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« Spread »: un terme emblématique -21-
Anglicisme S’exprime en points ou en pourcentages (mathématiques) Fort impact discursif externe (Italie ≠ France) TEXTE 1
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« L’italiano : una lingua arlecchino ? » -22-
« […] Recente, poi, è la ribalta di (yield) spread, presentato come termine technico rispetto all’incompetente differenziale (di rendimento). » Et puis, il y a / l’arrivée récente de spread, (qui est) arrivé récemment sur le devant de la scène, proposé / comme équivalent technique / spécialisé de l’insatisfaisant differenziale (di rendimento), [+ que nous appelons / qu’on appelle / appelé en français / dit « écart de rendement / crédit » en français].
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Qu’est-ce que le spread? (1) -23-
Spread – [vc ingl. “estensione”, nel sign. borsistico di Scarto] - 1. Nel linguaggio borsistico, differenziale tra il prezzo minimo di vendita di un titolo e quello massimo offerto dal compratore – 2. differenziale fra il tasso di rendimento di un’obbligazione emessa da uno Stato sovrano e quello di un’obbligazione emesso da uno Stato sovrano preso a riferimento. (Zingarelli 2013)
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Qu’est-ce que le spread? (2) -24-
‹sprèd› sostantivo inglese [propriamente «diffusione, espansione», dal verbo (to) spread «spargere», di origine germanica] (plurale spreads ‹sprèd∫›), usato in italiano al maschile. – Nel linguaggio economico-finanziario: 1. Contratto di borsa a premio, analogo allo stellaggio, mediante il quale uno dei contraenti si riserva la facoltà, nel giorno della scadenza stabilito dal calendario di borsa, di acquistare o vendere i titoli o di abbandonare il premio. 2. Differenza tra i livelli di quotazione di un titolo o fra tassi di interesse, o anche differenza riferita ad altre grandezze economiche, come, per esempio, il divario tra costo e ricavato di un’operazione.” Dal Vocabolario della lingua italiana Treccani on line
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spread dans les banques et dictionnaires terminologiques (1) -25-
Journal officiel du 22/09/2000 écart, n.m. Domaine : FINANCES Définition : Sur un marché d'instruments financiers, écart mesuré en taux d'intérêt entre les conditions qu'obtiendraient pour des opérations similaires des émetteurs différents. l
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spread dans les banques et dictionnaires terminologiques (2) -26-
Écart : Domaine (finance > valeurs mobilières) Définition: Stratégie combinant l'achat et la vente simultanés d'options du même type (soit des options d'achat, soit des options de vente) portant sur le même sous-jacent, mais avec des échéances et/ou des prix d'exercice différents. Notes : La stratégie utilisant l'écart permet de réduire le risque, mais elle diminue en même temps le potentiel de gain qui lui est associé. Voir aussi : base 1, boîte, condor, différentiel de taux, écart baissier, écart calendaire, écart diagonal, écart haussier, écart sur options d'achat, écart sur options de vente, écart sur ratio d'options, écart vertical, option sur différentiel, papillon, swap à différentiel fixe. L'emprunt spread est souvent utilisé en français. On trouve également l'expression opération mixte. Terme écart
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spread dans les banques et dictionnaires terminologiques (3) -27-
ITFR (166 résultats, 1 seul domaine : finance/marchés financiers) = écart, spread, opération mixte FR (spread) IT (105 résultats, domaines : finance/assurance) = spread, margine, scarto, differenziale (fisso < spread fixe)
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spread dans les banques et dictionnaires terminologiques (4) -28-
Spread (ou écart de crédit) Terme anglais utilisé pour désigner la différence de taux d’intérêt d’une obligation avec celui d’une obligation de référence et de même durée, considérée comme la moins risquée. Le spread est d’autant plus faible que la solvabilité de l’emprunteur est perçue comme bonne. Les emprunts d’un Etat étant en général considérés comme les plus sûrs, on mesure généralement le spread des emprunts des entreprises par rapport à ceux de l’Etat correspondant. Mais il peut également exister des spreads entre les emprunts émis par différents Etats. Actuellement (début juin 2010), dans la zone Euro, ce sont les obligations émises par l’Etat allemand qui constituent la référence.
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Étude de cas: “spread” -29-
1 mini corpus italien Sources : 1 mini corpus français Sources: 1 mini corpus traduction it fr Source:
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“spread” dans le DVE italien -30-
spread + dispositif explicatif (EM) à extension et à structure variable spread tra Btp e Bund tedeschi spread BTp-Bund spread
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“spread” dans le DVE français -31-
“spread” + dispositif explicatif (EM) “spread” / “écart de crédit”
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“spread” traduit: italien français -32-
“spread Btp-Bund” “spread Btp-Bund” + dispositif explicatif (EM) à extension variable FR « spread » + (EM) « écart » + extension explicative + entre les taux allemands et italiens + entre les bons du trésor allemand et français + entre les bons du trésor pluriannuels italiens et les Bunds allemands + de rendement entre les obligations italiennes à dix ans et les obligations al. + entre les titres italiens et les titres allemands + entre les taux des emprunts à 10 ans italiens et allemands
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Un journaliste traducteur -33-
Jusqu’ici, les banquiers se pensaient, au moins en partie, « assurés » contre les pertes dues à la crise des crédits immobiliers américains à risque, dits « subprimes » «[…] l’exemple correspond en tout point à la démarche d’un traducteur : explicitation du terme par une formulation claire, qui le replace dans son aire géographique et qui introduit également le terme source par le biais d’un marqueur d’équivalence. Cette formule permet par la suite de reprendre le terme court subprime sans l’expliciter à nouveau. Le journaliste, du fait d’autres contraintes, ne suit pas toujours cette démarche. » (LAVAULT-OLLÉON É., SAURON V., 2009, « Journaliste et traducteur: deux métiers, deux réalités », ILCEA, 11, p. 2)
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Un traducteur journaliste -34-
« Le traducteur ne se situe pas dans les rapports de force et de concurrence du champ journalistique et il a la chance de garder une relative autonomie. Face au même événement, son approche serait naturellement plus mesurée et plus neutre, plus respectueuse de la globalité du message : sans tomber dans le littéralisme, et tout en tenant compte du destinataire et de la fonction du texte, le traducteur donne des limites plus étroites à ses possibilités d’interprétation. Il répondra à la demande de son commanditaire en explicitant ou adaptant si besoin est, il reformulera, réécrira, corrigera l’original s’il est déficient […], mais il résistera généralement à la déformation . Dans le cas de la traduction veille, il pourra sélectionner des passages et en omettre d’autres mais il les rendra de la manière la plus neutre possible. Le journaliste, lui, s’attachera plus à l’effet et s’octroiera plus de liberté pour représenter l’événement en fonction de ses convictions ou des besoins du média pour lequel il écrit. » (LAVEAU-OLLÉON, SAURON 2009: 6-7)
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“marché de contrats à terme”
“Futures market” -35- “marché des futures” ≠ “marché à termes” ou “marché de contrats à terme” marché de contrats à terme (Journal officiel du 22/09/2000) Domaine : FINANCES Définition : Marché à terme où s'échangent des contrats normalisés portant sur des instruments financiers ou des marchandises, utilisés à des fins de couverture de positions au comptant, d'arbitrage ou de spéculation. Voir aussi : contrat à terme de taux Équivalent étranger : futures market (en), futures (en)
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Le traducteur médiateur -36-
« Les traducteurs se trouvent, eux aussi, couramment confrontés à des réalités nouvelles et à des terminologies inédites, qu’ils doivent traiter pour réaliser le transfert d’informations. Médiateurs entre les usages spontanés et les normes linguistiques, ils contribuent de manière raisonnée à la néologie et à l’évolution de la langue. » (LAVEAU-OLLÉON, SAURON 2009: 7)
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L’INVERSION DANS LES PROPOSITIONS INCISES -37-
Dans les propositions incises, l’inversion du sujet signale un décrochage syntaxique et énonciatif. Inséré à l’intérieur ou placé à la fin d’un passage au discours direct ou indirect libre, le sujet de la proposition incise est toujours postposé, qu’il soit pronominal ou nominal (l’inversion complexe étant exclue): EXEMPLES: « Dis donc, demanda-t-il / demanda Jean, ça va encore durer longtemps ce vacarme? » « Qu’importe, soupire une voix, que le bonheur soit essentiellement ce qui ne dure pas. » (Mauriac) « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père. (Hugo)
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Default (1) -38- default ‹difòolt› s. ingl. [dal fr. défaut «difetto»], usato in ital. al masch. (e comunem. Pronunciato ‹defòolt›). – Nel linguaggio finanz., condizione di insolvenza di una banca o di un paese nei confronti di obbligazioni o debiti: dichiarare default. […] Défaut de paiement Incapacité d’un particulier, d’une entreprise, d’une banque ou d’un Etat à assurer le paiement d’une échéance du remboursement de sa dette ou des intérêts sur celle-ci. Un défaut est dit sélectif ou partiel lorsqu’il ne porte que sur une partie de la dette. “défaillance” “faillite”
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Default (2) -39- « défaillance » : Domaine droit
Auteur Office québécois de la langue française, 2010 Définition Inexécution d’une obligation résultant d’un contrat Notes La défaillance peut être totale ou partielle. Il peut s’agir, par exemple, du non-versement des intérêts ou du principal d’une dette à l’échéance. Terme privilégié : défaillance (n. f.) Terme déconseillé : défaut Il ne faut pas confondre la défaillance avec le défaut (default, en anglais). En droit, défaut désigne la situation du défendeur qui ne comparait pas ou qui, ayant comparu, omet de faire valoir ses moyens de défense. Celui qui est dans une telle situation fait défaut ou est dit défaillant. Employé sous l’influence de l’anglais default, le terme défaut est donc à éviter dans le sens de « défaillance »
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Défaut de paiement -40- défaut de paiement Domaine
finance > emprunt et prêt Date 1983 Définition Le fait, pour un débiteur, de ne pas acquitter ses dettes lorsqu'elles deviennent exigibles. Termes défaut de paiement n. m. défaut n. m.
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