c'est des cons qui disent ça, il aurait mieux valu que ça n'existe pas pour moi ! L’enfant, victime de lui-même et des discours ambiants enclenche un processus de dévalorisation qui accentue le trouble et conduit à des attitudes

12 Agitation Inattention Renoncement indifférence
Ces difficultés à traiter l’écrit et donc à suivre en classe peuvent être la cause de comportements et d’attitudes inadaptés : agitation, inattention, renoncement, indifférence

13 Le diagnostic, les structures, les prises en charge
Le dépistage: parents, enseignants Le repérage: médecins scolaires, psychologues scolaires Le diagnostic: 3 spécialistes (médecin, orthophoniste, psychologue Les différentes étapes du diagnostic Dépistage : parents, enseignants (DPL3Dépistage et Prévention Langage PS/MS, Ev. Scol, ODEDYS CE1-CM2, ROC Repérage Orthographique Collectif) Repérage : Médecins scolaires, psychologues scolaires Diagnostic : 3 spécialistes médecin, orthophoniste et psychologue -Médecin : (anamnèse, diagnostic différentiel) -Psychologue : capacités cognitives (QI=90) -Orthophoniste : quel type de dyslexie? Quelle gravité ? Quels troubles associés ?

14 Les structures CLAP (Centre référent des troubles du Langage et des Apprentissages) Structures sanitaires : Flavigny (2 classes dyslexiques) Structures médico-sociales : IJS Jarville (Classe TSL) Structures de l'Education Nationale : M. Leroy (Nancy) et Alsace (Lunéville) Professionnels libéraux CLAP (Centre référent des troubles du Langage et des Apprentissages) -Structures sanitaires : Flavigny (2 classes dyslexiques) -Structures médico-sociales : IJS Jarville (Classe TSL) -Structures de l'Education Nationale : M. Leroy (Nancy) et Alsace (Lunéville) -Professionnels libéraux

15 Les prises en charges Enseignants Thérapeutes Famille
Classiques : à l'école (Rased...) et en orthophonie (libéral ou CMPP) Globale : pour les troubles sévères (TSL) Enseignants spécialisés-rééducateurs du langage oral « Systématiser les apprentissages » Thérapeutes ortho, psy, psychomot « Restaurer l'équipement de base » Famille Educateurs spécialisés « Apprendre dans les situations de vie »

16 L’enfant dyslexique a aussi un enseignant… qui doit…
Repérer tôt pour mieux agir ( faire) comprendre et ( faire) accepter la différence Tous les conseils didactiques qui concernent l’enfant dyslexique sont transférables et profitables à tous les enfants en difficulté scolaire: lecture, attention concentration Repérer tôt pour mieux agir Petite section : L'enfant parle-t-il ? Utilise-t-il « je »? Moyenne section : Phrases bien formées ? Pronoms ? Lex. Topologiques ? Discrimination des sons ? Capacités de mémorisation ? Grande section : Analyse des sons ? Mémorisation ? CP et après : Toute discordance investissement / résultats, compétences orales / écrits, capacités à identifier les mots nouveaux, mots nouveaux déformés, fatigabilité, troubles associés, frère ou soeur dyslexique (risque x 4)

17 Bienveillance Communication Absence de jugement Encouragement
se montrer bienveillant parler de son trouble avec l’enfant, en communiquant avec la classe sur la spécificité du trouble, faire comprendre aux autres élèves qu’il y a des chemins différents dans l’apprentissage si l’enfant le souhaite afin d’expliquer les aménagements pédagogiques mis en place. Rappeler la possibilité de demander de l’aide sans être jugé Placer l’élève en classe à côté d’un élève qui pourra l’aider Encourager les réussites, relativiser les échecs travailler les deux voies ( visuelle et auditive) et compenser par la voie auditive.

18 Éviter les situations dévalorisantes Être patient face à sa lenteur
Valoriser chaque progrès Lui laisser le temps d’expression dont il a besoin Établir des contrats de travail Le motiver, le valoriser éviter les situations dévalorisantes : lire devant la classe, donner son nombres d’erreurs être patient face à sa lenteur : lui laisser le temps de faire, d’expliquer, de commenter, de justifier valoriser chaque progrès : diminution du nombre des erreurs lui laisser le temps d’expression dont il a besoin : ne pas lui couper la parole, ne pas le bousculer établir des contrats de travail : contrats à court terme avec des objectifs possibles à atteindre ( nb de lignes, d’exercices, d’erreurs) afin de  : diminuer son stress favoriser sa motivation restaurer l’estime de soi favoriser sa réussite

19 Avec la famille Rester prudent Conseiller Informer
Devant des difficultés soupçonnées, ne pas utiliser le terme de dyslexie à tout va, relativiser avant que le diagnostic ne soit posé par les professionnels, Proposer aux parents de continuer à lire des histoires, d’écrire sous la dictée de l’enfant, de préserver au mieux l’aspect plaisir du contact avec l’écrit. Ne pas se décourager devant la lenteur des progrès et la durée des réeducations

20 Comment aider en classe?
Adapter/organiser la classe Placer l’élève L’aider à organiser son espace de travail Mettre en place des aides visuelles Faire verbaliser la succession des tâches Adapter/organiser la classe est une nécessité tant pour l’élève que pour le maître qui se décourage face aux difficultés de l’enfant; tous les éléments sont valables pour les enfants en difficulté méthodologique ou d’apprentissage Adapter/organiser la classe placer l’élève : devant, face et au milieu du tableau, seul ou à côté d’un élève calme/d’un élève pouvant l’aider l’aider à organiser son espace de travail : en limitant les objets sur son bureau mettre en place des aides : affichages ou outils individuels ne pas les multiplier et surtout les organiser et les aérer, éviter l’affichage fourre-tout, il doit être organisé, rationalisé et expliqué Aider à planifier ce qui doit être fait avant de commencer un travail et terminer avant de commencer autre chose. On peut utiliser une procédure rigoureuse qui pourra ensuite être réutilisée par les élèves un peu comme un outil: «  que dois-je faire? Comment vais-je procéder? A quelle leçon? À quelles connaissances fait appel ce travail? De quels outils ai-je besoin? De combien de temps est-ce que je dispose? Je dissocie chaque activité: lire, comprendre, réfléchir, écrire ou compter, calculer, chercher la solution… afin de : favoriser son attention et sa concentration remédier aux difficultés de mémorisation

21 Comment aider en classe?
Adapter les consignes Obtenir le silence Lire à haute voix Restituer personnellement S’assurer de la compréhension/mémorisation Éviter les consigneslongues/successives Donner des repères de gestion du temps adapter les consignes les lire à haute voix les reformuler s’assurer de leur compréhension et de la mémorisation de la succession des tâches éviter les consignes longues, plusieurs consignes successives afin de : remédier aux difficultés de lecture et de mémoire à court terme

22 Comment aider en classe?
Adapter les activités avec support écrit à lire Écrire très lisiblement Soigner Mettre en évidence Écrire par exemple avec une typographie plus grosse, plutôt un support informatisé qu’un support manuel, en doublant l’espace entre les mots en surlignant les mots importants, passages essentiels, difficultés prévisibles de décodage etc.

23 Comment aider en classe?
Adapter les activités avec support écrit à copier accepter/encourager l’usage de l’ordinateur fractionner le texte donner des repères visuels d’organisation du texte proposer un objectif minimum de copie Adapter les activités avec support écrit à copier lui donner des supports écrits nets : leçons, résumés, corrections écrites des devoirs établir un cahier référent avec toutes les traces de ce qui a été fait dans la classe ; photocopies d’un cahier bien tenu fractionner le texte, n’en faire copier qu’une partie, lui faire prendre conscience de sa façon de copier ( lettre à lettre, mot à mot) contrôler la prise de devoirs dans le cahier afin de : remédier aux difficultés de copie, de lenteur, de surcoût d’énergie

24 en lecture orale Laisser pointer les mots quelque soit le niveau
Aider à la lecture des sons complexes Faire reformuler au fur et à mesure de l’avancée dans le texte Ne pas enchaîner la découverte de deux graphies/sons proches Apporter des aides au déchiffrage: code couleur/gras pour signaler les syllabes orales

25 En lecture compréhension
Anticiper le texte dans le cadre de l’AP ou avec la famille Donner des fiches d’aide illustrées : personnages, lieux, temps, actions Instaurer un système de tutorat avec un bon lecteur qui pointe ou qui lit à voix haute Favoriser les réponses orales

26 En production d’écrits
Admettre la dictée à un tiers Réduire les exigences de production d’écrit Ne pas tenir compte des erreurs orthographiques Raccourcir les dictées, donner des grilles de relectures Adapter les activités de maîtrise de la langue Admettre la production d’écrit par la dictée à un tiers Réduire les exigences de production d’écrit en quantité tout en restant exigeant sur la qualité Ne pas tenir compte des erreurs orthographiques dans les petits textes Raccourcir les dictées, donner des grilles de relectures Afin de : remédier aux difficultés massives d’orthographe et de graphisme lutter contre le découragement face à l’écrit et aux difficultés d’orthographe

27 En mathématiques 16 – 9 = 83 > et <
Accepter l’usage des doigts ou de supports en calcul Revenir autant que possible aux manipulations en géométrie Aider dans toutes les tâches de lecture: consignes, problèmes Attention, bien avoir à l’esprit que si l’enfant inverse les graphies de lettres, il peut inverser les chiffres dans les nombres, dans les opérations et dans les actions à mener En calcul mental, accepter l’usage des doigts ou bande numérique, des tables, du dessin

28 Bref, avoir un niveau d’exigence compatible avec les possibilités de l’enfant et…
Étayer…

29 Evaluer l’enfant dyslexique
Envisager du temps supplémentaire/réduire l’évaluation Envisager des méthodes d’évaluation à l’oral Mettre en place un système de notation valorisant les progrès L’aider à organiser son temps Noter ce qui est réellement évalué Adapter l’évaluation mais en ayant soin d’informer les parents sur l’adaptation des modalités pour ne pas les bercer d’illusions. Envisager du temps supplémentaire/réduire l’évaluation Envisager des méthodes d’évaluation à l’oral ou vérifier les connaissances à l’oral en cas d’échec à l’écrit Mettre en place un système de notation valorisant les progrès mais préciser aux parents le système de notation de la classe. ( double notation) L’aider à organiser son temps en fonction du nombre d’exercices, l’aider dans la succession des tâches à réaliser, le laisser répondre dans le désordre Noter ce qui est réellement évalué : ne pas sanctionner l’orthographe si ce n’est pas une connaissance orthographique qui est évaluée Afin de : Lutter contre la perte de motivation, les difficultés d’organisation, les difficultés de lecture et d’orthographe.

30 En conclusion L’enfant dyslexique présente un véritable handicap, tant dans ses manifestations que dans ses conséquences. Que ces enfants soient reconnus dans leurs compétences, encouragés dans leurs efforts et écoutés dans leur désarroi

31 D’autres « dys » La dysphasie: trouble du langage oral Spécifique
Sévère durable La dysphasie est un trouble spécifique, sévère et durable du développement du langage.    spécifique : le trouble touche uniquement le langage oral. L’enfant ne présente pas, à l'origine, de trouble intellectuel, sensoriel (surdité, cécité…), moteur, psychologique ou psychiatrique, ni de lésion cérébrale. sévère : le langage ne se développe pas de façon normale, les troubles dépassent le retard simple de langage (c’est-à-dire lorsque le langage se met en place mais de manière décalée dans le temps) durable : La dysphasie est un trouble structurel (qui touche à la structure innée du langage, en lien avec un dysfonctionnement des structures cérébrales mises en jeu lors du traitement de l’information langagière). L’installation du langage est très lente, le langage de l’enfant garde à des degrés variables la marque du trouble initial.    La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes diverses : parole déformée, mots isolés ou associés, forme télégraphique, structures de phrases inadaptées, manque du mot, difficultés à construire et à organiser son discours, troubles de la compréhension.   Plusieurs classifications de la dysphasie ont été réalisées, bien que chaque enfant dysphasique présente son profil particulier. Selon l’importance du trouble au niveau de la programmation phonologique (production des sons), lexicale (acquisition et utilisation du vocabulaire), syntaxique (construction de phrases) ou de la compréhension, on distingue plusieurs types de dysphasies Ces syndromes sont souvent associés à d’autres troubles : troubles praxiques (graphisme , habillage…), du repérage temporel, de l’orientation spatiale, de l’abstraction et du comportement. L’enfant présentant une dysphasie doit donc nécessairement être pris en charge de manière globale par une équipe pluridisciplinaire et coordonnée. Le diagnostic est réalisé au minimum par un bilan orthophonique complété d’un bilan psychométrique. Il doit être précédé d’une consultation médicale au cours de laquelle le médecin recherche d’autres origines éventuelles des troubles constatés (audition, vision, maladie neurologique, développement psycho-affectif…).  

32 D’autres « dys » La dysorthographie, trouble de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe …majoritairement secondaire à une dyslexie La dysorthographie recouvre les troubles spécifiques et durables, de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe. Par ces caractères, elle se distingue du retard d’apprentissage de l’orthographe.   Elle est majoritairement secondaire à une dyslexie.  Les erreurs recensées sont liées à un manque de maîtrise du système de correspondance phonème/graphème (voie d’assemblage) et/ou des règles d’orthographe d’usage (voie d’adressage) et/ou de l’orthographe grammaticale.   Comme pour la dyslexie, le diagnostic est réalisé au minimum par un bilan orthophonique complété d’un bilan psychométrique. Il doit être précédé d’une consultation médicale au cours de laquelle le médecin recherche d’autres origines éventuelles des troubles constatés (audition, vision, maladie neurologique, développement psycho-affectif…). 

33 D’autres « dys » La dyscalculie, trouble des compétences numériques et des habiletés arithmétiques Construction du nombre Construction des opérations Structuration du raisonnement La dyscalculie est un trouble sévère et durable des « compétences numériques et des habiletés arithmétiques » (citation de Temple). Elle concerne la construction du nombre, des opérations, et plus largement la structuration du raisonnement et l’utilisation des outils logiques et mathématiques. Tout comme la dyslexie, la dyscalculie est diagnostiquée chez des enfants d’intelligence normale, ne présentant pas de déficience sensorielle, ni de lésion cérébrale et vivant dans un environnement social et familial sans difficulté majeure.  Comme le précise le DSM IV, « les perturbations constatées interfèrent significativement avec les résultats scolaires ou les activités de la vie quotidienne nécessitant des capacités en mathématique »  Elle peut être ou non associée à d’autres déficits cognitifs : difficultés d’orientation dans l’espace, troubles de la motricité, de l’attention… Un enfant dyspraxique peut également présenter une dyscalculie. On peut la retrouver aussi de manière moins fréquente associée à une dysphasie ou une dyslexie-dysorthographie. Le bilan des troubles compris dans le terme de dyscalculie peut être réalisé par un orthophoniste ou un psychologue, complété par un bilan psychométrique. Il doit être précédé d’une consultation médicale au cours de laquelle le médecin recherche d’autres origines éventuelles des troubles constatés (vision, coordination motrice, maladie neurologique, développement psycho-affectif

34 D’autres « dys » La dyspraxie, trouble du développement moteur
Différentes formes Qui peuvent s’associer Être associés à d’autres troubles Une dyspraxie est un trouble spécifique du développement moteur, il y a altération du développement de la coordination motrice. Les anomalies peuvent toucher tout ou une partie des gestes. Il existe deux types d’approche quant à la description des troubles :  Une approche générale, centrée sur la notion de coordination avec les troubles de l’acquisition de la coordination (TAC) . Il s’agit d’une maladresse à la réalisation des gestes (retard psychomoteur, maladresse a la manipulation d’objet, difficultés en sport, en écriture….).    Une approche cognitive qui  prend en compte non seulement l’exécution du mouvement mais la maîtrise de son objectif. Le trouble de la réalisation gestuelle est secondaire alors à des difficultés dans la programmation, l’agencement, l’assemblage, et l’organisation spatio-temporelle des gestes volontaires. On parlerait alors davantage de dyspraxie.  Dans les deux cas, ces troubles entraînent des difficultés importantes dans la scolarité, et dans les activités de la vie quotidienne (habillage, repas, sport, dessin, écriture …). Ces troubles ne s’accompagnent pas de retard intellectuel, de maladie neurologique acquise ou congénitale. S’il existe un retard mental, les difficultés motrices dépassent alors celles habituellement associées à celui-ci.   Il existe différentes formes de dyspraxie :  La dyspraxie constructive non visuo-spatiale La dyspraxie constructive visuo-spatiale La dyspraxie idéatoire La dyspraxie idéomotrice La dyspraxie de l'habillage La dyspraxie orofaciale   Ces dysfonctionnements neuropsychologiques  ne peuvent être dépistés que par un diagnostic précis et multidisciplinaire (pédiatre, neuropédiatre, médecin de rééducation fonctionnelle, neuropsychologue, ergothérapeute, psychomotricienne, orthoptiste…).Le diagnostic repose sur l’association :   D’une plainte ou gêne conséquente. D’arguments cliniques excluant une autre pathologie (diagnostics différentiels)et d’autres mettant en évidence les caractéristiques spécifiques aux dyspraxies. Différents types de dyspraxie peuvent s'associer, mais peuvent également être associés à d'autres troubles neuropsychologiques :  Troubles du langage écrit et oral (dysphasie, dyslexie). Troubles de la mémoire, (mnésique). Troubles des fonctions exécutives : fonctions qui planifient l'exécution. Troubles de l'attention avec ou sans hyperactivité.  

35 D’autres « dys » La dysgraphie, trouble du geste graphique, peut être
Isolée Associée à d’autres troubles La dysgraphie est un trouble persistant du geste graphique retentissant de manière importante sur l’aspect formel de l’écriture.  La dysgraphie retentit sur la forme des lettres, leurs liaisons, leur tracé et/ou la mise en page.    Trois grandes formes de dysgraphie ont été décrites (cf. Ajuriaguerra), dans lesquelles la dysgraphie peut être isolée (spécifique) ou associée à une pathologie particulière :  Les désordres de l’organisation motrice (enfants maladroits, débilité motrice, atteinte du système nerveux). Les désordres de l’organisation du geste et de l’organisation de l’espace. Les troubles de l’expression graphique (en lien avec un retard de langage, une dyslexie, une dysorthographie).  Elle peut être également observée chez des enfants précoces, ayant des troubles du comportement ou en lien avec une latéralité à gauche. Le diagnostic de la dysgraphie nécessite une équipe pluridisciplinaire composée  principalement d’un médecin et d’un psychomotricien et/ou d’un ergothérapeute et/ou d’un orthophoniste, et si nécessaire d’un psychologue (bilan psychométrique

36 Tous les enfants méritent notre attention et notre mobilisation.


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